Thomas Joly effondré le jour de la cérémonie d’ouverture : séquence émotion

capture d'écran X France2
capture d'écran X France2

Les cérémonies liées aux JO n'en finissent plus de ravir les français. La chorégraphie sautillante d'Emmanuel Macron semblait avoir mis un terme définitif aux festivités. Et chacun de ranger drapeaux et pop-corn. Surprise ! Dans la journée de dimanche sortait une vidéo déchirante montrant Thomas Joly, le jour-même de la cérémonie d'ouverture. Un drame en un seul acte tourné en décor naturel, sans chichi, ni plumes. Les aficionados ressortent le pop-corn du placard.

La séquence nous ramène à l'origine des temps : le 26 juillet de l'an 2024. Le défilé de péniches multicolores vient de débuter sur la Seine. De toute évidence, il pleut. Météo France confirme la catastrophe. Dans le QG secret du maître de cérémonie, le désespoir a dévasté les âmes. Les paroles de Thomas Joly sont à peine audibles, ses yeux sont remplis de larmes. Un collaborateur filme cet instant de pure émotion. Après Paris, Cannes, Broadway, «Singin in the rain » tout cela sera revu et repensé façon woke.

Pour le moment, le sinistré effectue son propre diagnostic : « Je suis en état de choc, je crois ». Un pluviologue appelé en urgence se rend au chevet du souffrant. Il confirme la pluviophobie dont Thomas est tatin. L'instant est tarte, voire tartignole, mais il va s'en sortir. Un prêtre déguisé en drag-queen propose les derniers sacrements, il est renvoyé vers la surface via la canalisation qui relie le bunker au réalités du monde.

Réunissant ses dernières forces, le metteur en larmes esquisse un « Je suis juste... Il pleut quoi ». Et puis dans un chuchotement : « Il pleut ». Une assistante vient le serrer dans ses bras, une autre affirme que l'on n'y peut rien. Mensonges ! Dieu a trouvé rigolo de jeter de l'eau sur les animations très modernes que Thomas Joly avait présenté à L'Élysée sous la forme de maquettes en allumettes. 13 millions 689 mille allumettes ! Tout au long du dîner ce ne furent que louanges et encouragements à continuer. Et voilà que tout est saccagé par ce Dieu déverseur de désillusions. Le héros larmoyant raconte qu'au matin de ce jour annoncé maussade, il faillit revoir entièrement le show. Philippe Katherine drapé dans un ciré jaune, la tête de Marie Antoinette recouverte d'un bonnet de bain... Et puis non. Le budget ne permettait pas une telle débauche d'effets spéciaux.

Le goutte à goutte installé auprès du metteur en scène ne participe pas de son retour à un optimisme débridé. Le court métrage, sans chute véritable, se termine en queue de poisson. Il y a des jours comme ça...

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

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