Synagogue attaquée : France Inter sort la carte de « l’islamophobie »
3 minutes de lecture
Il fallait s’y attendre. Alors que les attentats islamistes et antisémites se multiplient dans toute l’Europe de l’Ouest, France Inter a choisi de faire sa rentrée sous le signe de la lutte contre… l’islamophobie. Logique. Notre audiovisuel public dans toute sa splendeur. Woke et compulsivement xénophile, il blâme les victimes plutôt que les agresseurs.
Pour ce faire, France Inter recevait, lundi matin, un certain Aurélien Bellanger, romancier de son état. Un expert des questions d’islam, donc. « Il y a une islamophobie extrêmement forte qui travaille la société française, et qui est devenue une passion d'intellectuels », a-t-il déclaré, suite à l’attaque de la synagogue de La Grande-Motte, commise par un Algérien pro-palestinien. Selon ce grand spécialiste, notre société serait « malade » d’une haine islamophobe « volontairement attisée » par certaines personnes, sur « un certain nombre de chaînes de télévision ». C’est un peu vague, mais on devine que l’homme n’aurait rien contre la fermeture d’un média ou deux…
Aurélien Bellanger : "Il y a une islamophobie extrêmement forte qui travaille la société française, et qui est devenue une passion d'intellectuels" #le710inter pic.twitter.com/BQp31YdsUn
— France Inter (@franceinter) August 26, 2024
L’inversion des rôles
Aurélien Bellanger est parfaitement à sa place, sur France Inter. Comme tout bon progressiste qui se respecte, le romancier régurgite le discours qu’on attend de lui. C’est désormais une figure imposée. Après chaque attentat islamiste, alors que les cadavres sont encore chauds, il se trouve toujours un ou deux idiots utiles pour exonérer l’idéologie qui arme les terroristes. Tout est fait pour travestir le réel et nous convaincre que les Occidentaux ne seraient jamais les plus à plaindre, pas même lorsqu’on les égorge expressément au nom d’Allah. Il s’agirait, en fait, des musulmans, victimes d’une « islamophobie » occidentale ravivée par chaque nouvelle attaque djihadiste. « L’islamophobie est une source d’anxiété depuis le 11 septembre 2001, déclara ainsi le Pakistan à l’ONU, en mars 2022. Les attaques, les soupçons et la peur des musulmans ont pris des proportions épidémiques. » Comme si les victimes du 11 septembre n’étaient pas les 3.000 malheureux qui périrent dans l’effondrement des tours du World Trade Center mais les musulmans vivant à l’autre bout du monde. L’attentat djihadiste du 7 octobre 2023 en Israël donna lieu à la même rhétorique victimaire : les victimes ne sont plus les Juifs massacrés en masse par le Hamas mais les musulmans américains inquiets « d’une flambée islamophobe aux États-Unis » et « d’une recrudescence de la stigmatisation ». Pauvres petits choux.
Rokhaya Diallo : "quand on est musulman, dès qu'il y a un attentat on prie pour que la personne à l'origine de l'attentat ne soit pas musulmane" - https://t.co/ZvVRrVplRI pic.twitter.com/2ONI5WkiJz
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) January 28, 2022
Même inversion des rôles en France où certains redoutent le djihadisme avant tout pour ses répercussions « islamophobes » et le péril de la « stigmatisation ». « Quand on est musulman, dès qu’il y a un attentat, on prie pour que la personne à l’origine de l’attentat ne soit pas musulmane », osa dire Rokhaya Diallo. La plupart des Français, eux, prient pour la victime de l’attentat. Question de point de vue, sans doute.
Une volonté d’interdire toute critique de l’islam
L’astuce de ceux qui, comme Aurélien Bellanger, usent et abusent du mot « islamophobie » consiste à ne jamais en donner la moindre définition. Ce faisant, ils créent la confusion entre la critique de l’islam et la haine envers les individus musulmans. Or, si la seconde est condamnable, la première est légitime et même nécessaire. Il ne suffit pas de condamner du bout des lèvres « l’islamisme ». C’est bien l’islam, en tant que tel, qui nous pose un problème, et d’innombrables versets du Coran sont là pour le rappeler aux ignorants. Bien placé pour en parler, Salman Rushdie (romancier britannique victime d'une agression au couteau, NDLR) le dit clairement : « Je suis en désaccord total avec ces gens de gauche qui font tout pour dissocier le fondamentalisme de l'islam […] Quand les gens de Daech se font sauter, ils le font en disant "Allahou akbar", alors comment peut-on dès lors dire que cela n'a rien à voir avec l'islam ? » Voilà une question qu’il serait intéressant de poser à M. Bellanger.
29 commentaires
France inter la radio pour les personnes intellectuellement limitées…..c’est tout .
Bon, finalement, rien de neuf à gauche. La culture de l’excuse, toujours et encore.
