Transidentité : les folles recommandations de la Haute Autorité de santé
![jeune trans IA Image générée par IA](https://media.bvoltaire.fr/file/Bvoltaire/2024/12/IL20241213144301-image0-0-929x522.jpg)
Alors que la censure est tombée, en partie, sur une question de déremboursement des médicaments, la Haute Autorité de santé (HAS) sort de sa manche un rapport qui préconise « un accès gratuit à la transition de genre pour tous à partir de 16 ans ». C’est Le Figaro qui, ce 12 décembre, a révélé la teneur de ce document dont les préconisations, faisant fi du sacro-saint principe de précaution désormais inscrit dans la Constitution, sont « à rebours des mesures de prudence adoptées par d’autres pays européens ».
« Une affection de longue durée »
On se souvient de la polémique soulevée, au printemps dernier, par la sortie du livre Transmania, de Dora Moutot et Marguerite Stern, qui révélait au public la complète prise en charge par la Sécurité sociale des soins relatifs à la transition de genre pour les adultes, catégorisée comme « affection de longue durée ». Cette fois, il s’agit donc de l’étendre « aux mineurs âgés de 16 à 18 ans et ayant achevé leur puberté ».
⚠️ Alerte !
La Haute autorité de santé demande la prise en charge intégrale des frais médicaux pour les mineurs qui voudraient changer de sexe !
Alors que le gouvernement Barnier s'apprêtait à dérembourser les médicaments, la @HAS_sante, qui coûte 72 millions d'euros au… pic.twitter.com/a0VK8pew59
— Marion Maréchal (@MarionMarechal) December 12, 2024
L’accent est mis, dans ce rapport, sur la formation du personnel médical. Ouvert à tous les cas de figure. Il lui faut être totalement à l’écoute du patient et, donc, avant toute chose, savoir comment le nommer. Ce n’est pas une mince affaire : s’il faut dire « personne transféminine » pour celui qui veut devenir celle, et « personne transmasculine » pour celle qui veut devenir celui, il conviendra d’appeler « non binaire » celui-elle « dont le genre peut être composé de plusieurs identités de genre simultanément ou dans des temps différents, de genre neutre ou de genre évolutif ». Hélas, le rapport ne dit pas comment va s’opérer la prise en charge médicale de ce type de personnalité fort indéterminée, qui risque de vouloir un jour la barbe et le lendemain des seins, ou les deux à la fois.
On aurait tort d’en sourire, car les fameux experts de la HAS réclament une totale prise en charge des soins, parmi lesquels – après l’administration d’hormones à haute dose – la « chirurgie d’affirmation de genre » dont le champ d’application est vaste. Sont ainsi listées les chirurgies de la face (remodelage), thoraciques, génitales (organes génitaux internes, organes génitaux externes), de la voix (larynx), implantation de cheveux, épilation, etc.
Sont classés également dans les soins les « modifications de la silhouette par le port de vêtements serrés » (sic), les soins dermatologiques, la modification de la voix par des séances d’orthophonie, sans oublier « l’accompagnement du désir d’enfant ». Et l’on aimerait, ici, quelques éclaircissements car on ne sache pas que des greffes d’utérus soient réalisées sur des « personnes transmasculines ». D’où une impossibilité majeure, pour elles, de procréer, même si le Planning familial assure qu’un homme peut être enceint. On peut, dès lors, se demander si la prochaine étape ne sera pas le recours autorisé aux mères porteuses ?
C’est du délire ! Un machin qui prétend déchoir les parents opposés à la transition de genre d’un enfant mineur de leur autorité parentale ? Moi, je pense qu’on devrait dissoudre cette instance qui m’a l’air davantage axée sur le wokisme que la santé. https://t.co/vVzmEif4JJ
— Julien Aubert (@JulienAubert84) December 12, 2024
Et bientôt les moins de 16 ans… sans l’accord des parents ?
On notera que si ce rapport « cible des personnes de plus de 16 ans en questionnement sur leur identité de genre ou trans », on ne va, bien sûr, pas s’arrêter là et « la population des moins de 16 ans sera abordée dans un deuxième temps ».
On le voit donc, l’objectif est la mise en place « d’un véritable service public de la transition de genre, lequel emploierait les moyens et les personnels du système de santé (médecine de ville et médecins spécialisés, centres hospitaliers, psychologues…) », alors même que nos services de santé sont dans une situation catastrophique et que « le document rappelle que "la transidentité n’est plus considérée comme une pathologie" ».
Reste un volet presque plus inquiétant encore, c’est la partie « juridique » dans laquelle veut s’engager l’HAS. Les « experts » – dont il apparaît qu’ils sont, avant tout, des militants de la cause, écrit Le Figaro – mettent en avant la santé mentale des jeunes en cas d’hésitation des parents à soutenir leur démarche. Ils préconisent, alors, « de mettre en place une médiation avec les parents pour les pousser à accepter les décisions de leur enfant mineur », et s’ils n’obtempèrent pas, on pourrait alors envisager « un signalement pouvant aller jusqu’à une délégation partielle d’autorité parentale » voire « une déchéance de l’autorité parentale ou une émancipation ». Rien que ça ! Si, à gauche, Manon Aubry réclame la gratuité de la transition de genre dès 16 ans, on proteste, à droite, contre ce projet qui reflète évidemment le militantisme outrancier du transgenrisme - et son entrisme dans la Haute Autorité de santé.
