Thomas, Lola, même combat… l’extrême droite est sommée de se taire
Lorsque le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. Une illusion lourde de répercussions...
Trois jours, c’est le temps qu’il aura fallu à la presse mainstream pour oser décrire la barbarie du drame de Crépol. Ainsi Le Parisien de titrer, ce mardi : « Ils plantaient les gens à l’aveugle ». Un titre plus évocateur que la fameuse « rixe » évoquée par le procureur de Valence Laurent de Caigny auprès de l’AFP et, donc, reprise un peu partout. Sur France Info : « Un adolescent meurt dans une rixe après une fête de village » ; Ouest-France : « Rixe mortelle dans la Drôme », idem pour La Montagne, et la palme revient sans doute à La Dépêche qui écrit que « la fête de village dégénère ». Un traitement médiatique pour le moins euphémique, une rixe signifiant une querelle violente accompagnée de coups.
Parti pris des médias
Pourquoi les médias ont-ils peu ou pas repris cette autre expression utilisée par le procureur qui a évoqué « une expédition programmée » ? La réponse, évidemment, on la connaît. Elle donnerait raison aux voix de droite qui s’indignent bien légitimement depuis le début de cette razzia et dénoncent la décivilisation de la France devenue Orange mécanique. Spécialiste du discours des médias, Ingrid Riocreux soulignait, il y a cinq ans, que « le langage des médias est porteur de comportement totalitaire, d’une manière idéologiquement marquée et homogène de lire le monde ».
Une fois encore les discours de haine portés par l’extrême droite et une partie des médias attisent rancune et ressentiment dans nos communautés !
La tragédie de #Crepol ne doit pas servir à alimenter et encourager des actes barbares tels que ceux de #Villecresnes.
Toutes mes… pic.twitter.com/2DmAVlllg7
— Aurélien Taché (@Aurelientache) November 20, 2023
Ce ne sont pas les agresseurs sur le banc des accusés
Alors, pour minimiser les faits et ne pas sidérer l’électeur, c'est devenu usuel, on détourne le regard en accusant non pas les agresseurs mais ceux qui feraient de la récupération politique. Ainsi, sur le plateau de BFM TV, le juge Laurent Ruquier au visage faussement interrogateur feint d'écouter son invité pendant qu'un bandeau mentionne en bas de l'écran : « Crépol : du pain bénit pour l’extrême droite ? » Le député de Moselle et porte-parole du RN Laurent Jacobelli qui s'exprimait à ce moment-là n'avait pas connaissance de ce bandeau pendant qu'il dénonçait l'ensauvagement de la société. Sur CNews, ce mardi, il commentait cette pratique peu déontologique : « Ce n'est pas du journalisme, c'est un prisme politique. »
Même combat sur France Info qui titre sur « la surenchère de la récupération politique », expliquant doctement que « le but est toujours le même : attiser l'émotion, certes légitime, et tirer d’un fait divers des conclusions politiques pour stigmatiser l’immigration et les immigrés en général, avec toujours la prétention d’être les seuls à dire la vérité alors que les médias la cacheraient aux Français ». Sauf qu’avec 120 attaques au couteau par jour, le terme de fait divers est un peu léger, il serait plus approprié de parler de fait de société.
L'avocate Florence Rouas s'interroge si les assaillants de #Crepol n'ont pas été les victimes… d'un « délit de sale gueule » de la part du videurpic.twitter.com/Cfkcqo2mmn
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) November 20, 2023
Enfin, saluons le courage de Florence Rouas, cette avocat pénaliste qui ne craint pas le ridicule en tentant d’excuser ce que la presse nomme benoîtement une « bande de jeunes », là encore sur le plateau de BFM TV. Clémente, la juriste minimise les faits à son tour : « On ne sait pas s’ils ont réagi comme ça parce qu’ils ont été refoulés comme un délit de sale gueule », et notre magnanime avocat de poursuivre, se demandant, comme si cela changeait quelque chose, s’ils étaient « tous venus avec des couteaux ? »
Lorsque le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. Une illusion lourde de répercussions pour Thomas, Lola, Enzo, Anthony, Laura, Mauranne, Alban Gervaise et ces centaines de victimes anonymes lâchement sacrifiées sur l’autel de la pusillanimité de notre société, bien trop pleutre pour dénoncer la réalité.
