[Témoignage] « Il n’est pas admissible que, pour ses idées, en France, on puisse être agressé »

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Hier, en fin d'après-midi, Tao Lepoivre-Fuertes, jeune militant du Rassemblement national de la jeunesse, a été agressé violemment, à Toulouse, par des antifas qui l'ont reconnu.

Cette agression survient après de multiples agression de militants, comme la violente attaque subie par les frères Le Camus à Bordeaux, dont BV avait couvert le procès. « Il n'est pas admissible que, pour ses idées, en France, on puisse être agressé, menacé », nous dit ce jeune militant que BV a pu faire témoigner en exclusivité.

Jordan Florentin. Tao, tu es militant du Rassemblement national de la jeunesse et membre de l’UNI. Peux-tu nous raconter l’agression dont tu as été victime, hier ?

Tao Lepoivre-Fuertes. Je suis en effet membre du RNJ, mais plus de l’UNI. J’ai monté le syndicat de La Cocarde, un syndicat étudiant patriote. Cela n’a pas plu aux antifas. Ils nous ont insultés et menacés toute la journée, jusqu’à ce que mes camarades doivent quitter la faculté. À ce moment-là, j’étais en cours, et quand je suis sorti, mes camarades étaient partis et je ne me suis douté de rien. Je suis allé faire des courses, et en allant chez une amie pour travailler, deux personnes m’ont regardé de manière haineuse, et je me suis dit qu’il y avait un truc. J’ai continué à avancer, les deux hommes se sont retournés. J’ai compris que ça ne sentait pas bon.

Ils se sont mis à courir et m’ont frappé dans le dos avec un poing américain. J’ai une blessure ouverte derrière le crâne. Ils m’ont également frappé sur l’oreille et, comme je me suis retourné, j’ai également été blessé sur le haut du crâne.

J. F. Des pompiers ont dû intervenir…

T. L.-F. Je remercie la providence, car au moment où j’ai commencé à me faire agresser et me faire traiter de sale facho, j’ai essayé de me défendre, mais je n’étais pas prêt. A ce moment-là, une voiture de pompiers est passée et s’est arrêtée. Un pompier en est sorti et mes agresseurs sont alors partis en courant. Le pompier m’a porté les premiers soins, il a regardé mes plaies et a appelé rapidement une ambulance. La police est aussi intervenue. En dix minutes, j’étais pris en charge et j’étais dans l’ambulance en direction de l’hôpital.

Je suis encore sous le choc, et je ne m’attendais pas à autant de violence, je suis quelqu’un qui débat, toute la journée j’ai débattu avec la gauche. C’est grave d’en arriver à cette violence. Ils m’ont attaqué car je suis un militant patriote. Leur but, c’est de faire mal, ce n’est pas de parler. C’est pourquoi Julien Léonardelli, qui est responsable départemental du Rassemblement national en Haute-Garonne, a demandé au préfet la dissolution de ces groupes d’extrême gauche. J’espère qu’il y aura des résultats, malheureusement c’est très compliqué.

J. F. Vous avez déposé plainte, connaît-t-on l’identité de ces individus ?

T. L.-F. Le plus probable est que ce soient des antifas. Des antifas du Collectif populaire et progressiste et d’Aurora se sont vantés d’avoir empêché le lancement de La Cocarde Toulouse. Ils n’ont pas précisément revendiqué mon agression.

J. F. Cela pourrait-il te décourager de militer ?

T. L.-F. Au contraire, cela me conforte dans mes idées. La violence vient de l’extrême gauche, et je me dis que le 9 juin prochain, je serai encore plus déterminé pour voter et faire voter pour Jordan Bardella. L’important, ce sont les européennes de 2024 et la présidentielle de 2027 avec Marine Le Pen, si on veut vraiment arrêter ce cercle de violence qu’il y a dans notre ville. Certaines militantes de chez nous sont traumatisées par ces violences et auront des répercussions dans leur vie scolaire et personnelle. Il n’est pas admissible qu’en France, on puisse se faire agresser en raison de ses idées. Il faut militer et voter. Je continuerai, je ne vois pas pourquoi je devrais m’arrêter de défendre mes idées

J. F. Merci beaucoup, Tao, pour ce témoignage. Au nom de la rédaction de Boulevard Voltaire et de ses lecteurs, nous t’apportons notre soutien. La violence n’est pas tolérée de quelque côté politique que ce soit, et envers qui que ce soit.

Jordan Florentin
Jordan Florentin
Journaliste à BV

Vos commentaires

31 commentaires

  1. Nous ne sommes pourtant pas dans la Russie de Poutine dont le régime est fustigé par les médias mainstream Mais dans la France de Macron . C’est la France des milices dans des centre ville qui agressent des gens pour leurs opinions .Pendant que d’autres endroits sont maintenus sous la coupe de dealers et d’islamistes. L’ordre règne en France selon Darmanin . C’est l’ordre islamistes gauchiste !

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