Tenues des athlètes pour les JO 2024 : Élégance 0 – 1 Idéologie

JO 2024 tenues sportifs drapeau français

Les Jeux olympiques de Paris 2024 débuteront le 26 juillet prochain. Près de 840 athlètes français prendront part à la compétition dans l’espoir de décrocher une médaille. Pour l’occasion, ils seront habillés par Le Coq sportif.

La marque créée en 1882 est chargée de la fabrication des tenues que porteront les sportifs tout au long du tournoi, au village olympique, dans l'exercice de leurs disciplines et sur les podiums. Leur conception a été confiée au designer Stéphane Ashpool. Le mardi 16 janvier, il était sur le plateau de l'émission Aux Jeux citoyens ! pour en parler. Il explique : « Quand j’ai rencontré les athlètes, ils m’ont dit : on veut être élégant, on veut être moderne, on veut être confortable. » Résultat : un survêtement molletonné blanc cassé avec un bouton pression (très chic, le bouton pression !) est sorti des usines auboises de l’enseigne.

L’identité française gommée

Carole Gaessler, animatrice du programme, interroge ensuite le directeur artistique de la délégation française sur sa réinterprétation des couleurs bleu, blanc, rouge. Il répond : « On a réinterprété le drapeau, évidemment. » Évidemment ? Ce n’était pas franchement évident, mais évidemment, il y a une explication : « On a créé des nouvelles teintes, elles viennent fusionner et représenter la mixité des corps, des athlètes et de notre France métissée. » Estomper les couleurs de la France pour faire la part belle à la diversité, voilà l’idée. Derrière ce drapeau français « brisé », il n’y a pas qu’une recherche esthétique mais bien la promotion d’une idéologie. Stéphane Ashpool n’est pas qu’un artiste, c’est aussi un penseur et un censeur. Les tenues qu’il a dessinées doivent faire passer un message.

Elles racontent que le drapeau français ne serait pas un étendard qui rassemble, qu’il faut donc l’atténuer, le gommer, pour qu'il soit plus tolérable, plus inclusif. Est-il trop patriote ? Sans doute, et en France, le patriotisme, même lors d’une compétition sportive internationale, est mal vu.

Pourtant, en règle générale, les sportifs sont fiers de leur drapeau. Lorsqu’ils remportent un titre, ils vont chercher un étendard pour s’enrouler dedans. Les terrains de sport sont, d’ailleurs, les derniers endroits où il est possible de brandir un drapeau tricolore sans être traité de facho, où l’unité française est palpable. Le Coq sportif veut donc effacer cela ? Sur les 1.060 modèles imaginés par le designer, aucun ne fera clairement référence aux trois couleurs symboles de la France.

Un style à gommer

En mélangeant les teintes, le designer rend (volontairement ?) l’identité française vaporeuse. Ces ensembles pourraient être ceux de la Grande-Bretagne, des États-Unis, de l’Australie, de la Croatie ou de la Corée du Sud, ils n’ont rien de français. Alors que les Jeux olympiques se déroulent en France, à Paris, une version un peu plus « cocorico » n’aurait pas fait scandale, mais l’idéologie a une nouvelle fois pris le pas sur le bon sens.

Quant au style, n’en parlons pas… Avec ses bobs, ses blousons teddy, ses survêtements larges et ses tee-shirts difformes, la collection Jeux olympiques de la marque au coq est bien loin des standards de l’élégance à la française. Sans remonter à des temps antiques, il fut un temps où les tenues olympiques des Français étaient à la fois adaptées à la pratique sportive et chics (le fameux style sport-chic). À Pékin en 2008 et à Rio, en 2016, les ensembles portés par les athlètes avaient particulièrement séduit.

Tout n’est heureusement pas perdu. Dans cette affaire de tenue, il reste une inconnue : comment les Français seront-ils vêtus lors des cérémonies d’ouverture et de clôture de la compétition ? Par bonheur, les pièces que porteront les sportifs tricolores lors de ces deux événements ne sortiront pas des ateliers du Coq sportif. Elles doivent être dessinées par la maison Berluti. La marque du groupe LVMH confectionnera des costumes sur mesure et s’attachera à « faire rimer élégance et performance » pour que « tous les membres de la délégation, paralympiques comme olympiques, se sentent pleinement ambassadeurs de leur pays et symboles de l’élégance française »comme annoncé par le directeur général de Berluti, Antoine Arnault, en novembre dernier.

Pour les résultats sportifs, il faut attendre, mais pour ce qui est de l’allure, nous savons désormais que nous ne serons pas totalement ridicules. C’est déjà ça !

Vos commentaires

32 commentaires

  1. S’il n’y avait que la tenue! Sir les 16 « athlètes » de la photo, j’ai compté 4 Européens… Y a-t-il seulement un Français de souche?

  2. Petite rectification: ce n’est pas le Coq Sportif « qui veut ça »; c’est M Stéphane Ashpool, le « designer ». Cette nuance est de taille.

  3. Notre président a bien eu le toupet de changer le bleu de notre drapeau, alors pourquoi se gêner et ne pas estomper nos trois couleurs sur les oripeaux des sportifs ?

  4. Ils font tout pour rendre la bannière tricolore invisible , c’est trop patriote pour certains sportifs issus … qui ne se reconnaissent Français que dans la victoire mais la tête est ailleurs .

  5. La photo annonce la « couleur », si je puis dire. Une marque à éviter pour ce qui me concerne. On peut compter sur les italiens pour faire preuve de bon gout « à la française »…

  6. Ou comment diluer (estomper) un peu plus les couleurs du drapeau français ! Sur la photo, on ne peut pas dire que la joie et la fierté soient au rendez-vous sur les visages des athlètes !

  7. Ce qui est absolument vrais concernant l’horreur et les couleurs de ses survètements qui ne représente pas la France(normal quand ont regarde comment est habillé ce type)et la photo sur 16 personnes 13 sont des migrants et seulement 3 Français,ce qui est sur ils ne vont pas faire de concurrence à BVMH

  8. Qui est ce Stéphane Ashpool encore un qui n’aime pas la couleur de notre drapeau et pouquoi changer tout les quatre ans de tenue

  9. çà ressemble à une mauvaise lessive sur vêtements  » made in china » – on est très très loin des codes de l’élégance à la française et du bon goût du pays de la  » haute couture » !
    Mais bon, çà va avec le reste… plus çà va, moins çà va !

  10. Après avoir fait naufrage, le navire JO France va doucement s’enfoncer dans la vase de l’idéologie gauchiste et disparaitre des mémoires. Au mois de juillet prochain, si ne voulez pas polluer vos esprits, évitez Paris et éteignez vos écrans. Cette mascarade ne mérite pas votre attention.

  11. Une fois de plus, le con-tribuable français spolié v a payer des sommes débiles pour ces JO. Mais, ces sommes faramineuses ne serviront même pas à mettre en valeur la vraie France, mais pour mettre en lumière les minorités, le wokisme, la créolisation, etc. Par contre, pour financer tout ça, on spoliera encore et toujours le mâle blanc qui se lève le matin pour aller bosser et qui … n’a même pas le droit d’utiliser sa voiture à Paris pour se rendre au boulot. Cherchez l’erreur.

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