[Tribune] Refus d’obtempérer à l’hystérie anti-policière
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On assiste, depuis le décès d’un jeune délinquant coutumier des refus d’obtempérer, entre autres méfaits, au déchaînement d’une véritable hystérie anti-policière dans certains milieux, complaisamment relayée par certains organes d’information et cautionnée par l’attitude et les propos indignes autant qu’irresponsables d’une partie de la classe politique et des plus hautes autorités de l’État, jusqu’à l’Assemblée nationale, qui aura cru ainsi devoir rendre au défunt un hommage exceptionnel que bien des victimes du crime (policiers, gendarmes et autres citoyens) eussent amplement mérité aussi…
En prenant position sur le fond d’un dossier en cours d’instruction par la Justice, avec des propos catégoriques préjugeant de la conclusion définitive des investigations, le Président Macron et son Premier ministre, pour ne citer que les têtes de l’exécutif, ont ainsi foulé au pied à la fois la présomption d’innocence des policiers mis en cause et la séparation des pouvoirs, en exerçant par là une pression morale « inexcusable » sur la magistrature. Et aux conséquences ravageuses immédiates dont on a pu voir les pires manifestations en légitimant de facto les réactions d’indignation et d’hostilité envers l’institution policière, pilier d’un État qu’ils ont, temporairement, la charge de conduire et défendre.
Le signal a ainsi été parfaitement reçu sur le terrain par les milieux acharnés à combattre l’autorité de l’État et tout ce qui, à leurs yeux, symbolise et représente un pays qu’ils exècrent et tiennent pour étranger ou hostile, avec les habituelles émeutes où l’on voit les forces de l’ordre agressées, tandis que sont attaqués, dégradés ou saccagés équipements publics et biens privés ; avec, bien souvent, derrière le prétexte du moment, une dimension communautariste ou mafieuse en vue de préserver l’emprise sur un territoire pour y faire régner un ordre affranchi des lois de la République…
La justice dira, en fin de compte, si le geste mortel du policier en cause, dont on évoque les antécédents favorables, a manqué aux exigences posées par les textes en vigueur, notamment par excès de précipitation, défaut d’adresse ou de précaution, dans une circonstance où, comme bien souvent en pareil cas, tout se joue en une fraction de seconde et où le risque, pour l’agent de la loi, devant un véhicule qui ne s’arrête pas ou redémarre en trombe, peut être mortel, comme l’expérience l’a suffisamment montré.
À cet égard, le législateur, dans son fauteuil, peut faire des textes savamment équilibrés et calibrés pour concilier tous les intérêts légitimes en cause, tels, d’un côté, la protection de la société et, de l’autre, l’intégrité physique des personnes, même quand elles sont en délicatesse avec la loi. Mais, dans la vraie vie, confrontés en permanence à la violence et à des réactions imprévisibles, en butte, de la part de certains milieux et dans certains territoires, à l’hostilité ambiante à leur égard, les membres des forces de l’ordre ont une mission particulièrement difficile qui appelle le respect et la compréhension.
Si l’on doit exiger d’eux un professionnalisme sans faille et, d’abord, tout faire pour le favoriser, notamment par la formation et l’encadrement, on doit aussi prendre en compte les difficultés qu’ils rencontrent et ne pas renverser les rôles : un policier ou un gendarme qui est dans l’exercice de sa fonction en voulant contrôler ou maîtriser une personne qui lui apparaît violer la loi doit être tenu, a priori, pour être dans son droit ; et s’il n’y a eu de sa part qu’une mauvaise appréciation des circonstances et de la réaction appropriée, sa responsabilité doit être évaluée à la lumière de cette situation préalable et non dans l’absolu, comme ce peut être le cas avec une personne « ordinaire ». À cet égard, la qualification, par exemple, d’homicide volontaire, quand il semble qu'il n'y a eu qu’un réflexe excessif et mal adapté aux circonstances, n’est pas adéquate : on est bien plus dans une situation « accidentelle », se rapprochant de l’infraction praeterintentionnelle (exclusive de l’intention de donner la mort, quand bien même cela a été le résultat de l’acte)…
À cet égard, la référence au cadre de la légitime défense est souvent inappropriée : il faudrait un texte spécifique. Et, en tout cas, pas pour interdire tout usage d’arme à feu, comme le préconisent certains furieux : ce serait reconnaître, dans les faits sinon dans le droit, un permis de refus d’obtempérer !
