[Tribune] Pourquoi l’Union européenne est responsable du saccage énergétique
Les Français s’intéressent généralement assez peu aux affaires européennes, trop lointaines, trop obscures. C’est une erreur car l’empire idéologique qu’est devenu l’Union européenne finit toujours par rattraper les citoyens par des normes qui les enserrent jusque dans leur vie quotidienne. Ainsi, le prix de l’électricité actuel est la conséquence directe du fonctionnement du marché voulu et organisé par Bruxelles, qui conduit les producteurs à s’aligner sur le prix des centrales les plus chères, au gaz ou au charbon ! Un coût élevé de l’électricité était souhaité par l’Union européenne afin d’envoyer un message « de sobriété » aux ménages et aux entreprises. Un message « crucial » dans la lutte contre les émissions de gaz carbonique. Or, en 2019, les sources fossiles ne produisaient que 7 % de l’électricité française ! L’introduction de la concurrence sur le marché de l’électricité en 2011, exigée par Bruxelles, avait pour objectif d’empêcher la France de bénéficier d’une « rente nucléaire », qui répondait pourtant à l’objectif gaullien d’assurer à la France à la fois son indépendance énergétique et un avantage comparatif dans la compétition économique. Quant à Ursula von der Leyen, elle déclarait, le 19 août dernier : « La montée en flèche des prix de l’électricité expose les limites de l’organisation actuelle de notre marché de l’électricité. » Qu’en termes galants ces choses-là sont dites.
L’hyper réglementation est caractéristique de la politique dite « climatique » dont les effets retombent jusque sur les communautés de communes. La feuille de route de la Commission européenne pour une économie sobre en carbone à l’horizon 2050 et « l’objectif 55 » visent à réduire les émissions de carbone de 55 % en 2030 et à parvenir à une Union européenne neutre en CO2 en 2050. Ce qui s’est traduit par treize propositions législatives contraignantes. La Commission, jamais avare d’enflure, a déclaré qu’il s’agissait du « paquet climat le plus important proposé par une entité politique dans le monde » ! Car ces gens croient que l’inflation législative leur permettra de « façonner l’action mondiale » (Conseil européen) !
En France, ceci s’est traduit par un « plan national intégré énergie–climat » qui doit être décliné sur le plan régional puis local. Nos communautés de communes de plus de 20.000 habitants sont donc obligées d’élaborer un « plan climat air énergie territorial » qui fleure bon la bureaucratie. Et, de fait, le technocrate bruxellois parle au technocrate parisien qui se retourne vers le bureaucrate régional, lequel finit par s’adresser au bureaucrate de la communauté de communes. Et chacun duplique l’autre.
Cela se traduit par le développement des éoliennes et des panneaux solaires, des subventions pour les bicyclettes électriques et des subventions pour la rénovation énergétique. L’objectif est de promouvoir les sources d’énergie intermittentes. Or, le rendement des éoliennes n’est, en moyenne, que de 25 % de leur puissance et celles-ci nécessitent des centrales thermiques classiques pour prendre le relais de production en l’absence de vent. On ajoutera qu’il faut environ 600 tonnes de béton coulées dans le sol pour un mât de 150 mètres de haut, 800 tonnes pour les éoliennes de nouvelles génération, 20 à 45 tonnes d’acier, et que les pales ne se recyclent pas et doivent être incinérées. En outre, elles abîment les paysages, contribuent à l’artificialisation des sols et sont nocives pour les oiseaux. Les éoliennes brassent du vent et de l’argent, mais leur vertu écologique est aussi douteuse que leur efficacité énergétique. Pourtant, par effet d’imitation et pour obéir aux contraintes européennes, nos collectivités locales se lancent toutes dans des plans éoliens. Quant aux panneaux solaires photovoltaïques, leur rendement se situe entre 12 % et 14 %. Comme pour la rénovation énergétique des bâtiments, il convient donc de procéder à une analyse sérieuse du coût d’investissement et de son amortissement. En zone rurale, où les gens doivent parcourir entre 20 et 40 kilomètres par jour pour aller travailler, subventionner les vélos électriques revient à subventionner les loisirs.
L’Union européenne, dont la politique dite climatique semble être devenue l’objectif essentiel, impose des réglementations qui induisent des coûts et des dépenses dont on peut douter de l’efficacité et de la pertinence. Il est grand temps de reprendre le contrôle de la machinerie européenne.
La première étape se jouera lors des élections européennes. Le résultat en France sera important, mais il sera sans lendemain si les partis attachés à la liberté des peuples qui siègent au Parlement européen ne parviennent pas à s’allier pour en inverser la majorité. Un an et demi n’est pas trop pour mobiliser les électeurs et inverser le cours de l’histoire de l’Union européenne.
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22 commentaires
Sortons de cette dictature avec laquelle RN et R! ont semble t’il décidé de continuer , c’est dommage car beaucoup iront à la pêche ce jour là .
Qu’un mot : sortons de l’UE avant de devenir plus pauvre que le Liban.
Et n’oublions pas le théorème d’Ostrogradsky qui lie inéluctablement l’existence d’éoliennes surpuissantes à des multiplications de tornades et de tempêtes dévastatrices, en vertu de la « conservation du rotationnel » (théorème déposé à l’Académie des Sciences de Paris avant le milieu du 19° siècle et que l’on semble avoir balayé d’un revers de main.
Voici un article qui a l’avantage de mettre les points sur les « i » de l’escroquerie du projet énergétique de Bruxelles.
Quant au gouvernement français il se garde bien de sortir de cette spirale infernale vu les rentrées de tva exorbitantes qu’il encaisse…
Sous couvert de » on pense et obligé ce qui est bon pour vous », ce sont des lobbies aux intérêts économiques important qui sont A la manœuvre !
Subventionner les vélos électrique ? Une hérésies complète un vélo par aisance est un moyen de locomotion decarboné à 100% alor pourquoi subventionner un machin qui pollue ?
Il n y a pas que dans l énergie que la réglementation européenne est désastreuse, construction ,agriculture ,santé (dispositifs médicaux ) automobile ,etc sont les maux de l Europe de Bruxelles et du CE dogmatique et débile dans son interprétation
Quand les normes tuent la croissance et la créativité ,on fabrique des chômeurs et de la résignation
Soit on s expatrie soit on reste et on s enfonce dans la misère et la déprime
« L’Union européenne, dont la politique dite climatique semble être devenue l’objectif essentiel … » Objectif essentiel peut-être mais nullement unique. Depuis un an, Von der Leyen, élue par personne, s’est découvert une vocation de marchand d’armes. A la plus grande joie des industriels du secteur. Je serais curieux de connaître le montant du bakchich que la même Von der Leyen palpe au passage …
Moi aussi !!!
En tant que médecin, j’espère que l’europe nous laissera un peu de CO2, sinon finit la vie humaine à la surface de la Terre, Dieu merci la terre se débrouille très bien depuis des millions d’années sans les ânes qui nous gouvernent.
Eh oui.
Le CO2, c’est la vie, la photosynthèse, la chlorophylle, les salades les légumes verts, la beauté du vert des prairies, des forêts….
Mais les ânes qui nous gouvernent préfèrent des sapins de Noel en métal…
Merci à Sarkozy qui appelle aujourd’hui à soutenir Macron pour sauver sa peau .
Allez expliquer aux moutons que l’UE est nocive pour la France…Vous serez au mieux incompris et sans doute « suspect » . Les cerveaux sont endoctrinés par l’idéologie occidentale progresso-bienpensante. C’est comme dans les films américains, le bon gagne à la fin. Dans la vraie vie, les endoctrinés pensent que les bons (l’occident et donc eux-mêmes) gagne forcément toujours…et qu’il est futile de réfléchir 3 secondes. Les moutons préfèrent répéter les choses entendues sur les chaines mainstream ; cela leur donne le sentiment de posséder un savoir éminent.
Dans une tribune récente, madame Pourhiet, spécialiste de droit constitutionnel, a expliqué que la France n’a rien à
avoir avec un système fédéral car. « Le pouvoir constituant est souverain, on ne peut rien lui
opposer juridiquement », dit-elle, « ni un droit naturel supra-constitutionnel, parce que
c’est une Constitution positiviste, ni même le droit européen. » Si tel est le cas, alors pourquoi devons nous toujours nous plier aux injonctions Bruxelloises, à moins qu’il ne s’agisse que d’une soumission de nos gouvernants. Auxquels cas, nous devons en changer au regard de la Constitution.
Cela n’est il pas un motif pour effectivement virer ce gouvernement qui ne respecte pas ces closes . Si oui que fait le RN et autres droite avec de tels atouts .
macron est soumis à l’europe car il rêve d’en devenir le président, il se moque totalement des résultats calamiteux qui entraînent la pauvreté d’une partie de notre société. Lui et sa clique sont à virer le plus rapidement possible.
L’Europe est responsable de beaucoup de nos déboires ,nous avions voté pour ne pas être dans l’Europe
et Sarkozy n’a pas respecté le vote des Français qui avait votés en majorité contre l’Europe .
Hélas vrai. Je ne pardonnerai jamais cela à Sarkosy! (sans monsieur devant)
sous la coupe de van der leyen on ne parle pas des allemands qui rasent des villages pour sortir de terre des mines de charbon, encore une fois la pollution viendra de l’Allemagne, sans contrainte pour eux (notez que les verts sont au gouvernement) et nous nous devrons rouler à 50km /h pour supporter la pollution, nos amis des territoires Nord et pas de Calais en savent quelque chose, on a fermer Fessenheim sur l’insistance allemande, et nous voilà dans la spirale d’une perte de souveraineté énergétique, un gouvernement qui ne prend pas d’initiatives attendant vainement les décisions de nos voisins pour s’engager, un pitre à été réélu en mai, dommage pour nous et nos enfants.
La mise en place de la « Com. Européenne » et l’arrivée à sa tête de vonderlayen ont basculer l’UE dans autre chose qu’une démocratie ! … Mr l’EX député européen, vous n’êtes pas « le mieux placé » pour dire et écrire « La première étape se jouera lors des élections européennes. Le résultat en France sera important, mais il sera sans lendemain si les partis attachés à la liberté des peuples qui siègent au Parlement européen ne parviennent pas à s’allier pour en inverser la majorité. Un an et demi n’est pas trop pour mobiliser les électeurs et inverser le cours de l’histoire de l’Union européenne » ! …
SI les « élus » étaient là pour défendre la souveraineté des peuples, il en serait autrement depuis très très longtemps … Sarkozy a mis une empreinte mortifère sur ce « machin » dont il faut vite sortir: « l’UE » et pareil par rapport à l’OTAN où les mondialistes sont « vas-en-guerre » mais surtout pas sur le territoire des USA ! …
STOP ou encore ? ! …