Tavistock : Révélations sur la clinique controversée pour enfants trans 

dysphorie du genre transgenre

Comme annoncé à l’été 2022, la clinique Tavistock, spécialisée sur les questions d’identité sexuelle, doit fermer ses portes au printemps prochain. Alors que de nombreuses interrogations demeurent autour de ce centre controversé, la journaliste de la BBC Hannah Barnes publie Time to Think (Temps de réfléchir), un ouvrage qui revient sur les racines de ce scandale médical.

Autisme et dépression

L’enfer est pavé de bonnes intentions… Sous couvert de venir en aide aux enfants, le Tavistock Centre, au cœur de Londres, s’est transformé en une véritable « usine à trans ». Épinglé par le service de santé britannique qui juge « épouvantables » les traitements infligés aux enfants, la clinique doit être fermée très prochainement. Mais la lumière doit encore être faite sur cette affaire. À partir des témoignages de médecins et patients, Hannah Barnes s’intéresse aux causes de ce scandale. Au fil des 460 pages, on apprend que les médecins du centre ont ignoré, sciemment, qu’une écrasante majorité (si ce n’est la quasi-totalité) des enfants suivis présentaient des troubles autres que la dysphorie de genre qui auraient pu expliquer leur détresse.

En effet, un audit réalisé en 2020 auprès des jeunes patients de la clinique révèle « qu’il était très rare que les jeunes admis à la clinique n’aient pas de problèmes associés ». Troubles de l’alimentation, automutilation, dépression, abus sexuels, problèmes familiaux… Parmi les enfants suivis, 35 % présentaient des troubles autistiques alors même qu’au sein de la population britannique, le taux de prévalence est inférieur à 2 %. De même, près d’un patient sur quatre avait déjà été suivi en unité de soins, contre moins de 1 % de la population générale. Tous ces signaux auraient dû alerter les professionnels de santé. Mais seules quelques voix se sont élevées. Le docteur Anna Hutchinson, qui craignait de « contribuer à un scandale médical », confie à Hannah Barnes avoir interrogé ses collègues : « Est-ce que les traumatismes passés de ces enfants [et autres troubles] pourraient expliquer pourquoi ils veulent s’identifier à un genre différent ? » Comme elle, certains appelaient à la prudence.

Pression pour administrer des bloqueurs de puberté

En vain. La clinique continuait de considérer la dysphorie de genre comme la pathologie centrale de ces jeunes patients et non comme une conséquence collatérale. S’ensuivait, après un bref entretien, une mise sous traitement. « La pression pour prescrire des bloqueurs de puberté est alors devenue plus intense », note Hannah Barnes. Ces traitements, dont les effets secondaires restent encore incertains, étaient pourtant présentés comme « totalement irréversibles, sans effet négatif ». À écouter le personnel du centre, les bloqueurs de puberté ne seraient qu’un « bouton pause » pour permettre au jeune de réfléchir sur sa volonté de changer de sexe. L’ennui est que dans la plupart des cas, ces bloqueurs de puberté ont davantage permis une confirmation de l’identité trans plutôt qu’un temps de réflexion et ont ensuite ouvert la voie aux traitements hormonaux.

Derrière cette course à la transition se cache, en réalité, une forte pression idéologique. Beaucoup racontent avoir craint « d’être étiqueté transphobe ». Mais surtout, Hannah Barnes souligne la forte influence exercée par les membres de Mermaids. Selon le récit de la journaliste de la BBC, cette association qui œuvre pour les droits des enfants trans poussait le personnel médical à prescrire des bloqueurs de puberté. L’un des médecins explique, par exemple, avoir été « attaqué pour avoir simplement essayé de s’arrêter et de réfléchir avec les enfants ». Cette organisation controversée fait aujourd’hui l’objet d’une enquête publique par la Commission des associations qui a « identifié des préoccupations concernant sa gouvernance et sa gestion ».

Ces pratiques « épouvantables », loin d’être anodines, ont brisé les vies de centaines de jeunes. Des enfants ont été abandonnés aux mains d’adultes, censés les aider, mais qui ne se sont jamais souciés des risques. Keira Bell - admise pour dysphorie de genre au Tavistock Centrer, qui a subi un traitement hormonal et une double mastectomie, avant de le regretter – en est le cas le plus emblématique. Comme elle, Harriet a aujourd’hui le sentiment de « se réveiller d’un cauchemar ».

Picture of Clémence de Longraye
Clémence de Longraye
Journaliste à BV

Vos commentaires

27 commentaires

  1. Comment des « médecins » peuvent-ils se prêter à de telles horreurs? Une majorité de confrères désapprouvent certainement, bien qu’on ne les entende guère à ce sujet…

  2. Il m’arrive régulièrement de passer devant cette « clinic », voisine de la statue de Freud… Ça va encore m’arriver cet après-midi d’ailleurs.
    L’animosité ressentie y est palpable, des gardes du corps sont maintenant discrètement présents afin de protéger les quelques personnes toujours en activité.
    Disparues les belles limousines de luxe, pour faire place à des véhicules moins ostentatoires, car « on » ne craint plus de demander ouvertement d’où venait tout ce fric.
    L’énormité du scandale n’a d’égal que les dégâts produits et qui sont irréparables, au point qu’on ne craint plus de mentionner les morts.
    Ce n’est que le début…

  3. Il y a une pourriture dans notre monde occidental : entre les réseaux pedocriminels qui foisonnent et l’idéologie trans, des enfants sont massacrés
    Cela n’a pas l’air de gêner toutes ces bonnes associations de défense de …ceci ou cela
    Il va quand même falloir stopper tout ça

  4. Les médecins de la mort nazis seraient ils de retour. Ce qui fut le summum de l’horreur du siècle passé semble avoir été dépassé présentement. Effet de wokisme certainement.

