Transidentité : une étude américaine non publiée par peur d’instrumentalisation

C’est une information à côté de laquelle ne sont pas passés les médias américains. Et pour cause : à quelques jours des élections, le refus d’une pédiatre de publier une étude sur l’impact des bloqueurs de puberté afin que cette dernière ne soit pas « instrumentalisée » en indigne plus d’un. Surtout lorsque les résultats de l’enquête semblent ne pas aller dans le sens de la cause transactiviste...
Des résultats contraires aux attentes initiales
L’étude examine l’impact des médicaments, dits « bloqueurs de puberté », sur la santé mentale des jeunes trans aux États-Unis. Réalisée sur un échantillon de 95 enfants d’environ 11 ans présentant des symptômes sérieux de dysphorie de genre, elle est dirigée par l'influente pédiatre Johanna Olson-Kennedy, experte des questions de transidentité et directrice de la plus grande clinique du pays, spécialisée dans les questions de genre.
Selon les déclarations de la très engagée pédiatre au New York Times, l'étude semble démontrer que, sur la période de deux ans pendant laquelle ils leur ont été distribués, les bloqueurs de puberté n’ont pas amélioré la santé mentale des jeunes patients. Son explication : « Les enfants allaient déjà bien à leur arrivée » ! Une affirmation qui contredit cependant les données publiées en 2020, selon lesquelles un quart des patients présentaient déjà des signes de dépression et des pensées suicidaires. Interrogée sur ces contradictions, Olson-Kennedy précise qu'elle évoquait les profils des patients pour le moment étudiés. Cependant, lors de la même interview, elle a également déclaré qu’elle ne souhaitait pas publier les résultats de l’enquête immédiatement, en raison de « l’environnement politique américain tendu », craignant que ces résultats ne soient « instrumentalisés » pour soutenir une politique anti-trans. Selon elle, il faudrait attendre que « les résultats soient extrêmement clairs et précis » pour éviter que les traitements pour les jeunes trans ne deviennent interdits dans plus d’États qu’ils ne le sont déjà.
Les réactions, à quelques jours des élections
Ses propos n’ont pas manqué de faire réagir ses pairs et les médias américains, qui demandent de la « transparence » à l'Institut national de santé qui soutient l'étude. Certains l'accusant d'avoir « caché » les résultats de cette enquête, pourtant financée par l'État à hauteur de près de 10 millions de dollars depuis 2015. L’une des premières chercheuses de l’étude, le docteur Amy Tishelman, psychologue clinicienne à l’université de Boston, a confié comprendre les inquiétudes de sa consœur, mais qu’il était « vraiment important de faire connaître la science ».
D’autant plus que les retards accumulés par les groupes de recherches aux États-Unis et au Royaume-Uni avaient contribué à laisser croire au public que les bloqueurs de puberté amélioraient la santé mentale, selon le Dr Hilary Cass, pédiatre et auteur d’un examen approfondi des services d’aide aux jeunes en Grande-Bretagne, publié cette année. « Il est crucial que nous obtenions des résultats pour déterminer si ces traitements sont bénéfiques et pour quels patients », a déclaré le Dr Cass.
Des conclusions soutenues par de nombreux autres experts à travers le monde et qui ont conduit certains pays à revenir sur leurs politiques en matière de soins attribués aux jeunes personnes souffrant de dysphorie de genre. Il n’est donc pas étonnant qu'Olson-Kennedy craigne les répercussions de son étude à plusieurs millions de dollars...

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17 commentaires
Que les apprentis sorciers sachent bien une chose. Ils devront inévitablement rendre des comptes aux victimes de leurs « expérimentations » de leurs manipulations et de leur juteux commerce. Les indemnités se règleront en millions de dollars mais pas seulement. On est ici dans le registre du crime contre l’Humanité.
« Les bloqueurs de puberté amélioreraient la santé mentale « .Un constat discutable sachant qu’il a été fait par des gens qui semble l’avoir perdue.
Excellent.
Ben voyons ! C’est comme pour les effets secondaires du pseudo-vaccin anti covid ? Et attention, n’en parlez pas car vous pourrez bientôt être condamnés sir vous osiez évoqués un sujet qui fâche. C’est la liberté d’expression à la mode stalinienne.
« Le 1er qui dit la vérité, il doit être exécuté ! ». Ne souhaitant pas être exécutés, ils cachent la vérité. Logique !
Les bloqueurs de puberté sont-ils des bloqueurs de vieillissement ? Si tel est le cas, gageons qu’un grand nombre de personnes auraient envie de se shooter avec ça arrivé à 45 ans afin de garder un corps de quadra le plus longtemps possible. Nous ne sommes plus dans la transidentité mais dans le transhumanisme dès lors que l’homme veut contrôler chimiquement son propre vieillissement. Car bloquer sa puberté c’est contrôler son vieillissement…
Elle ne voulait surtout pas que le résultat soit connu avant les élections car Harris perdrait 20 points sur Mr Trump,mais en France ont connait cela aussi surtout ne pas en parler avant les élections.
La cour des comptes n’a-t-elle pas retardé au moins une diffusion avant les élections de crainte que cela n’influence les électeurs et favorise la droite ?
J’allais le dire !
cela rappelle un président de la cour des comptes qui a caché une vérité car elle allait a contre-courant de son idéologie et pouvait influer sur les élections du moment. Que de ménage a faire.
Transformez, transformez, le peuple de zombis se met en marche dans cet occident en pleine décadence.
bientôt ils voudront pratiquer la lobotomisation pour avoir un peuple plus docile… Comme certains médecins genre Mengele ! Et ils traitent les autres de nazis.
Un marché lucratif sur le dos d’une jeunesse déboussolée. Un scandale de plus.
« Jeunesse déboussolée » : comme dit l’autre, « tout est dit »…
Le docteur Frankenstein est un amateur à côté de ces gens qui jouent à dévier et modifier les lois de la nature et donc du Créateur. Encore ce « docteur »de fiction l’avait juste pratiqué sur des cadavres dans le film, mais là, c’est sur des enfants.Ils sont abjects.Il faut dénoncer haut et fort ces dérives monstrueuses.
Chronique d’une décadence annoncée sauf que là « ça » concerne les enfants ! …
Jusqu’à quand va-t-on permettre d’utiliser les citoyens, les enfants, comme des cobayes ? Derrière l’idéologie, beaucoup d’argent. Il faut arrêter cela.