S’il y a des attentats islamistes, c’est parce que l’islam est victime de l’islamophobie. S’il y a des délinquants récidivistes, c’est parce qu’ils n’ont pas eu la vie facile. Nahel était un petit ange et Traoré une victime. Il faut être indulgent avec les élèves turbulents qui perturbent la classe parce que leur vie est difficile…
Le problème de la gauche c’est qu’elle n’a jamais compris la différence entre se faire respecter et se faire aimer. Elle pense qu’en étant conciliant avec l’islam, on l’assimilera, alors que c’est exactement le contraire. C’est en étant extrêmement ferme, que nous aurons une petite chance de l’assimiler. Idem pour nos élèves turbulents et nos délinquants récidivistes. Mais penser cela, c’est déjà être de droite.
On fait rentrer des millions de musulmans depuis 40 ans et bien sûr nous avons les voitures balais de la grande récuperation de gauche en action .Si ils n’avaient les clients de l’immigration communautaire, ils ne pourraient même pas s’exprimer parce qu’ils ne représentent rien et même plus une idée. Du clientélisme politique et rien que cela.Ce qui leur fait dire n’importe quoi du moment que cela va dans le sens de leur clientèle qui aime entendre dire qu’ ils sont victimes. Les vraies victimes potentielles ne sont plus dans les écoles de la république mais dans des écoles confessionnelles surveillées H24 par les soldats de Vigipirate . On Aimerait bien savoir qui sont les pirates ?
Ce monsieur se présente de façon vraiment démodée.
Je me suis fait la même réflexion, mais dans cette gauche de l’extrême, il est de bons tons de s’afficher débrailler, le cheveu en bataille, cela prouve que l’on a pas besoin d’être présentable pour avoir les bonnes idées progressistes, il n’est qu’a voir le débraillé affiché par beaucoup de députés LFI.
Encore et toujours, propagande nauséabonde diffusée sur les médias d’Etat, financés par le contribuable spolié ! J’aimerais bien pouvoir consulter un tableau où figurent tous les médias, radios, télés, journaux, etc. avec le nombre d’auditeurs, de lecteurs, etc., et avec les subventions accordés à ces médias et autres outils de propagande. Le contribuable aurait-il, par hasard, également le droit de savoir QUI décide de l’attribution, et du montant, de ces subventions ?
L’islam est une religion sans Eglise hiérarchisée qui aurait pu la faire évoluer au fil des siècle, pour l’adapter à chaque époque (tout en en gardant ses valeurs intemporelles), comme ça a été le cas pour le catholicisme.
Le catholicisme a engendré des saints admirables dans leur pratique de la charité, mais aussi les croisades et l’Inquisition, heureusement abandonnées aujourd’hui. Et nous avons gardé la foi, la charité et l’espérance.
Sans Eglise, les croyants ne peuvent que se référer aux textes d’origine. Ils ont plus de 1000 ans pour l’Islam : ils sont totalement anachroniques aujourd’hui.
Bien sûr, il est évident qu’aujourd’hui, l’islam sert surtout de catalyseur pour donner corps et justification à une revendication communautariste politique. Une façon de se reconnaître, sous un même drapeau. Pour cela, les religions étant fondées sur des dogmes, elles n’ont pas à être justifiées. C’est très commode.
Parlons alors de « juifophobie ». Qu’importe la sémantique, si le racisme (qui a le plus souvent été d’extrême gauche dans l’Histoire) est combattu.
Ça suffit
Il est évident que tous les musulmans ne sont pas des terroristes, mais depuis plusieurs années déjà,on s’aperçoit que tous les terroristes sont des musulmans,et c’est factuel. D’ailleurs pour que cette dame prie pour que ne soit pas un musulman quand il y a attentat prouve très bien qu’elle est conscient e des faits et du problème et qu’elle craint pour son idéologie.
Pourquoi une société ( admettons un état souverain disposant d’une justice libre et indépendante) ,qui se dit contre les violences faites à toutezétatous , pour le dialogue constructif et l’amitié entre tous les peuples de la Terre , laisse se développer ce tsunami d’islamophobie pure et gratuite ?
Apparemment, cette R. Diallo, islamophile, n’a pas bien entendue les prêches de l’imam de la mosquée de des Bleuets à Marseille sur le statut inférieur de la femme !
France-Inter a encore déniché un intellectuel hors-pairs ! Sera-t-il le futur humoriste ? A ce niveau là, il est peut probable que cela se soigne !
L’écrivain Aurélien Bellanger dénonce une forte “islamophobie” dans notre société, une “laïcité dévoyée” et un racisme à gauche ( propos salués par le CCIE, ex-CCIF dissous en France pour propagande islamiste)
Il y a beaucoup trop d’écrivains en France par les temps qui courent!
France-gauchos payé par nos impôts .