[Tribune] Immigration : les Français disent « stop », pas l’UE !
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Un sondage de l’institut CSA, pour CNews, du 7 septembre dernier indique que 64 % des Français sont favorables à l’arrêt de l’immigration extra-européenne en France. Ce qui ne manifeste nul racisme rampant mais du bon sens au regard des difficultés d’intégration de certaines catégories d’immigrés et de la faillite du processus d’assimilation de celles-ci.
L’erreur habituelle est de vouloir considérer les phénomènes de migration comme un tout homogène. Certaines immigrations ne posent que peu de difficultés. D’autres beaucoup. Qui oserait prétendre que le laxisme migratoire a été une réussite et que l’état de certaines de nos banlieues est exemplaire ?
La majorité des Français réagissent avec logique. Les migrations extra-européennes provenant d’aires de civilisations différentes de la nôtre, parfois antagonistes, comme les terres de l’islam conquérant, posent plus de difficultés que des immigrations de pays appartenant à la même civilisation.
L’historien de la démographie Dupâquier, longtemps membre du PCF, et Vejarano voyaient dans les mariages mixtes l’aboutissement du processus d’intégration et soulignaient le fort taux de mariage mixte chez les Italiens, dépassant 74 % pour les filles (Les naturalisés et leur destin 1986). Plus proche de nous, Beate Collet et Emmanuelle Santelli (Couples d’ici, parents d’ailleurs, PUF 2012) notaient au contraire que 61 % des Français de deuxième génération, dont les parents étaient d’origine turque, maghrébine ou sahélienne, choisissaient un conjoint de même origine.
En fin de compte, c’est ce que traduit intuitivement le sondage de CSA. Et le fond du problème n’est pas tant une question de géographie qu’une question de civilisation. Ainsi, par son caractère massif et indifférencié, l’immigration actuelle ne peut déboucher que sur un échec, des tensions, des troubles de l’ordre public, dont les récentes émeutes ont été un exemple.
Pendant ce temps, imperturbable, la Commission européenne souhaite développer la « migration légale » car, selon elle, « grâce à un système bien géré, la migration peut contribuer à la croissance, à l’innovation et au dynamisme social » (pacte européen sur la migration et l’asile). Elle prône ainsi la mise en place de « voies d’accès légales et durables » ainsi que « des programmes destinés à mettre en adéquation, grâce à la migration légale, les besoins de main-d’œuvre, les besoins de compétence et ceux du marché du travail ». Sous les bons sentiments se dissimule mal la volonté de « pomper les cerveaux », de se procurer une main-d’œuvre à bon marché et de compenser l’atonie démographique de la vieille Europe. Dans les faits, il s’agit aussi d’imposer un multiculturalisme périlleux qui fait perdre « cet aspect d’amitié » qui, selon les penseurs des Lumières, caractérisait un peuple.
Il est permis de souligner que l’un des enjeux géopolitique est que les pays du Sud de forte émigration puissent se développer sur le plan économique et se stabiliser sur le plan politique afin que leurs populations puissent trouver un avenir sur leur terre. Ce n’est certes pas en les privant de leurs meilleurs talents que l’on y parviendra.
La doctrine de la Commission est celle du « pacte mondial pour les migrations », dit pacte de Marrakech (2018), qui a pour objectif d'« élargir et diversifier les filières de migration sûre, ordonnée et régulière » et qui affirme qu’à l’heure de la mondialisation, « les migrations sont bénéfiques pour tous ». Lors de sa signature, il avait été dit qu’il ne serait pas contraignant. Repris par la Commission, dans son esprit et certaines de ses formules, il est en passe de devenir obligatoire. Pour le moment, deux règlements européens sur les procédures et la gestion de l’asile et de la migration (10083/23 et 10084/23 du 6 juin 2023) ont été adoptés par le Conseil et présentés au Parlement européen. Ils organisent la relocalisation des demandeurs d’asile. Ce qui a provoqué d’âpres discussions. Le ton est donné.
Une fois encore, l’oligarchie mondialisée veut imposer ses vues à des peuples qui ne les partagent pas. Comment s’étonner du discrédit de classes politiques aux ordres qui pensent qu’elles peuvent impunément gouverner contre leurs peuples ?
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45 commentaires
» Et le fond du problème n’est pas tant une question de géographie qu’une question de civilisation. » Il serait temps de s’en apercevoir!
Nous non plus.
L’unanimité est évidente : soit la gouvernance de l’U.E RENONCE à DEVERSER LE CONTINENT AFRICAIN EN EUROPE, soit cette Organisation Abusive sera dénoncée et abandonnée par les peuples qu’elle prétend
régenter….On ne se moque pas du monde indéfiniment !!!
