[TRIBUNE] Diffuser les images d’une tentative de meurtre est-il un crime ?

Ce dimanche 26 janvier, un crime aussi effroyable qu’inquiétant a eu lieu dans le métro de Lyon. Deux hommes se frôlent d’abord dans le métro. Immédiatement, un des deux hommes revient sur ses pas, sort un couteau et, alors que sa victime est de dos, lui assène un coup dans la nuque. La victime, sonnée, recule et met la main sur la plaie. Vu la violence de l’attaque, c’est un véritable miracle que cet homme de 32 ans soit encore en vie, malgré une plaie de 8 cm. L'homme suspecté de cette attaque, Billel Madouri, a été appréhendé dans le cadre d’une enquête pour tentative d’homicide.
Mais un élément a tout changé, dans cette affaire : les images. Obtenues par le média Frontières, elles ont - et on le comprend - fait le tour du Net. Ces images ont permis de mettre ce crime en lumière, lui qui n’aurait probablement pas fait l’objet de trois lignes dans la presse, autrement…
Partager des images ou commettre un crime : quel est le plus grave ?
Une fois de plus dans ce genre d’affaire, des personnalités de gauche ont dénoncé non pas le crime mais la diffusion des images... Ainsi, le député NFP Gabriel Amard tweetait son indignation d’apprendre que « que le média d’extrême droite Frontières a accès aux caméras du métro lyonnais ».
Le toupet qu’il faut, pour minimiser une tentative de meurtre par rapport à un partage de vidéo, n’est d’ailleurs pas l’apanage exclusif de ce député, puisqu’à plusieurs reprises, ces derniers mois, des politiques et même des médias en ont fait usage. À croire que la diffusion des images est plus répréhensible que les crimes dénoncés. Ainsi, après l’effroyable attaque d’une grand-mère et de sa petite-fille devant chez elles à Bordeaux, BFM TV publiait un article au ton menaçant : « Agression à Bordeaux : relayer la vidéo sur les réseaux sociaux peut vous coûter très cher. » Et la Justice semble suivre. Très récemment, le vigile qui a diffusé la vidéo du viol d’un jeune handicapé à Nantes a été condamné à six mois de prison avec sursis… Un système qui marche sur la tête.
Cette décision ne s’applique pourtant pas au simple fait de partager des vidéos sur Internet, surtout en vue de les dénoncer. En ce sens, l’article précité de BFM TV n’était pas loin de relayer de fausses informations, puisqu’il prétendait que la simple « diffusion des images brutes est totalement interdite ». Cette interdiction qui serait « totale » n’existe pourtant, évidemment, pas. En droit, l’article 222-33-3 du Code pénal n’a jamais été voté pour interdire la simple diffusion d’images. Au contraire, cet article a été voté afin de punir les complices des agresseurs qui utilisent la vidéo pour encourager l’agression. Il s’agit de complicité. Ce qui n’est évidemment pas le cas, lorsque l’on dénonce les violences.
C’est ce que confirme, d’ailleurs, une question écrite posée par une députée socialiste de l’Hérault en 2009. Celle-ci s’inquiétait, précisément, des dérives auxquelles on assiste. Dans la réponse à cette question écrite, le gouvernement qui avait fait voter cette loi avait confirmé qu’il s’agissait de punir les complicités.
La diffusion des images sert la démocratie
Mais au-delà du droit, la diffusion et le partage de vidéos de faits divers devraient même être encouragés (tant qu’il s’agit, bien sûr, de les dénoncer). D’abord, car cela constitue une aide souvent précieuse pour l’enquête. Ainsi, à Lyon, c’est parce qu’un proche du suspect de Lyon l’a reconnu sur la vidéo que celui-ci a été identifié. Ensuite, parce qu'il s’agit d’une question de démocratie. En effet, dans la société de l’image, les réseaux sociaux et les téléphones portables permettent ne pas laisser dans l’ombre des délits et des crimes.
Les infractions du Code pénal deviennent, alors, plus qu'une froide nomenclature juridique : elles deviennent des visages et des émotions, celles des victimes. Pour qu'un maximum d’informations possible passe dans le débat public, la presse doit jouer son rôle : celui de diffuser ces images. C’est un devoir citoyen d’en parler, d’en discuter et de ne surtout pas chercher à enterrer le sujet.