Iris Bridier
Journaliste à BV
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37 commentaires
Tout est affaire de prénom. Thomas ! En voilà un prénom français, chrétien. Pour la gauche c’est catalogué, ce jeune n’aura pas droit à la compassion, au contraire après une démonstration tortueuse la gauche le dénoncera comme l’ayant bien cherché. Avec une telle Gauche la France n’a pas besoin d’ennemis.
Le commando d’agresseurs semble avoir voulu imiter le raid du Hamas, le 7 octobre 2023…
Les historiens du futur classeront peut-être Crépol comme le premier jour de la guerre civile, en France, juste avant qu’elle devienne la République Islamique française.
En somme quand on écoute cette dame , on ne sait pas s*ils sont venu pour danser. A quand la légion d*Honneur?
« On ne sait pas s’ils ont réagi comme ça parce qu’ils ont été refoulés comme un délit de sale gueule » Tiens, on était totalement passé à côté de cette piste pour expliquer ce qui s’est passé au Bataclan en novembre 2015…
C’est quand même pas difficile de comprendre que pour pour faire taire ces ***** d’extrême drouate il suffirait de faire respecter la loi et cesser de faire l’autruche …..
Très bonne analyse.
Et si vous faisiez un article sur les notions de « gauche » et de « droite », employées aujourd’hui à tort et à travers, à contresens ? – – – –
Droite : privilégie l’individu. Excès : loi de la jungle favorisant une élite privilégié. Exemple extrême droite passé : la monarchie absolue, le bonapartisme. Aujourd’hui : les mondialistes (tels les macronistes) favorisant les richissimes du « monde de la Finance » internationaux. – – – – –
Gauche : privilégie le collectivisme. Excès : trop de lois imposées, tombant alors dans la dictature. Exemple extrême gauche passé : la Terreur de 93, le fascisme. Aujourd’hui : LFI fascisante, EELV, communisme.
La France de gauche se vautre dans un cloaque de plus en plus sale.
A envoyer d’urgence en stage porte de La Chapelle , Gare du Nord au milieu de ces pauvres délinquants pendants un mois l’avocate des beaux quartiers qui ne rencontre que le racaille au tribunal pour les défendre … j’imagine qu’elle vote syndicat de la magistrature aux élections professionnelles
On va se gêner peut-être.
Non, nous ne nous tairons plus.
Car le territoire national n’est plus qu’un repère de « malchances pour la France », et il faut le crier !
N’en déplaise à ceux qui nous imposent leur vision du « vivre-ensembles » mais face à face !
En effet, ils sont des centaines, anonymes : adolescents, vieillards, hommes et femmes agressés ou tués, femmes de tous âges violées sauvagement, policiers, enseignants, médecins… Si on pouvait faire le compte réel sur un an des victimes directes, on se rendrait compte que la France subit un 7 octobre chaque année. Et cela, sans compter les destructions, dégradations, poids écrasant sur toutes nos institutions ( justice, santé, niveau scolaire ) et la ruine financière. C’est un sabordage en règle de notre pays, pire, de notre avenir.
L’extrême droite de plus en plus suivi par le peuple français victimes de ces barbares avec la complicité de l’état et de ce qu’ils osent encore appeler » justice « , parce que cette justice ne défend plus les victimes mais bien les coupables . Donc vive l’extrême droite et surtout merci en espérant qu’ils soient sincères et prêts a agir si un jour ils sont au pouvoir . Les paroles et les promesses c’est bon on a donné et le résultat est là .
Pourquoi les mondialistes auraient-ils fait tant d’efforts financiers pour acquérir les principaux media mainstream en pesant aussi lourd sur les états-majors politiques dits « de gouvernement » ?
Il faut bien que cela serve à quelque chose lors d’évènements tels que ceux de Crépol et assimilés !
Pourquoi en serait-il autrement ? Macron est incapable de tirer publiquement les conclusions qui s’imposent des émeutes de juin dernier. Les progressistes s’arc-boutent sur leur idéologie immigrationniste qu’ils défendent depuis des années. La médiasphère, qui n’a même pas besoin d’être aux ordres du pouvoir, diffuse le mensonge, travesti le réel et voue aux gémonies les contradicteurs. Rien de nouveau sous le soleil de France.
Oui du nouveau! La Ruine!