Il appartenait aux dirigeants du pays de faire preuve de sang-froid et de lucidité pour ne pas alimenter ainsi un discours suicidaire pour la paix publique et le maintien de l’État de droit : ils ont préféré céder à la panique, tétanisés par la crainte d’émeutes en retour, croyant naïvement qu’en s’aplatissant d’avance de cette façon, ils pourraient les prévenir : ils les ont, en réalité, encouragées !
36 commentaires
Les seuls vrais responsables de ce qui passe aujourd’hui sont tous nos chefs d’état et leurs premiers ministres depuis 1974, les autres politiques, députés, sénateurs et autres, n’étant que de la valetaille sans sonnettes mais avec beaucoup de roupies. !
Face à ces populations, la faiblesse est coupable car elle n’obtient en retour que le mépris, non seulement de la part de ceux qui voudraient plus de fermeté, mais aussi de la part des bénéficiaires qui considèrent que, si vous êtes faibles, c’est qu’ils peuvent en profiter pour prendre l’ascendant. Hollande avait déjà subi cette désaffection avec son traitement désastreux des « affaires » Léonarda et Théo. Pour parler comme les africains, Hollande était un « petit blanc »,… et Macron aussi.
Il va falloir aussi trouver un avocat pour ce malheureux policier.
Si nous avions un gouvernement courageux non pas en discours (qui ai sa spécialité) mais en actes au lieu de faire la politique de l’autruche peut-être cela ira mieux. Je vous rappel que Giscard à fait supprimé les maisons de correction comme celle de Belle Ile en Mer
C’est ce que je crois depuis le début, en condamnant le policier aussi vite et aussi fortement, Macron est le premier responsable direct de ces émeutes
Mais est-ce étonnant ? Il fait partie de ces présidents qui, depuis Mitterrand, sont anti-ordre et donc anti-police. Il est vrai que Macron est le pire puisque, en plus, ouvertement anti-France qui à ses yeux n’existe pas. C’est la seule chose qu’il aura réussi en 10 ans de règne, faire disparaître notre pays. Pour ceux qui en douteraient encore, dans 4 ans il y aura plus de 2 millions d’émigrés supplémentaires par rapport à aujourd’hui …
J’ai donné hier à la cagnotte du policier protecteur des Français
Il ne fallait pas les laisser entrer comme a dit Arletty sous l’occupation
Il y a déjà suffisamment de Français fainéants (voir la réforme des retraites) et inciviques (voir les fraudeurs fiscaux Balkany, Bettencourt, Cahuzac, etc) pour qu’on ne reçoive pas les miséreux, les sauvages, les revanchards, les islamises du monde entier
Ils fait bon vivre en macronie, merci darmanin !
Aujourd’hui, nous avons avons, en même temps, McRond et le chaos.
La mise en examen pour homicide volontaire est déjà scandaleuse; elle suppose que le policier a tiré avec l’intention de tuer le jeune Nahel, ce qui n’est évidemment pas le cas. La justice avalise ainsi le discours de l’extrême gauche selon lequel « la police tue » et celui du président qui, au mépris de la présomption d’innocence, qualifie l’acte d’inqualifiable.
Les juges , dernier rempart, qui risque aussi de s’effondrer ! Peut-être que leurs yeux se dessilleront un jour lorsqu’ils seront confrontés personnellement à la dure réalité
Ça doit pas être si grave ces émeutes puisque Macron et Brigitte ont été s’éclater au concert d’Elton Jones.
Bien dit !
Macron, par son comportement méprisant montre bien qu’il n’en n’a rien à f…e (faire) de la France et des Français.
Macron est responsable de ce soulèvement en ayant désavoué une fois de plus, un POLICIER qui faisait son devoir. Ce n’est pas la Police qui tue, ce sont les terroristes de tous poils et de tous âges ! Les Policiers sont là pour protéger le peuple. Et quand bien même il arrive à un Policier de tuer, c’est quand il a n’a plus le choix car ces crapules sont potentiellement un danger mortifère pour les autres. Et dans la situation actuelle, si ce dangereux individu en herbe a été malheureusement touché, c’est parce qu’il a démarré au moment même où le Policier visait ses jambes pour l’empêcher de redémarrer au risque de renverser ou tuer des piétons dans sa fuite. Quoiqu’il en soit, un POLICIER a une fonction et quand c’est pour éviter le pire, il a le droit de se servir de son arme sinon, à quoi bon avoir des Policiers, des Gendarmes ou des Militaires s’ils n’ont pas d’armes pur protéger les citoyens ? Sachez tout de même qu’on ne fait pas d’omelette sans casser d’oeufs ! Ce gamin était connu des Services de Police et savait les risques qu’il prenait. Ces peuples ont la sauvagerie dans la peau, nous avons suffisamment de preuves depuis des années pour conclure. Ils sont sans état d’âme surtout quand ils sont en meutes. Ils terrorisent, saccagent, pillent, brûlent, cassent, violent et tuent alors qu’ils sont sur une terre d’accueil qui leur donne tout. Il y a un dicton « votre bonté vous perdra ». Nous y sommes !