![Picture of Marie Delarue](https://media.bvoltaire.fr/file/Bvoltaire/2024/06/b28c7517283f9e57d25d7ceaa99cbd66.jpeg)
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77 commentaires
En dautres circonstances nous pourrrions sourire, mais là c’est inimaginable.
Comment peut-on avoir de telles idées, si ce n’est le besoin d’exister.
De pauvres gens en mal de reconnaissance sûrement.
Et quid, entre autres, de ceux (femmes et hommes, et vice-versa) qui ont été opérés et qui le regrettent ?
Et (re)quid du taux de suicide qui ne diminue pas malgré une débauche de moyen ?
Et (re-re) quid de cette idéologie qui multiplie les trans à loisir, et donc les personnes en situation de mal-être et de détresse psychologique, et donc de suicidés ?
Si certains pays ont mis fin à ce cirque c’est bien parce que cela ne règle pas la détresse, réelle, des ces personnes.
Quand on voit ce genre de proposition et l’incapacité à gérer le quotidien et les crises, nous sommes en droit de demander la suppression de la HAS.
Mutiler des ados de manière irréversible, aucun problème…
Dans quel monde vivons nous ?
Économisons,économisons!!!
Afin de financer les soins pour les trans féminins,transmasculins,bigenres ,polygenres et autres,…il va falloir baisser ,voir supprimer les remboursements des actes médicaux et des médicaments pour ceux qui n’entrent pas dans les catégories citées ci dessus?
De.meme ,le « bouillon de onze heures pour partir à minuit » sera administré aux retraités qui coûtent si cher à la collectivité ?
Encore une économie à faire : supprimer cette Haute Autorité, avec celle de l’ARCOM…
Les fous ont pris le pouvoir.
Au secours! Nous sommes chez les fous!!!
le HAS est comme le reste: idéologisé.
ils croient détenir la vérité, mais l’autorité appartient aux parents et si ceux ci cherchent dans la bible la bonne façon d’agir, il y est marqué: « tu ne couchera pas avec un homme comme on couche avec une femme » comme on ne doit pas coucher avec sa mère, sa tante sa cousine ou un animal.
ces wokistes sont diaboliques et même Dieu dit la bonne façon de faire mais ne l’impose a personne. c’est au jour du jugement dernier qu’il sera jugé gentil ou méchant.
ils s’arroge un droit qui outrepasse leur competence (s’ils en ont une)
La Haute autorité de santé semble être composée de personnes sortant d’Asile de FOUS , comment peut on imaginer modifier le corps de nos enfants et leur identité ! avenir bien triste pour ces ados qui ont du mal à grandir et si en plus il n’y a plus d’autorité parentale pour les protéger cela va être la porte ouverte à tous les vices !
la » souffrance » de ces enfants et de ces ados lorsqu’ils comprennent que les injections d’hormones les mettent au plus mal dans leur tête et dans leur corps , subissent cette forme de maltraitance médicale sans oser le dire et revenir en arrière !
Il est indispensable d’accompagner ces jeunes et leur dire d’attendre que le corps n’est adulte qu’à partir de 20 /22 ans et que la façon de penser sur leur sexe n’est souvent qu’une question de manipulation par l’intermédiaire de la mode et de politiques déjantés venue des USA !!!
Franchement je suis content d’être vieux et d’avoir connu des époques où nous étions « normaux » !!!!
Ce ne serait qu’un délire de plus si ce n’était pas une incurable folie.
D’une extrême minorité agissante transformée en mode on fait une affaire d’Etat. Dans quel monde vivons-nous ? Cette HAS hors sol ferait bien de reconsidérer ses propres facultés avant de rechercher à faciliter la transformation du genre humain.
Comment sortir de cet asile de fous à ciel ouvert qu’est devenu l’occident ? La mainmise des idéologues sur la jeunesse n’a pas de limites. Après l’école, la « médecine » ! le but est d’en faire de bons citoyens formatés au wokisme. Pourquoi ne pas lobotomiser les nouveaux nés, tant qu’on y est ? Avec des puces dans le crâne pour en faire des robots bien dociles. Combien de temps va t’on supporter ces folies ?
Certains y pensent.
Encore un système qu’il faut supprimer et vite , ces gens n’ont aucune vergogne ce n’est pas a eux de dicter la politique des familles.
Rassurons nous, cet organisme plus ou moins obscur, et qui nous coûte quelques dizaines de millions d’euros chaque année, n’a qu’un rôle consultatif dans la matière ici débattue. Son rôle devrait être strictement limité au contrôle de la bonne marche de notre système de santé, les états d’âme des « experts » n’intéressent que les adeptes du wokisme mortifère.