[TRIBUNE] La Grande-Motte, Solingen : craindre ou ne pas craindre l’islam armé

Le vendredi 23 août, un Syrien de 26 ans a tué trois personnes et en a blessé cinq autres à coups de couteau à Solingen, en Allemagne. L’État islamique revendiquera cette attaque terroriste par un communiqué qui souligne que « l’auteur de l’attaque contre un rassemblement de chrétiens dans la ville de Solingen est un soldat » qui a agi « pour venger les musulmans de Palestine et de partout ailleurs ».

Le 24 août, un Algérien en situation régulière tenta d’incendier la synagogue de La Grande-Motte. Il sera arrêté à Nîmes le lendemain lors d’une intervention durant laquelle il n’hésitera pas à faire feu sur les forces de l’ordre. Filmé par les caméras de surveillance, on voit l’homme coiffé d’un keffieh et enveloppé dans le drapeau palestinien.

Comme de coutume, nous allons être sommés de ne pas faire d’amalgames et certains idiots utiles nous expliqueront que cela n’a rien à voir avec l’islam. Pourtant, il y a bientôt cinq ans, la Fondation pour l’innovation politique avait publié une étude sur le terrorisme islamique d’où il ressortait qu’entre 1979 et 2019, il y avait eu de par le monde 48.035 attentats islamiques qui avaient causé 210.138 morts (Fondapol, Les attentats islamistes dans le monde 1979-2019).

La France, depuis les années 80, a été frappée par plus de 70 attentats, une étude de l’université George-Washington de 2017 estime qu’elle est le pays d’Europe le plus visé par ces attaques (p. 16 et 45). Il est donc autorisé de se poser la question de savoir s’il n’est pas légitime de craindre un certain islam en tant qu’idéologie politico-religieuse de lutte armée. Certes, tous les musulmans ne sont pas des terroristes, mais aujourd’hui, la plupart des terroristes se réclament de l’islam politique de conquête et de lutte armée.

Depuis les attaques terroristes du Hamas du 7 octobre 2023 et la riposte d’Israël, les attentats islamistes, en France, sont principalement de nature antisémite. Ce qui n’est pas une nouveauté : il suffit de se souvenir de l’immonde attentat de Mohammed Merah dans une école juive de Toulouse ou celui de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes.

Pour ce qui concerne les deux attentats de Solingen et de La Grande-Motte, les auteurs sont des immigrés, ce qui tend à indiquer que le lien entre immigration incontrôlée et attentats islamistes n’est pas une vue de l’esprit ni le signe d’une xénophobie compulsive.

Depuis que l’État d’Israël a répondu à l’attaque dont il a été victime, partout dans le monde occidental, l’extrême gauche révolutionnaire, au nom d’un prétendu antisionisme, a banalisé voire promu l’antisémitisme. LFI en est une caricature extrême et le terroriste algérien de La Grande-Motte enveloppé dans le drapeau palestinien évoquait le député Delogu déployant le même drapeau dans l’enceinte de l’Assemblée nationale.

Les réactions politiques sont toujours les mêmes : indignation, « plus jamais ça ». Et rien ne change, car personne n’ose nommer les choses, c'est-à-dire le caractère islamique du nouvel antisémitisme. Le monde politique est tétanisé par la crainte de se voir accuser d’islamophobie, ce piège si bien huilé de la nébuleuse des Frères musulmans. Mais si l’on s’en tient à la définition de la phobie, il s’agit d’une « aversion très vive ou d’une peur instinctive de quelque chose ». Or, n’est-il pas légitime de craindre l’islam armé ? Et, pour ne plus le craindre, de le combattre jusque dans ses racines. Ce qui implique de bien nommer les choses et de ne pas masquer la réalité, qui est que l’antisémitisme qui abîme la France aujourd’hui tire son origine d’un islam politique armé et de la complaisance de l’extrême gauche et de la presse de gauche. Mais bon sang, comme disait saint Jean-Paul II, « n’ayez pas peur ! »

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