[Tribune] Ce que révèle vraiment la question de l’« abaya » 

© Capture écran TikTok
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La prolifération d’un vêtement perçu partout dans le monde (sauf auprès de la France dite insoumise) comme un véritable étendard d’affirmation islamique pose des questions essentielles à la France d’aujourd’hui.

La question essentielle, celle à la source du problème, est bien sûr celle de l’immigration massive, d’origine extra-européenne et singulièrement musulmane.

Dans grand nombre de villes, donc de lycées, de collèges, les élèves sont majoritairement – voire quasi exclusivement – de confession musulmane. Cela ne peut que générer, par le fait du nombre, des phénomènes de tentation et d’affirmation communautaire, que subissent non seulement les non-musulmans, mais aussi les musulmans qui souhaitent, dans le respect de la laïcité, séparer leur foi de leur comportement scolaire.

Ces phénomènes sont renforcés par les pressions venues des organisations islamistes qui ont pour projet de transformer un jour la France en un État islamique, ainsi que par les tentatives de récupération sans vergogne d’une partie significative de la NUPES et surtout de La France insoumise, pourtant très largement désavouées par leurs propres électorats, selon des sondages récents.

On garde en mémoire la lâcheté – mêlée de calcul politique honteux – du Parti socialiste qui, en 1989, par le biais du ministre de l’Éducation nationale Lionel Jospin, avait plié devant trois foulards au collège de Creil. Leur port avait également été défendu, alors, par SOS Racisme, organe des socialistes Julien Dray et Harlem Désir.

La politique démente d’immigration conduite par les gouvernements successifs s’est conjuguée avec l’encouragement sans limites du communautarisme musulman, accompagné d’une mise en pièces de la laïcité.

Laïcité que la gauche chercha toujours à imposer avec violence aux catholiques, mais dont elle affirme le caractère plus que relatif lorsqu’il s’agit de l’islam.

Dans ce contexte, l’école de la nation et de la République n’a pas été épargnée.

Toutes les différences s’y sont fait jour, notamment communautaires.

L’école doit devenir un sanctuaire où ne doivent, sous aucune forme, entrer les différences d’appartenance, notamment religieuses.

C’est pourquoi le Rassemblement national se montre pionnier du refus des affirmations religieuses, mais aussi sociales et culturelles, en soutenant le recours à une tenue uniforme dans les établissements éducatifs, à l’instar de Louis Aliot qui, à Perpignan, expérimente le port de cette tenue dans plusieurs lieux de scolarisation.

Face à la lâcheté d’une classe politique longtemps veule ou cynique sur cette question, et qui semble découvrir la lune – ou plutôt le croissant de lune – derrière l’abaya, notre légitimité n’en est désormais que plus forte.

La question posée par l’abaya constitue en effet pour le Rassemblement national une double victoire : victoire idéologique, car les faits donnent raison à nos prévisions et nos analyses, et victoire politique, car le gouvernement nous donne lui aussi raison en adoptant les mesures que nous appelions de nos vœux.

Et, demain, c’est à nous qu’il appartiendra de les porter.

Vivement le 9 juin !

Jean-Lin Lacapelle
Jean-Lin Lacapelle
Député RN au Parlement européen, porte-parole du Rassemblement national

Vos commentaires

36 commentaires

  1. Un documentaire passé sur Arte est encore disponible sur Youtube. Il s’intitule « Djihad sur l’Europe » et il a été diffusé en 3 épisodes. C’est à voir impérativement.

  2. Ce vêtement, chacun le sait ,n’est qu’un prétexte politique, et non religieux, des islamiques pour s’imposer une fois de plus et faire plier les politiques, qui adorent se faire humilier.

  3. C’est curieux que personne ne parle des Adits qui parlent de ce vêtements pour les femme. Beaucoup devraient lire ces passages du Coran.

  4. Bizarement,les mêmes qui contestent l’Abaya comme vêtement Musulman ,crient à une atteinte à la religion Musulmane en l’interdisant?’

  5. Le vrai problème, est celui de la lâcheté de nos gouvernants (élus et réélus), face au problème de l’entrisme islamique, frères musulmans et salafistes dans la société française, et là, on ne s’y attaque pas

  6. Dans un article annexe il restait encore avant hier 67 récalcitrantes pour ôter leur « armure » , et j’espère que les autorités scolaires vont tenir bon , des cours par correspondance avec leur pays de coeur peuvent leur être dispensés .

    • Je voudrais bien que  » les autorités scolaires  » tiennent bon, j’ai bien peur que ce soit le contraire, les enseignants transforment cette mesure en revendications statutaires, c’est pas gagné …

  7. L’abaya est le pendant de la ségrégation : « voilà qui nous sommes, des croyants face aux mécréants », « nous ne faisons pas partie du même monde », « qu’on se le dise et surtout que cela se voit ». Même la gauche aveugle le sait et le voit. C’est dire combien l’attractivité d’électeurs futurs lui donne la pulsion de trahison. En Seine-Saint-Denis, lycée en grève. Pourquoi ? Parce que c’est un département qui a fait sécession depuis longtemps. Les lois islamiques dans beaucoup de quartiers pour ne pas dire tous s’appliquent et je plains les filles d’en subir les conséquences.

    • Bien résumé, à force de dénie et de courbettes répétées, on fini par ne plus pouvoir se relever, la diplomatie française se résume à toujours plus de compromis et de repentance, c’est pas Catherine Colonna qui ira se compromettre en bravant les règles instituées par ( le grand chef )…

  8. Honte à ces filles à qui la France permet de s’instruire, de conduire etc…Qu’elles aillent dans ces pays où ces tenues sont obligatoires et les droits des femmes bafoués. Si elles détestent la France et sa manière de vivre, qu’elles la quitte.

  9. Personne ne veut voir le vrai sujet, on s’écharpe sur le voile et l’abaya mais on continue d’importer des gens qui ont des mœurs étrangères sans jamais imposer les nôtres !

  10. Tous ceux qui ont vécu dans les pays musulmans le savent, ces gens-là doivent être dominés sinon ils vous dominent, soit par le mensonge et la ruse, soit par la violence. Par conséquent nous n’avons rien à gagner de les avoir chez nous. La seule solution, si nous ne voulons pas à devoir les affronter militairement sur notre sol (ce qui malheureusement arrivera à cause de notre faiblesse) il faut les renvoyer chez eux en commençant par les repris de justice, puis par les illégaux et tous ceux qui ne sont pas un minimum intégré. Français de souche, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

  11. L’abaya a gagné la bataille culturelle. Toutes les Françaises se sont soumises, la mode cet été est à la robe longue qui cache les jambes.
    On ne verra plus de minijupe.

  12. vous ferez quoi au parlement ? des lois ? laisser moi rire ; a part encaisser 17 000 euros par mois je ne vois riien d’autre ….

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