[TRIBUNE ] Convoi de la Liberté : c’est dans les urnes, en avril, qu’est la solution
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Ce n’était un secret pour personne que la crise des gilets jaunes n’était en rien terminée et qu’elle profiterait du plus petit espace pour ressurgir. Réprimée violemment dans un premier temps par un pouvoir macronien aux abois, puis mise sous cloche « grâce » à une crise sanitaire providentielle, ce vaste mouvement citoyen de protestation, né fin 2019, est en train de rebondir de manière saisissante avec « les convois de la liberté ».
Partie du Canada, où elle a été, dans un premier temps, sous-estimée, cette protestation populaire aux contours qui peinent encore à se définir n’en révèle pas moins un très profond malaise. Malaise né des conséquences d’une pandémie planétaire dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle comporte aujourd’hui encore de nombreuses zones d’ombre. Malaise également dû à un climat social délétère que les confinements successifs et les nombreuses restrictions aux libertés individuelles ont gravement accentué. Malaise, enfin, parce qu’après plusieurs mois d’intoxication politico-médiatique, les Français prennent subitement conscience que malgré le « quoi qu’il en coûte », leur pouvoir d’achat est en train de fondre comme neige au soleil et que le déclassement social les menace comme jamais.
Ces convois de la liberté arrivent donc à point nommé pour que les Français, que l’on croyait anesthésiés, réagissent enfin et montrent qu’ils restent attentifs et mobilisés face aux injustices multiples qu’ils subissent depuis trop longtemps. Bien entendu, la réaction de la Macronie ne s’est pas fait attendre. Interdiction de manifester, présence policière massive, utilisation d’engins blindés de la gendarmerie – ces mêmes véhicules que l’on ne voit jamais lors des émeutes urbaines dans nos banlieues -, interpellations et gardes à vue sont également redevenues le lot commun de celles et ceux qui, pourtant, ne font que montrer leur désarroi face à des fins de mois de plus en plus difficiles.
Cependant, à la différence de la période des gilets jaunes, un espace électoral majeur est ouvert. En effet, dans quelques semaines, les Françaises et les Français seront amenés à choisir leur prochain président de la République puis, dans un second temps, leurs représentants à l’Assemblée nationale. C’est donc une chance formidable qui se présente pour que le vaste changement sociétal et civilisationnel qu’une grande majorité de citoyens attend depuis longtemps puisse enfin s’opérer. Mais pour cela, il ne faut pas retomber dans les mêmes erreurs que celles commises lors de la crise des gilets jaunes. Ainsi, les messages selon lesquels les manifestants seraient contre toute forme de récupération politique, savamment relayés alors par un pouvoir fragilisé et une presse aux ordres, doivent évidemment être bannis. Car c’est bien la politique et elle seule qui peut apporter les réponses aux nombreuses interrogations et demandes que portent les combattants de la liberté. Dès lors, refuser pour d’obscures raisons de porter les revendications actuelles, notamment celles qui concernent la vie quotidienne des Français, aujourd’hui gravement en danger, sur le terrain politique ne pourra que conduire aux mêmes résultats catastrophique que ceux enregistrés en 2019 et 2020.
Alors oui, il est vital pour l’avenir de la France et des Français d’aller voter, en avril et juin prochains. Et l’on a bien vu, lors des dernières élections, que l’abstention ne faisait, en réalité, que conforter les pouvoirs en place, et ce, à leur plus grande satisfaction. Ces mêmes pouvoirs qui, aux affaires depuis des décennies, ont été incapables de conduire le pays et le peuple vers plus de liberté, plus de prospérité et plus de justice sociale. Aussi, n’écoutons pas les manipulateurs de tous bords qui tenteront de nous expliquer que voter ne sert à rien. Que tous les politiques sont juste bons à être jetés aux orties. Que tout est joué et que rien ne peut plus changer. Et pensons plutôt à la chance qui nous sera donnée, dans quelques semaines, de véritablement redonner le pouvoir aux Français et de permettre à la France de retrouver cette place dans le monde faite d’indépendance, de souveraineté et de puissance qu’elle n’aurait jamais dû perdre.