Force doit rester à la loi. C’est ce principe absolu qui se doit d’être mis en avant. Toute personne qui n’obéit pas aux injonctions d’un représentant de l’ordre est par essence un délinquant. Honte à nos gouvernants d’avoir ainsi bafoué l’autorité de ce fonctionnaire et honte à tous les députés qui se sont livrés à cet hommage indigne à l’Assemblée. Enfin, que les politicards agitateurs qui encouragent cette chienlit soit sanctionnés immédiatement car ils portent atteinte à l’ordre public.
« Force doit rester à la loi. C’est ce principe absolu qui se doit d’être mis en avant. » C’est effectivement le critère essentiel d’un régime démocratique. Malheureusement, 80 ans de socialisme français l’ont peu à peu effacé pour le remplacer par la vertu. Il importe, de nos jours, pour être honnête et considéré, d’afficher une vertu sans tache. Les escrologistes sont champions dans ce domaine, exæquos avec la Justice, suivie de près par toute la mafia au pouvoir. C’est le résultat du puritanisme, lui-même inhérent aux régimes totalitaires, quels qu’ils soient.
Macron porte une part de responsabilité dans le déclenchement de ces émeutes . Jamais il n’aurait du parler de comportement inexcusable. En faisant cette déclaration , il déjà juger ce policier alors que l’enquête n’avait pas encore commencée . Que dire de Mélenchon , lui c’est encore plus grave , en disant aux émeutiers, qu’à part les bâtiments publics , ils pouvaient bruler , piller , saccager. Heureusement nos policiers et gendarmes tiennent bon , mais pour combien de temps encore ? Le policier qui tiré et blessé mortellement ce petit voyou, car ce jeune de 17ans mérite bien cette qualification, il a peut être pris peur en voyant la voiture redémarrer, son tir a peut être été dévié par le mouvement de la voiture. Tout ça c’est l’enquête qui le dira , et pas le président qui a voulu éviter les réactions des caïds de banlieues. Dans ces circonstances chaque mot est important , un président le sait , et doit le savoir, et là manifestement , Macron a fait une boulette . Une boulette dont on paye lourdement les conséquences . Enfin que dire de la minute de silence à l’assemblée nationale ? pour mois c’est scandaleux , une minute de silence pour une petit voyou multirécidiviste , certes , il ne méritait pas la mort , mais par son comportement il a une grande part de responsabilité dans cette issue tragique . La minute de silence , je la croyais réservée pour une personne ayant accompli un acte courageux, ou pour rendre hommage après le décès d’un grand serviteur de la France .
Pour Macron ce délinquant est un grand homme puisqu’il fait partie des personnes qui l’aident à atteindre son but : faire disparaître la France
Cf mon commentaire plus haut. La mort de ce petit voyou, donnée par un policier, l’a immédiatement rangé au sein des vertueux, avec tous les bienfaits qui en résultent. Y compris l’hommage de nos députés unanimes dans la veulerie.
Macron va peut être lui accorder la légion d’honneur !
Le procès va coûter cher au policier qui n’a pas droit comme la racaille à l’aide juridictionnelle.
On ne pourrait pas créer une cagnotte à son profit. Je ne sais comment faire, à mon âge on est peu familier avec ces techniques ni comment ça marche
Quelqu’un pourrait s’en charger?
Je vous rassure, une cagnotte lancée par Jean Messiha en « soutien à la famille du policier de Nanterre », qui a déjà atteint 570.618 euros.
C’est fait, sur leechi. C’est facile et comode.
Il y en a une sur le net, lancée par Jean Messiha.
Merci de votre analyse.
Ce jeune, malheureusement, ne devait pas être au volant d’une voiture, devait obéir à ces policiers qui lui demandaient de s’arrêter, …..
Et il serait intéressant de connaitre les propos qu’il a tenus à l’égard des policiers, caractérisant son état d’esprit à leur égard.