    • Ce n’est plus une question : je crois que l’on peut affirmer cela : génocides, avortements, études sur des tissus humains, euthanasie, utilisation d’organes humains, expériences médicales et pharmacologiques obligatoires sur les populations, fermes à enfants, racismes, selon sa nouvelle définition à savoir christianophobie, russophonophobie , sexgénéticophobies (néologismes , bien sur)…
      Le tout associé aux confinements, suppression de la liberté d’expression…

  5. Les drogués, les pédophiles, envahissent la normalité. Ils rendent ces jeunes tourmentés, alors qu’à la puberté se distingueront normalement leur orientation. On parle d’euthanasie comme d’un filme. Nous marchons sur la tête. Sommes-nous encore une civilisation saine de corps et d’esprit , j’en doute. La seule chose dont je suis sûr c’est l’argent qui pourrit tout.

    • « Les drogués, les pédophiles, envahissent la normalité. » Plus précisément, Les drogués, les pédophiles, envahissent la normalité politico-médiatique.

  6. Les plus responsables sont les parents !!!! La clinique le fait pour l’argent …en tant que mère j’aurais demandé à mes enfants de patienter jusqu’à leur majorité !!! tous ces gamins sont demandeurs la plupart du temps parce que c’est la mode et pour peu qu’ils ressentent un « probable » malaise on leur cède !!!!je trouve çà criminel .

    • Vous ne semblez pas saisir la puissance du lobby trans. Les traitements bloqueurs de puberté peuvent être pris pas les enfants sans le consentement de leurs parents dès lors qu’un médecin donne son accord. La justice avait condamné ce centre Tavistock, puis cassé le jugement en appel (selon une jurisprudence relative à la contraception / l’IVG) et la cour suprême refuse d’examiner, donc c’est entériné.

    • Le problème est qu’ils voient trop de conneries sur les réseaux sociaux et internet. Alors suffit que l’enfant soit capricieux. Précisons aussi que tout ceci est quasiment inexistant chez les enfants pratiquant une activité physique ou sportive quotidienne ou ceux qui assistent leurs parents sur leur lieu de travail tels les enfants d’agriculteurs.

  7. Et les parents dans tout cela ??? Il s’étaient où???
    Démolition, destruction de civilisation .Réveillez vous .

  8. C’est le cas de le dire : « Lâchez leur la grappe ». Ces enfants incertains le sont autant que les autres ados.

  9. Les bloqueurs de puberté il faut le savoir, agissent au niveau de l’hypothalamus, et on ne joue pas impunément avec cette glande cérébrale.

    • Et sans doute sur l’hypophyse et la posthypophyse (La posthypophyse libère la vasopressine et l’ocytocine, si mes souvenirs sont exacts).
      (La puberté débute dans l’hypothalamus qui stimule l’hypophyse.)
      Donc, je vous rejoints : on ne joue pas impunément avec cette glande cérébrale;

      • D’autant plus que toutes les glandes jouent ensemble et que toucher à l’une d’elles déséquilibre l’ensemble de l’édifice.

  10. Euthanasie et enfants transgenres …même combat
    A vouloir des changements de société à ce point radicaux nous allons droit dans le mur et la démolition totale d’une civilisation. Quel avenir i à entrevoir pour des enfants ? Quelle femme potentiellement mère mettra au monde sans état d’âme un bébé dans de semblables perspectives ?
    Ce que nous subissons actuellement n’apporte aucune sécurité et encore moins la paix nécessaire à la construction d’un être humain. Les couples dit – on ne vivent plus ensemble et les femmes ne veulent plus d’enfants.

  11. Tous ces s… qui jouent avec la santé des enfants et tous les politiques ou membres d’associations qui encouragent ces pratiques scandaleuses devront un jour rendre des comptes. Et le plus tôt sera le mieux.

  12. L ‘ Institut Tavistock dont l ‘ objet est principalement l ‘ étude du comportement et manipulation des masses est souvent représenté comme un élément devant conduire à un « nouvel ordre mondial » .
    On voit déjà le résultat .

  13. La propagande faite dans les médias et les écoles auprès des enfants et adolescents les incitant à choisir leur genre indépendamment de leur sexe biologique joue un rôle nuisible dans cette tragédie. Ceux qui sont mal dans leur peau pour une ou plusieurs des raisons évoquées entrevoient dans le changement de sexe une solution possible à leurs problèmes existentiels, au même titre que la fuite dans la drogue ou dans d’autres addictions, avec des conséquences encore pires car souvent irréversibles. La responsabilité des gouvernements ou organismes les incitant à ce choix est tout bonnement criminelle.

  14. Voilà ou nous mène ces dépravés . Ils doivent payer cher pour leurs crimes . Voyons si la presse dénonce ce scandale , tout le monde doit savoir comment une minorité brise la vie de nos enfants .Pauvres petits laissé aux mains de ces barbares du bistouri .

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