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68 commentaires
Éric Zemmour est le seul candidat à proposer clairement de sortir de la CEDH (si elle continue à vouloir faire la loi en France à la place des Français)
Ce sera dans les urnes, sauf si MLP et EZ n’arrivent pas à avoir les 500 signatures. Dans ce cas, la solution sera dans la rue, mais cette fois-ci sans drapeau francais ni banderole, et sans demander la permission de manifester. Si 2 candidats qui depassent tous les deux 10% ne peuvent pas se presenter, place à la manière forte.
Bravo M.Damien pour ces propos de l’utilité du vote. Il y a trop de discours « votez ne sert à rien » qui font le jeu des partis en place et les maintiennent au pouvoir. Voter, c’est favoriser la pluralité de toutes les sensibilités politiques. Marre de voir les vieux et les bourgeois qui eux savent se mobiliser faire le choix de nos gouvernants. Les jeunes qui votent peu sont oubliés.
Eh Oui ! le Parti le plus important c’est l’abstention, vu qu’il manquait jusqu’ici une Offre à qui l’on pouvait faire confiance, et qui n’avait pas varié d’une virgule depuis 20 ans au moins, en écrits et en débats, j’ai nommé Zemmour. Espérons que les absents reviendront dans l’isoloir et l’adhésion…Une Offre tant attendue ne peut que réunir le maximum du votes de celles et ceux qui étaient orphelins d’un Père de la Nation dur avec l’U.E. et doux avec les siens travailleurs…
Je vous recommande l’excellente analyse de Dominique Reynié avec Jaffré hier sur LCI. Mais aussi celles de Rioufol et de sa partenaire sur CNEWS. Pour Pécresse, c’est plié. Pour le Front Républicain, c’est plié. Pour Macron, c’est pas gagné : Les Français en ont vraiment et massivement marre de lui. Pour MLP, c’est très incertain et sans grand avenir … et donc …. tous les espoirs sont permis pour Z.
Monsieur DAMIEN, vous avez raison, notre seul espoir est dans les urnes.
Je m’associe à tous les commentateurs pour souligner que s’abstenir de voter en Avril équivaut à donner carte blanche au pouvoir actuel et à tous les hypocrites bénéficiaires du statu quo.
Toute cette clique se ligue pour démolir le seul candidat à l’indépendance réelle et à la résurrection de notre pays : E. Zemmour, dont les analyses sont si justes, et les propositions si courageuses.
Prouvons notre maturité.
Il serait bon également que les Français pensent aux peuples qui se battent pour pouvoir mettre un bulletin dans une urne.
Votons, et surtout votons pour éliminer le félon et sa clique de petits technocrates.
Ce n’est pas le » convoi de la honte « , mais le gouvernement de la honte qui vote des lois scélérates et liberticides dignes des heures sombres de l’histoire…. Un gouvernement de la honte, fossoyeur de notre démocratie qu’il sacrifie sur l’autel de toutes les compromissions.
Excellent article, voter est bien la seule solution pour sortir Macron de sa fonction de « Roi » de France. Depuis 5 ans, c’est le chaos et ce Monsieur ne résout rien. Ce qui est le plus inquiétant est l’Europe qui ne reconnaît nullement le droit des peuples. L’abstention n’est pas la solution, allez voter.
C’est par les urnes que l’on va mettre hors état de nuire ces vermines , nous avons la chance que c’est bientôt .
Pourvu que la solution soit dans ce vote d’Avril, que les parrainages soient obtenus et que le faible nombre d’abstentions donne un résultat aussi clair que lors du referendum sur l’Europe dont le résultat a été bafoué ultérieurement.
Un seul candidat est apte. Notre seule façon de faire : déposer un bulletin avec son nom dans l’urne et ce dès le premier tour. <surtout ne vous dites pas "Bof, on va attendre le second tour, " non chaque voix compte. Et même c'est au 1er tour que tout se joue. Au premier vous avez le choix, au second c'est pile ou face. SVP, allez voter !