Sus au wokisme : la lingerie Victoria’s Secret renoue avec le joli
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La célèbre marque de lingerie Victoria's Secret - son nom est un hommage à la reine Victoria et à son siècle, celui des corsets, des bustiers et des jarretières - a fait machine arrière. L’inclusivité et la diversité ne lui ont pas réussi, les clientes ont boudé ses collections. Décision a été prise de renouer avec le « sexy ».
Victoria's Secret avait en effet voulu, il y a quelques années, rompre avec son image aguicheuse, dont on lui faisait grand reproche alors que #MeToo battait son plein. De sexy à sexiste, il y a (à peine) une syllabe. La marque avait donc, avec tambours et trompettes, recruté la championne de football américaine et lesbienne militante Megan Rapinoe, le mannequin brésilien transgenre Valentina Sampaio, ou encore la très enveloppée actrice américaine Ali Tate Cutler.
Une initiative qui lui a valu des louanges générales... mais a fait fuir les clientes. À quoi servent les bonnes notes des agences de notation, les commentaires laudatifs des médias de gauche, la distribution de bons points et les satisfecit, sur les réseaux sociaux, d’une certaine élite si madame Tout-le-monde fait la tronche, refusant d’ouvrir son porte-monnaie et passant son chemin ?
Forcée de se rendre à l’évidence
La marque est forcée de se rendre à l’évidence : pour mettre en valeur un morceau de dentelle aérien et délicatement suggestif, il vaut mieux une gracieuse sylphide qu’un gros camionneur bâti comme un sumo. Lequel, sumo, s'épanouira peut-être dans d’autres domaines d’excellence : le lancer de poids ou le répertoire lyrique. Ne dit-on pas que la Callas a perdu sa voix le jour où elle a entrepris un régime ? La brindille, a contrario, chante sûrement comme une casserole. À chacun ses talents.
Est-il si étonnant que pour un shampooing, une chevelure opulente soit plus vendeuse que celle d’Alain Juppé, pour un dentifrice, un sourire ultra-brite que les dents gâtées de Jacquouille la fripouille ? Est-il, du reste, si enviable de poser des heures à demi-nue et grelottante, en obéissant aux consignes impérieuses d’un photographe caractériel ? A-t-on le droit de penser que pour commercialiser une chaudière ou un aspirateur, mettre en avant la non-binarité du vendeur n'est d'aucune utilité ?
Ce coup d’arrêt peut faire des émules et mettre, peu à peu, un terme aux hypocrites gages de vertu déployés par les entreprises. Car dans les grands groupes, en même temps que le green washing - démonstration bruyante d’éco-responsabilité - règne, pour le versant sociétal, le woke washing : LGBT, antiracisme, grossophobie, etc.
On croirait voir les douairières d’autrefois décrites par Mauriac : au premier rang à la messe, invitant les curés, flattant les notables, présidant les jurys de rosières, mais traitant par derrière avec mépris leur bonne et leur jardinier. Victoria's Secret, pour réduire ses coûts, fabrique notamment au Vietnam, au Sri-Lanka, en Indonésie et en Chine. En mai 2022, Victoria’s Secret a débloqué 8,3 millions de dollars pour 1.250 ouvrières thaïlandaises licenciées sans indemnités. Mais il a fallu un an de mobilisation pour que ces ouvrières thaïlandaises puissent recevoir leur indemnité de licenciement suite à la fermeture de l'usine dans laquelle elles travaillaient.
Pendant ce temps, la marque, via ses nouveaux mannequins, « génuflectait » devant l’inclusivité. Vouloir jouer sur tous les tableaux ne leur a pas réussi. Une sorte de justice immanente ?
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29 commentaires
Victoria’s secret a parfaitement raison de prendre ses distances avec le wokisme. Car ce sont ces mêmes wokes et militants pour l’écologisme rouge qu’on voit actuellement trouver toutes les excuses du monde à des tueurs d’enfants, à des violeurs qui traînent des femmes nues à l’arrière de leurs pick-up.
Le nazis aussi avaient un discours écologiste sévère et des grandes valeurs sociales, d’ailleurs, déjà à l’époque la presse de gauche s’extasiait devant Adolf Hitler, allant jusqu’à faire de lui « l’homme de l’année 1936 » pour le très gauchiste Times magazine.
Alors n’écoutons jamais les gauchistes, leur seul talent est de réussir à faire croire qu’il sont contre ce pour quoi ils militaient juste avant (immigration massive, la pédophilie, le Hamas…)
Quel magnifique article! A partir de lingeries féminines dénoncer l’hypocrisie les marques de sous vêtement et leurs obsession wokes. A force de miser tout sur la communication elles en oublient ce qui a été leur marque de fabrique . L’arrière boutique mondialiste de ces maisons de luxe par contre n’est pas très « glamour » ! Tous les paradoxes de cette société ;
Les pubs actuelles n’ont plus besoin des messages subliminaux si utiles il y a une quarantaine d’années. Elles s’adaptent à l’avènement d’une France multiraciale, multiculturelle, multisexuelle mais…monoélectrique, avec l’apparente approbation de leur public, devenu majoritairement dépendant d’une pensée unique. Bel avenir en perspective…
« Une initiative qui lui a valu des louanges générales… mais a fait fuir les clientes. » Un bon résumé de nos dirigeants vertueux, croulant sous les louanges des médias de grand chemin, mais détestés par le peuple assommé sous l’amoncellement de taxes destinées à financer leurs lubies.
Quand je vois certaines publicités cela me donne pas du tout envie d’acheter avec des modèles qui n’inspire pas la beauté la délicatesse on voit surtout des prouesses physiques des agitations des danses et des excitations rien de probant qui me font rêver de la douceur de la tendresse de l’humour qui suscite du plaisir et du désir. Mais faut bien comprendre que le business n’a pas cette sensibilité qui suscite de l’émotion
Pauvre « Victoria Secret » qui comme la Reine Victoria, une fois devenue veuve, vivait telle une hermite.
Le magnifique magasin de New Bond Street a vu ses queues de fans du monde entier s’étioler…
Heathrow Airport, sur 5 terminaux, 2 boutiques fermées.
Chute vertigineuse des ventes…
Actionnaires furieux…
Il était temps que le wokisme quitte le navire.
Dans le même « ordre des choses » au sujet des messages transmis par les pubs, il y a en ce moment les messages qui deviennent de moins en moins « subliminaux »: les pubs « anti-blancs » grâce à une alarme, les rencontres entre « genres » avec le train … les voitures électriques avec presque toutes les marques alors que LA NATURE va crever avec l’invasion des éoliennes …
Les civilisations sont en grand danger ! …
Merci, Gabrielle, ce constat me va droit au cœur. J’en ai marre de voir à la TV des publicités à longueur de journée promouvant la diversité, l’homosexualité, les familles monoparentales, la coquetterie des plus de cent kilos, comme si c’était devenu un pourcentage majoritaire…
Yvan Rioufol a eu une belle formule là-dessus : « aujourd’hui, la marge a envahi le cahier »…
Je partage entièrement votre remarque