TF1, BFM TV, 20 minutes… ces médias qui n’aiment pas les enfants

En 2024, l’indicateur conjoncturel de fécondité s’élevait à 1,62 enfant par femme. Un chiffre historiquement bas, le plus bas enregistré en France depuis 1919. Les causes sont diverses et variées (absence de politique familiale, augmentation du coût de la vie…). Parmi elles, sans aucun doute, un effet de mode dû à un matraquage médiatique antinataliste. Dans la presse, les enfants sont présentés comme étant coûteux, contraignants et usants. Pour preuve, quelques exemples récents.
Le 19 mars dernier, 20 Minutes publiait un article intitulé « Avoir un bébé va vous coûter 260.000 euros en vingt-cinq ans ». Dans le texte, les mots « marmot » et « chiard » sont employés en lieu et place du terme « enfant ». Le papier se veut cool et un brin subversif, il est parfaitement dans l’air du temps. Pour démolir la famille, rien de mieux qu’un ton familier, apparemment.
Une vision orientée…
Deux jours plus tard, TF1 s'intéressait au regret maternel. Sur son site, la une explique le phénomène : « Si elles ne rejettent pas leurs enfants, les femmes qui regrettent d'être mères se sentent ainsi prisonnières, elles regrettent leur corps sans marques, leur insouciance et ont l'impression de ne pas être totalement accomplies, notamment parce que leur carrière professionnelle (hélas) en pâtit. »
Le 25 mars suivant, un autre aspect négatif de la parentalité est exposé par BFM TV. La chaîne d’information en continu relaye un sondage OpinionWay pour la fondation Apprentis d'Auteuil indiquant que 55 % des parents interrogés estiment qu'élever un enfant, c'est difficile, et que 45 % ressentent parfois l'envie de fuir.
En moins d’une semaine, tous les « mauvais » côtés de la parentalité ont été mis en avant par des médias de grande écoute. Cela n’est pas un hasard. Il y a en France, et dans de nombreux autres pays occidentaux, une tendance à la « maternophobie », comme l’explique Gabrielle Cluzel, auteur de Yes Kids, dans un entretien signé BV.
À ce sujet — [ENTRETIEN] « L’extinction de la maternité est la forme la plus aboutie de cancel culture »
Partout, les enfants sont pointés du doigt. Les témoignages de ceux qui en ont et qui s’en plaignent pleuvent et sont valorisés, tandis que les autres sont passés sous silence ou décrits comme démodés. La manière dont est écrit l’article de 20 Minutes en est une preuve. Un effort sémantique a été fait pour ringardiser la famille et le désir d’enfant.
Autre façon de procéder : les enfants sont mis dans la balance avec des animaux de compagnie, l’achat d’une maison, des occasions de voyage, une carrière professionnelle de haute volée… La manœuvre est habile. Ainsi déshumanisés, les enfants sont plus aisément critiquables, voire détestables.
… et erronée
Ne nous mentons pas, avoir des enfants n’est pas une sinécure. Cela engendre, effectivement, des frais (crèche, école, activités…), oblige à s'organiser pour aller au restaurant ou en vacances et peut être une incroyable source de fatigue et d'anxiété (cris, pleurs, Parcoursup…). Mais n’est-ce que cela ?
Un sondage IFOP pour Forum Viva, paru le 19 mars dernier, démontre bien que non. Les chiffres publiés par l’institut de sondage révèlent, notamment, que 90 % des Français considèrent que l’arrivée d’un enfant apporte pour les parents concernés du bonheur dans leur vie et qu’en cas de coup dur, les Français se tourneraient d’abord vers la famille (73 %). Nul ne vit avec des enfants comme sans, et contrairement à ce que certains titres laissent entendre, heureusement !

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61 commentaires
Tous ces « maternophobes » mourront comme leurs animaux de compagnie , dans l’indifférence générale .
