[Tribune] Les policiers accusés de sédition : un comble !

police-7026885_1920

Avant que, sous la pression de leur ministre de tutelle, les syndicats Alliance et UNSA Police ne fassent machine arrière, ces deux organisations, fortement représentatives des policiers, avaient publié un communiqué de presse assez inhabituel. En effet, en une vingtaine de lignes, face aux émeutes qui déchirent actuellement le pays, ils s’étaient clairement annoncés « en guerre » et prêts à « entrer en résistance ». Ces déclarations n’ont pas manqué, une fois de plus, de provoquer de vives réactions à gauche, laquelle a brandi, comme à son habitude, « une menace de sédition » des forces de l’ordre et un appel à « la guerre civile » des policiers.

Pourtant, en prenant un peu de recul et en observant les faits qui se produisent depuis de nombreuses années, il apparaît comme évident que « la sédition » et « les menaces de guerre civile » proviennent bel et bien de ceux qui, aujourd’hui encore, sont à la manœuvre dans les quartiers et les villes de France. Ce sont bien ces individus qui, encouragés par les déclarations irresponsables d’une extrême gauche qui ne rêve que de chaos, tentent par la violence et les destructions de renverser les institutions d’un pays désormais affaibli et dans l’incapacité de soigner ses plaies intérieures.

Une fois encore, il aura fallu le prétexte de la mort d’un habitant de ces quartiers dits défavorisés pour qu’une frange de la population, plus prompte à récupérer un dramatique événement qu’à réellement faire preuve de compassion envers l’un des leurs, ne déferle, tel un tsunami, afin de se livrer aux pillages et aux destructions.

Alors oui, les policiers sont exaspérés. Ils sont fatigués d’être sans cesse exposés aux mêmes délinquants et criminels qui, à peine interpellés après avoir commis une infraction, sont aussitôt remis en liberté, notamment parce qu’ils sont mineurs.

Mais cette fois-ci, la lâcheté de nos dirigeants, pourtant étalée au grand jour depuis longtemps, a franchi un pas supplémentaire. En observant une minute de silence à l’Assemblée nationale à l’initiative de sa présidente macroniste, ce n’est pas seulement un défaut de soutien qu’ont ressenti les policiers, mais une véritable trahison à leur égard. En faisant bénéficier la mémoire de cet individu du même hommage que celui que l’on réserve habituellement aux héros de la nation, c’est un fossé profond qui s’est creusé encore un peu plus entre la classe politique en place et les défenseurs de la nation.

Pourtant, malgré cette rupture brutale, les policiers continuent et continueront de faire leur travail. Ils le feront pour les Français qu’ils sont chargés de protéger. Ils le feront parce qu’au-delà d’une classe politique en laquelle, comme beaucoup de nos concitoyens, ils n’ont plus aucune confiance, ils savent qu’ils servent une cause qui les dépasse. Ils le feront enfin parce que, dernier rempart des institutions de la République, ils ne veulent pas voir la France s’effondrer et livrée à la guerre civile.

Quant à nos dirigeants, tels ceux qui n’hésitent pas à abandonner et à condamner un policier avant même que notre justice ne se soit définitivement prononcée, honte à eux. Doublement honte à eux, car ils sont les premiers responsables d’une situation qu’ils ont largement favorisée. Par leur absence de clairvoyance tout d’abord, en laissant nombre de nos quartiers partir à la dérive. En acceptant, ensuite, au nom du « surtout pas de vagues », des comportements criminels inacceptables. En refusant, enfin, d’écouter et en stigmatisant systématiquement ceux qui, depuis de nombreuses années, tirent la sonnette d’alarme.

Une situation de non-retour a été atteinte. Notre pays est maintenant en danger d’implosion. Le temps du « face-à-face » annoncé par Gérard Collomb, il y a quelques années, est dépassé et fait place, désormais, à l’épreuve de force. Continuer à se voiler la face, c’est prendre la responsabilité du conflit interne inéluctable et fatal qui se profile.

Olivier Damien
Olivier Damien
Conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté, Commissaire divisionnaire honoraire

Vos commentaires

57 commentaires

  1. Je propose qu »un mineur, passible et condamné par la justice devienne immédiatement et automatiquement un majeur pour régler plus vite les récidives .

  2. Mais on l’a déjà la guerre civile!
    La question est de savoir si on se défend ou si on continue avec notre stratégie de lâches qui a fait notre réputation dans le monde entier?

  3. Les forces de police, sont un instrument de la classe politique s’ils avaient la France réellement au cœur, avec l’armée, ils auraient depuis longtemps pris le pouvoir.
    Des supplétifs de Bercy, avec en mire le français qui travaille, garde prétorienne du politique, féroce avec toujours le même dindon qui la respecte encore.
    Nous n’avons plus de nation et bientôt même notre terre ancestrale trempée du sang de nos anciens nous sera confisqué.
    En trois générations, nous avons dilapidé l’héritage millénaire qu’ont à reçu des fondateurs de la nation et la seule chose que j’entends sont les mots creux pour dédouaner leur responsabilité.
    Je défendre ma famille et ma maison, force et courage à vous tous.

