The Great Reset, c’est comme le Port-Salut : c’est écrit dessus
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Tout comme le plus grand tour du diable était de persuader le monde qu’il n’existait pas, il convient aux promoteurs du Great Reset de laisser croire qu’ils ne sont pas sérieux au sujet de leur plan, même si tous les détails sont précisés dans COVID-19:The Great Reset, publié par Klaus Schwab, le fondateur du Forum de Davos. « La pandémie représente une rare et étroite fenêtre d’opportunité pour réfléchir, réinventer et réinitialiser notre monde. » Voilà ce qu’a dit très sérieusement Klaus Schwab, le 7 août 2020. Alors pourquoi, étant donné le poids de la preuve, tant de pédants pensent que tout cela est faux ?
La première raison est la lâcheté - ou l’abattement. Personne ne veut croire que la menace totalitaire est au coin de la rue parce que c’est une pensée effrayante que beaucoup refusent. Dans les années 30, par exemple, beaucoup de commentateurs supposément intelligents et informés ont nié l’idée que le drôle de petit homme à moustache qui installait son pouvoir en Allemagne présentait une réelle menace. Bien qu’il eût écrit exactement ce qu’il avait prévu dès 1925 dans un manifeste appelé Mein Kampf.
La deuxième raison est le « bon ton » politiquement correct. Être de « bon ton », une posture de gauche, copiée par une droite disons spongieuse, pour invalider tout parler vrai.
La bonne nouvelle c’est que Philippe de Villiers*, figure de droite présidentiable, vient de descendre dans l’agora avec rien de moins qu’un appel à l’insurrection en jouant la carte de Londres et de Moscou contre Bruxelles et la gauche américaine mondialiste de Biden.
La Grande Réinitialisation - qui ne comprend rien de moins que l’abolition de la propriété privée - représente une prise de contrôle totalitaire par une petite élite puissante, oppressive et non élue qui nous laissera tous appauvris, miséreux et privés de notre liberté.
Les Verts avaient déjà lancé, avec la peur du réchauffement climatique, l’agenda environnementaliste (qui n’a rien à voir avec la sauvegarde de l’environnement), comme ils contestaient, dans les années 80, le roll back de Reagan contre l’empire du Mal, avec la peur de l’hiver nucléaire brandi par des pacifistes qui craignaient plus les fusées Pershing américaines que les SS-20 soviétiques.
Le « changement climatique » n’est pas une conspiration. « Personne ne s’est assis dans une pièce sombre et enfumée pour planifier ce genre de choses », comme dit le journaliste James Delingpole. C’est un « opportunisme convergent ». Les capitalistes subventionnés (crony capitalists), les écologistes barjots en cilice (hair shirt eco loons), les gauchistes radicaux (left-wing radicals), les politiciens véreux (shyster politicians) et les scientifiques douteux (dodgy scientists) ont tous des raisons personnelles très différentes de s’impliquer dans ce projet douteux. Mais « il s’agit d’un plan qui est intégré partout — dans les plans stratégiques des gouvernements locaux, dans les discours des Premiers ministres, lors de conférences des Nations unies, comme les événements annuels de la COP, comme celle de Paris dont le président Trump s’est raisonnablement retiré parce qu’il reconnaît un rat lorsqu’il en sent un… ».
La pandémie de 2020 a été saisie comme la crise que les mondialistes ne gaspilleront pas, comme, sous Mitterrand, nous avons eu le Vive la crise, orchestré par Antenne 2, Libération, Yves Montand et Christine Ockrent en prélude à la désindustrialisation. Ce qui change, c’est que nous sommes avertis. La Grande Réinitialisation n’est pas une théorie du complot, c’est bien plus grave que ça.
* Philippe de Villiers, Le Jour d’après, Albin Michel.
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