D’autres médias aussi. Service dit : public , qui n’est pas en reste. Ils « obéissent » à l’idéologie ( encouragée ) subventionnée, progressiste. Leur mantra : » est-ce bon pour la planète ? » , « mon bilan carbone ! » etc ( ce qui n’empêchera pas nombre de bobos progressisto-écolo-wokes de prendre l’avion pour aller passer une fin de semaine à Barcelone, Majorque etc ).
Je n ai plus d enfant. Je vais crever seul comme un con!
Faut pas exagérer.
Ces journaleux enfantphobes oublient qu’ils ont été des enfants…il est vrai qu’on aimerait que certains n’aient jamais vu le jour !
sans doute les enfants coûtent de l’argent à élever, mais j’aimerai bien qu’on parle de qu’ils apportent à la vie de leurs famille – Moi qui suis grand mère, je suis aussi nounou des enfants des autres, et non seulement ma vie est pleine de rires et de joies, mais en plus j’ai le plaisir de transmettre ce que j’ai reçu moi même, et c’est un immense plaisir de se dire que ce que l’on appris va se perpetrer . Je plaind tout ces jeunes gens qui pensent qu’ils » s’accomplissent » dans une vie professionnelle intense, c’est faux, quand cette vie là s’arrête, parcequ’elle s’arrête un jour, ils se retrouveront seuls, inutiles, désséchés, vidés, et lorgnerons vers les quelques relations qu’ils auront peut être qui auront eu une descendance qui va encore occuper et illuminer leur vie ! je vois déjà aujourd’hui ce genre de regard vers moi lorsque je vais au parc avec les petits, je vois des gens seuls, tristes, qui trottinent sans but dans les parcs de la ville….
… va se perpétuer », « perpétrer » signifiant « commettre un acte criminel »…
Ce n’est pas si grave à long terme que cela puisque les bobos anti bébés ne se reproduiront pas !
Malheureusement, entre temps, les restants que nous sommes seront submergés !
Comme pour la livraison des repas à domicile , ce seront d’autres qui feront des enfants !! Et cela a bien commencé déjà !!!
Ne plus vouloir faire des enfants est une construction intellectuelle contre nature. Cela a toujours existé de façon marginale dans cet occident hédoniste et égoïste. Le problème c’est que cette mentalité mortifère a été favorisée par un président irresponsables en massacrant la politique familiale et des écologistes apocalyptiques qui entretiennent une peur de l’avenir. La nocivité de la gauche est à son acmé en programmant ainsi la disparition de nos peuples. Pendant ce temps d’autres sont épargnés par la maladie et acceptent la loi naturelle, le désir de se reproduire commun à tout le monde vivant.
Normalement, les humains prennent conscience de leur statut de mortel avant l’âge adulte. Certains semblent cependant ne pas opérer cette évolution psychique et rester au stade de la jeunesse éternelle de Peter Pan (mais sans pouvoir voler), stade où avoir des enfants paraît une totale incongruité. Attention à ne pas quitter trop tard le pays imaginaire de la fée Clochette, particulièrement pour les femmes, qui ne restent pas fécondes bien au-delà de la quarantaine.
Les enfants, c’est la VIE, même si on n’a plus de patrimoine à leur transmettre, ce sont eux qui referont le monde. Alors ne laissons pas à d' »autres » le soin de repeupler la France.
Forcément la majorité des journalistes femmes de ces médias préfèrent incontestablement vivre » leur vie parisienne » faites de plaisirs et de loisirs avec tout le tralala qui va autour plutôt que de rentrer tôt à la maison pour faire apprendre les leçons à l’aîné et donner le biberon à la petite dernière.
Avoir des enfants c’est une joie immence de les voire grandir c’est que du bonheur pour les parents,et partir en vacances avec eux,manger à table à 4,5 ou 6 c’est cela la famille et devenir grand parent c’est l’aboutissement suprème.
De la maternité et de … la pénibilité d’élever des enfants, ce sont les femmes qui n’ont pas d’enfants qui en parlent le mieux …….
Très juste .
J’aime les enfants et je ne me prend pas la tête avec ces « chaînes »!
Intéressant