  4. « Avant que, sous la pression de leur ministre de tutelle, les syndicats Alliance et UNSA Police ne fassent machine arrière ». Je suis ravi d’apprendre que les syndicats de police obéissent à leur ministre. Et ils ne sont probablement pas les seuls. Nous voici donc revenus aux syndicats officiels staliniens, la belle époque.

  5. « Nous sommes en guerre » disait Macron. Depuis le temps! Qu’a t-il fait? Il envoie les forces de l’ordre à l’abattoir. À quand leur révolte?

  6. Les policiers accusés de sédition ! J e ne comprend même pas qui ne se mettent pas TOUS en grève . Et l’état sera bien obligé d’envoyer l’armée . A force de laxisme et de complaisance avec l’immigration et l’islam ,qui sont étroitement liés l’état c’est enlisé dans la ………jusqu’au cou . Et voilà le résultat !

    • À force de repentance et d’excuses, nous sommes devenus de vraies carpettes, serpillières sur lesquelles tout le monde s’essuie les pieds.

  7. L’étape suivante si la situation de guerilla urbaine perdure ce sera la constitution spontanée de milices d’autodéfense d’abord par les commerçants, puis par le grand public quand l’anarchie sera devenue insupportable.
    On peut s’étonner de la passivité des Français. Quelle patience!

    • On y va tout droit car ses racailles ne retireront pas la main du pot de confiture aussi facilement !
      Quand on voit qu’ils pillent même les magasins où leurs parents font leurs courses ! Ils sont ingérables…

  8. Ce qui est le plus dérangeant chez celles et ceux qui ont lâchement abandonné et condamné le policier, c’est qu’ils n’ont même pas la notion de ce qu’est la honte et la lâcheté. Dans quelques jours, les émeutes calmées, ils reprendront leurs projets de lois favorisant l’immigration.

    • D’autant que les natifs ne veulent plus travailler que le commerce a besoin de bras pour que ça jute davantage et que l’Etat l’inflation entretenue n’y suffisant pas ,escompte par là des rentrées de TVA plus importantes pour faire ses chèques sociaux et acheter la paix des lâches dans les territoires ethnicisés. Voilà, voilà.

  9. Nos gouvernants n’ont pas cessé depuis 40 ans de faire des concessions, de donner des gages, des déverser des milliards sur les banlieues dans l’espoir d’acheter la paix sociale
    Dernière trahison en date le lâchage de ce policier qu’on a immédiatement livré à la vindicte comme victime expiatoire.
    Macron s’est déshonoré en espérant calmer la situation.
    Il a eu le déshonneur ET le désordre
    Résultat la France est humiliée

    • « Nos gouvernants n’ont pas cessé depuis 40 ans de faire des concessions, de donner des gages, des déverser des milliards sur les banlieues dans l’espoir d’acheter la paix sociale ». Pas seulement. Le gouvernement doit surtout composer avec une dette abyssale, dont les principaux créanciers se situent au Moyen Orient (Arabie et Qatar). Et comme toujours, c’est celui qui paye qui donne les ordres.

  10. Je propose que Macron quitte provisoirement la France pour se réfugier temporairement comme l’avait fait De Gaulle en 1968; en effet son dernier déplacement c’était Marseille, il y est resté 3 jours ! aujourd’hui , dans cette ville , c’est le chaos total !; partout où il passe, la paix sociale trépasse ! A Baden -Baden vite !!!!

  11. Une minute de silence pour un délinquant, certes victime d’une bavure, c’est inadmissible. Y a-t-il eu une minute de silence pour Lola, innocente victime d’une immigrée sous le coup d’une OQTF que la macronie n’a pas su faire exécuter.

  12. Comment se fait-il qu’aucune plainte n’ait été déposé contre ces islamo gocho bobo facho qui pratiquent l’amalgame et un appel à la haine clair et net contre des serviteurs de l’Etat ? des Zemmour, Le Pen, ect., auraient déjà été condamnés pour bien moins que ça. Encore et toujours ce même 2 poids 2 mesures en France ?

    • Vous n’êtes pas le seul à le penser, mais tout semble organisé pour que le peuple honnête ne puisse pas se défendre ( exemple interdiction des statistiques ethniques et bien d’autres).

  13. A quand la destitution du stagiaire incompétent de l’Elysée ? Qu’attendent le sénat et l’assemblée nationale ?

    « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. » (Comment je vois le monde (1934) de Albert Einstein)

  14. Honte à McRond qui a pré-jugé le policier en le condamnant.
    Honte à Braun-Pivet pour avoir imposé à l’assemblée des députés, une minute de silence à la mémoire d’une racaille.
    Honte sur tous nos politiques qui ont créé cette bombe.
    Nous sommes au temps où il faut nettoyer les écuries d’Augias.
    Il est fort probable, selon la méthode habituelle, que se soit le bon peuple qui en fasse les frais

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

Un vert manteau de mosquées

Lire la vidéo

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois