Toulon : piqûres sauvages et bagarre lors du tournage de « La Chanson de l’année »

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TF1 avait choisi Toulon, ce vendredi, pour accueillir l'enregistrement d'une émission baptisée « La Chanson de l'année ». L'enregistrement devait avoir lieu sur les plages du Mourillon, le quartier historique de la ville, relativement épargné pendant la guerre, à la différence du reste de la ville, par les kilotonnes de bombes américaines. Le cadre paradisiaque se doublait d'un certain prestige télévisuel : présentée par Nikos Aliagas, sur un plateau orné d'une débauche de lumières et d'estrades, « La Chanson de l'année » devait être un bon moment.

Hélas ! La soirée ne semble pas s'être tout à fait passée comme prévu. Cette fois, pas de problème de billets, faux ou prétendus tels, pas de bagarre entre supporters, pas (semble-t-il) de familles dépouillées. C'est toujours ça, par les temps qui courent. En revanche, BFM TV et d'autres chaînes relaient aujourd'hui une information surprenante : quatorze personnes au moins, dont un agent de sécurité, auraient été piquées par des seringues contenant une substance inconnue. On apprend également que les plages étaient surpeuplées, le service de sécurité dépassé et qu'une bagarre générale aurait éclaté à la fin de l'émission. Sur les réseaux sociaux, on parle de « fiasco » et de « chaos ». Là aussi...

C'est étonnant, tous ces « débordements en marge des festivités », en ce moment. À se demander ce qui provoque la récurrence de ces incidents. Est-ce le contexte social difficile ? Est-ce la baisse du pouvoir d'achat ? Est-ce l'arrivée de l'été, qui, comme on le sait, donne lieu à des débordements de joie et de bouches à incendie ? On hésite. Ce qui est certain, c'est que l'enregistrement de l'émission de TF1 est davantage un miroir grossissant qu'un incident.

Toulon, un peu comme Nice et, si on veut, un tout petit peu comme Marseille, est une ville où les gens vivent côte à côte, en attendant de vivre face à face. Ils ne se croisent pas. Les uns évitent certaines heures, certains quartiers, pour ne pas tomber sur les autres, en bandes et « cherchant aventure », comme le loup dans la fable de La Fontaine. Ces « auteurs » de « piqûres sauvages », qui gâchent toutes les occasions de s'amuser, qui déclenchent des bagarres, mais enfin, qui peuvent-ils bien être ? Ce lundi matin, on apprenait qu'« un homme âgé de 20 ans a été mis en examen pour violences aggravées par arme [la seringue] et par la préméditation ».

Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

28 commentaires

  1. j’ai connu un temps où les seringues n’étaient pas en vente libre.nos autorités sanitaires si bienveillantes devraient revenir à cette méthode,ou alors prendre les identités des personnes qui en achètent.

  2. Toulon effectivement est une mini Marseille avec ces populations bigarrées, ces quartiers réservés, etc, etc. De fait il fut un temps ou l’on pouvait y entendre l’accent provençal, il fut un temps, ….

  3. Est-ce le moyen de relancer une épidémie ?
    Prévenez vos enfants. C’est courant en boîte de nuit.

    • Peut-être un bon prétexte pour interdire à ses enfants d´aller en boîte de nuit, ou n´importe où ailleurs.

  4. Voilà une arme qu’on avait oubliée, facile à cacher et potentiellement mortelle. Devront-elles rester en vente libre?

  5. S’il n’y avait qu’à Toulon, ça s’étend partout :
    6 personnes piquées à leur insu lors du festival international de musique universitaire (Fimu) de Belfort .
    Sur Francetvinfo.

  6. On ne va quand même pas combattre ce fléau en confiant à des forces de l’ordre qui tuent le soin de le résoudre, non ???
    La racaille est reine dans ce pays ! ! !

  7. Comme le reste, les piqûres seront banalisées telles celles des guêpes ou de tous les insectes de l’été et les victimes devront s’accommoder des conséquences car cela deviendra un fait de société tout à fait quelconque au vu de l’intérêt que cela sucite en haut lieu.

  8. Tres inquetant ces piqures car les salopards qui font ça peuvent y mettre n.importe quoi et cette racaille est prête a tout pour agresser.

  9. Malheureusement je crains qu’il ne faille attendre que Brigitte ou manu se fassent piquer voir que ce soit l’un de leurs proches, pour qu’une enquête sérieuse soit diligentée, C’est comme ça en macronie.

  10. C’est quand même hyper étonnant que l’on ne sache pas ce qu’il y a dans les piqures. Une prise de sang a proximité de l’injection peut fournir des indications.
    Ou alors, on ne veut pas que l’on prenne connaissance.

  11. Envoyez plutôt Morandini avec une équipe de CNews et la mairie va tout repeindre et nettoyer et le préfet enverra 6 régiments de gardes mobiles pour sécuriser tout ça.

  12. J’ai ma petite idée sur la « substance inconnue  » . Il paraîtrait que c’est des restants de vaccin anti Covid, Pfizer et le gouvernement n’ont trouvé que cette solution pour les écouler. ..

    • Evidemment un  » non-évènement » sur le plan  » culturel »; Par contre, c’est encore un (aperçu?) symptôme de ce que les  » peuplades » proche-méditerranéennes non-provençales qui zônent à l’air libre dès que le soleil (ou la lune ) pointe peuvent « offrir »( s’offrir) comme divertissement nauséabond et autant que possible nuisible, à chaque occasion. Sont missionnés pour??? et le bon peuple ne le sait pas…

  13. cette épidémie de piqûres par seringues dans toute la france depuis des mois est quand même très étrange. d’autant plus étrange que personne ne semble se saisir du sujet. et on ne saurait toujours rien sur la « substance inconnue » ?…

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