N’oubliez pas le plus important : l’UE est enfant des USA qui l’ont corsetée par l’OTAN. Autant vouloir décrocher une moule de son bouchot. Et la quasi-totalité des gouvernements de l’Europe préfèrent déléguer leur budget militaire aux USA plutôt que de l’assumer.
A partir du moment où on a renversé la hiérarchie des valeurs et mis l’économique en tête, il ne faut pas s’étonner que les valeurs économiques priment le reste. « On a besoin d’immigrés pour plus de prospérité », nous disent les européistes et autres mondialistes. Mais en fin de compte, le résultat est tout autre. D’un côté, en France et en Europe, l’insécurité, la violence, les dégradations sont au plus haut. De l’autre, au Maghreb et en Afrique, l’économie est au plus bas malgré les richesses présentes dans leur sol. Et des deux côtés, des peuples malheureux. Donc, arrêtons l’immigration et développons une véritable politique nataliste chez nous. Mais pour cela, il faut quitter l’UE.
Bien vu!
Raison pour laquelle il faut absolument voter aux Européennes. Que l’on vote ou pas, des décisions seront prises durant la prochaine législature, et la droite devra impérativement être là pour bloquer le plus possible les décisions nocives. François-Xavier Bellamy l’a fait, surement pas autant qu’il aurait voulu pouvoir le faire, mais il l’a fait. Il faut être encore plus nombreux et faire bloc, en attendant qu’un nouveau président en 2027 fasse le nécessaire pour renverser la table et réformer l’Europe de fond en comble.
Ne vous leurrez pas. Comme toute structure purement administrative, l’Europe n’est pas réformable. Pire, elle gagne chaque jour de nouveaux pouvoirs décisionnels, illégaux certes mais avérés. Notre seule issue : la fenêtre.
L’UE est la plus grande arnaque du XXème siècle, qui ne survivra pas le XXIème !
Nous non plus.
En plus avec au moins 25.000.000 de chômeurs en Europe nous n’avons besoin de personne.
Première chose à faire SORTIR de l’UE mais personne ne le fera ..à moins de voter Reconquête qui sait ! Le RN se dégonflera. Il faut au moins quitter l’accord scandaleux sur l’énergie et retrouver un maximum d’indépendance sinon ce sera la fin de notre pays. Macron fait tout pour ça.
des gens non élus imposent aux peuples leurs visions de notre quotidien, on en a marre, vivement le 9 juin 2024 seul tour pour voter au européennes et sortir de là tous ces profiteurs qui eux ne souffrent pas de la crise, ils ont « l’argent magique » que nous remboursons à prix d’or, 50 milliards par an c’est le remboursement des intérêts de la dette française, + 54 milliards de frais « migration » + 27 milliards à l’UE (dont on récupère quand cette dernière est décidée à nous le rendre 11 milliards) soit ventilé aux 4 vents 120 milliards annuels, le versement français à l’UE représente 18% des pays membre sur 27, l’Allemagne 23% et l’Italie 12% il reste 24 pays pour 47% du budget européen, on traine vraiment des boulets.
UE est une catastrophe il faut quitter l’UE et redevenir indépendant .
J’ai bien peur qu’il ne soit trop tard. Le ver est dans la pomme!
L’immigration à tout và est le fond de commerce de financiers tels que la famille Soros pour ne pas la nommer. Plus les pays « favorisés » importent des migrants de pays sous developpés, plus cela procure de potentiels clients à Soros and co dont les actifs sont monstrueux dans certains commerces. Il faut bien que les aides perçues chez nous par ces personnes démunies dans leurs pays servent à quelque chose !
L’immigration est une compétence annexe et déléguée par les Etats à l’UE, ce qui veut dire que si des Etats veulent récupérer cette compétence, ils peuvent très bien le faire si ce que fait l’UE ne leur convient pas. je propose que tous les Etats méditerranéens de l’Europe (pas de l’UE, une fois de plus), à savoir l’Espagne (à laquelle j’adjoins le Portugal), la France, l’Italie, la Grèce, Malte, la Crête, constituent entre eux une fédération ayant pour unique objet l’immigration pour prendre les mesures de sauvegarde qui s’imposent au regard de leur souveraineté, leurs identités, leurs cultures, leurs Histoires…
De toute façon l’U.E. (dont Macron se veut le meilleur élève), le Conseil d’État, le Conseil constitutionnel, la CEDH et tutti quanti sont clairement immigrationnistes. Inutile de faire la moindre loi française, elle sera soit retoquée, soit inappliquée…
Parfaitement vrai. Le système étant verrouillé à bloc, une seule issue : en sortir.
Quand 64 % de sondés répondent « Non » à l’immigration, les règles de la V° République devraient conduire à une consultation nationale. Annoncer que les textes de la Constitution ne prévoient pas un référendum sur ce sujet au motif qu’il n’entre pas dans les cas cités, est un mensonge. En effet, l’immigration est bien un problème de société et un problème économique.