Thomas Enders, un retraité en or

Une grande nouvelle pour tous les gilets jaunes, qui vont l’apprécier à sa juste valeur !

Après l'affaire Carlos Ghosn, la saga des retraites dorées et beurrées sur les deux côtés de la tartine se poursuit...

Thomas Enders, actuel patron d’Airbus, prend sa retraite et, pour éviter d'être sur la paille, et craignant sans doute une hausse de la CSG - on ne sait jamais -, part avec un très modeste chèque de près de… 37 millions d’euros. SIC !

Certes, le gouvernement trouve cela (comme moi) inadmissible, mais si je ne peux que clamer mon indignation en ma qualité de citoyen, voire d’ex-député, je crois savoir que le gouvernement dispose toujours de certains moyens au sein du conseil d'administration d’Airbus.

Dans ces conditions, il ne suffit pas de s'offusquer dans les médias ! Le gouvernement doit agir pour s'opposer à cette faute politique qui ruine la confiance des citoyens dans toute justice sociale, elle décrédibilise tout le système économique et politique qui aboutit à ces excès !

Cette retraite chapeau est un pousse-au-crime qui va faire monter la colère de tous ceux qui ont trimé pendant tout une vie et ne perçoivent que mille euros, et souvent moins.

Le président de la République peut poursuivre sa politique spectacle avec force couvertures médiatiques, la décision d'Airbus est et sera pour lui un coup de Jarnac dont il ne se relèvera pas s'il ne la dénonce pas et ne s'y oppose fermement.

L'esprit civique de Louis Gallois - prédécesseur de ce « Môsieur » Enders - , qui avait refusé une prime variable d'un million d'euros et ne demandait que le salaire qu'il percevait à la SNCF, n'a visiblement pas prospéré à Airbus…

"L'exécrable faim de l'or" justement fustigée par Virgile dans l’Énéide les perdra, et je le dis d'autant plus fortement que je suis un élu de droite !

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