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54 commentaires
Ces caméra ont été « témoins » de la commission d’un crime. La gauche voudrait que l’on taise cette violence. Mais n’y-t-il par un article du code qui précise que la non dénonciation de crime est punie par la loi. Si nos juges sont intègres, monsieur Gabriel Amard pourrait bien devenir l’arroseur arrosé…
On comprend pourquoi la gauche convulse lorsque des images d’agressions sont diffusées: voir le mal en action lui donne une réalité sensible, ce qui peut inciter le public à exiger une authentique action protectrice. Or, la première des protection est de limiter l’immigration (y compris légale) et la seconde, une action pénale énergique et déterminée. Tout ce dont la gauche ne veut pas, et son bras judiciaire, le Syndicat de la Magistrature, manipule la loi pour empêcher les diffusions. MLP a été ainsi accusée de complicité pour avoir diffusé une vidéo d’agression, l’accusation habituelle est le non respect de la vie privée des victimes. Ce problème entre dans le grand ensemble des dérives qui expliquent l’insécurité grandissante qui nous menace tous. Il n’y sera mis un terme que si les Français finissent par comprendre qu’il faut mettre à L’Elysee un président déterminé à les protéger, quoi qu’il en coûte.
Bilel Madouri ! Pourquoi n’y a t’il aucun élément de contexte autour de cet individu? Qui est il , d’ou vient il etc…? Cette fois ci on ne peut se retrancher derrière la minorité de l’auteur.
Porteur et utilisateur d’un couteau,l’auteur des faits,un certain Billel Madouri,qu’on imagine être un français plus vrai que nature,comme on les aime bien à gauche,n’est pas coupable.La responsabilité des faits est imputable à ses vêtements,munis de poches.L’une s’appelle poche révolver.Quant au couteau de poche qu’il portait,il a légitimement trouvé sa place dans le vêtement équipé de quoi l’accueillir….
Hier un responsable du Secours Catholique, que j’interpellais sur la position de cette association concernant la défense des OQTF qui tuent nos concitoyens, a osé me répondre que ces derniers ne représentent qu’1,5 % de l’ensemble des OQTF ! Et qu’il s’agit de déséquilibrés ! Je lui ai répondu qu’il n’était pas dans les moeurs françaises de se balader avec un couteau et il a osé me rétorquer « vas en Sologne voir chez les chasseurs ! » Une parfaite mauvaise foi illustre la gangrène des esprits d’une bonne partie de nos concitoyens !
Non cela permet à ceux qu’ils ne veulent rien voir d’avoir une idée de la situation non sécuritaire du pays et surtout dire merci macron
Selon les faits que vous diffusez vous etes un lanceur d alerte adulé ou un justiciable qui veut instrumenter l information . Voila la liberté gauchiste.
Si l’agresseur avait été connu pour être de droite, les images auraient fait le tour du monde et avec de gros titres et manifestations.
Sous ce prétexte, ne faudrait-il pas interdire la diffusion des allocutions publiques d’un grand nombre de politiciens de gauche qui incite à la division des peuples?
Curieusement certains politique a qui on leur a proposé le cercueil ou la valise sont très reconnaissants a ceux qui leur ont proposés ce choix, c’est a rien y comprendre.
Il a raison, si on informe le peuple, ou va t on.
Pourquoi pas une démocratie tant qu’on y est.
Il est temps que l’extrême gauche mette de l’ordre dans tout ça.
Combien de couteaux se promènent au quotidiens dans la foule, certainement alarmant, mais refuser de le montrer c’est peut être quelque part refuser de voir la réalité qui dérange quelque un comme ceux du NFP. Faut dire que pour ces gens là la dissimulation est devenus un art de vivre.
Je suis indigné par cette indignation…. en fait, c’est le dernier qui parle qui a raison!
Juste.
NFP ménage son fonds de commerce !
L’extrême gauche soutiendrait t’elle les assassins ? Bon ce n’est pas nouveau, elle copinait déjà en 1940
Tout à fait