[Tribune] Sous l’ère Macron, plus que jamais, l’insécurité prospère : à présent, les villes moyennes !
S’il est régulièrement fait état par les médias de la criminalité désormais endémique qui touche les grandes agglomérations françaises, celle qui s’installe doucement mais sûrement dans nos villes petites et moyennes n’est que rarement abordée. En effet, à part quelques événements ou faits divers majeurs telles les émeutes de 2005 qui enflammèrent des villes jusque-là considérées comme sûres, rares sont les occasions d’entendre parler de ces petites préfectures ou sous-préfectures qui, désormais, alimentent régulièrement et de manière conséquente les statistiques de la délinquance.
Cette tendance à « l’ensauvagement » de territoires qui, il y a encore dix ou quinze ans, semblaient promis à une torpeur éternelle a pourtant de quoi inquiéter. Elle est, de fait, le résultat d’une généralisation de la délinquance dans notre pays qui, après avoir gangrené la totalité de nos métropoles, se répand insidieusement à la faveur des faiblesses et des erreurs de nos politiques de sécurité, et surtout de l’angélisme dont ont fait preuve de très nombreux élus durant cette période. De Blois à Alençon en passant par Évreux, Niort, Soissons et Fougères (et cette liste est loin d’être exhaustive), les « provinciaux » sont désormais rejoints par le crime et la violence dont ils se croyaient définitivement à l’abri parce qu’ayant fait le choix de résider à l’écart de la fureur des grandes cités.
La délinquance touche les grandes villes françaises depuis plusieurs décennies. Mais depuis 10 ou 15 ans, ce sont aussi les villes moyennes qui semblent gangrénées.
Voici 11 villes moyennes françaises que vous ne soupçonneriez pas d’être dangereuses, et pourtant : pic.twitter.com/QrHgs6bAIf
— Pierre-Marie Sève (@pierremarieseve) January 10, 2023
Si l’on y regarde de près, il est facile de constater que ces villes qui furent un temps des havres de paix sont aujourd’hui touchées par les mêmes symptômes que ceux qui ont fini par rendre la vie impossible au sein des métropoles. Augmentation significative des populations, notamment étrangères, ghettoïsation, développement des communautarismes et difficultés sociales et économiques ont eu raison des vieilles solidarités qui caractérisaient la province, il n’y a pas si longtemps encore, et la protégeaient.
Les mêmes causes produisant souvent les mêmes effets, c’est un type de criminalité identique à celui des grandes villes qui a fini par s’installer. Essentiellement lié aux trafics de stupéfiants, des quartiers entiers se sont peu à peu marginalisés, permettant ainsi l’émergence de bandes criminelles organisées qui font maintenant régner leur loi sur des habitants apeurés, désorientés et dépassés par les événements.
Les services de police, durant cette même période, n’ont que peu évolué. Les effectifs sont restés anémiques et les moyens, le plus souvent réservés aux grandes agglomérations, ont eu du mal à suivre. Ainsi, des villes de plusieurs dizaines de milliers d’habitants continuent d’être sécurisées avec seulement quelques dizaines de policiers qui se retrouvent parfois la nuit à moins d’une douzaine pour tenter de faire régner l’ordre et la paix publics. Inutile de dire que, dans ce contexte, le pire est certainement encore à venir !
Mais au-delà des villes dites « moyennes », c’est également le sort de nos campagnes qui devient préoccupant. Avec une progression de 8 % des faits constatés en 2021, le monde rural se trouve également confronté à une explosion des infractions violentes, des cambriolages, des vols de voiture et des actes de vandalisme. Les élus eux-mêmes, lorsqu’ils tentent d’intervenir, sont de plus en plus souvent pris à partie et parfois même sévèrement molestés.
L’insécurité, après s’être ancrée dans nos grandes métropoles, telle une hydre, prend peu à peu possession de notre pays dans ses moindres recoins. Les initiatives récemment prises par les ministres de l’Intérieur et de la Justice sont notoirement insuffisantes. Faites pour les besoins de la communication gouvernementale, elles manquent d’ambition, de fermeté et de pragmatisme. À n'en pas douter, tout reste à faire.
Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 13/01/2023 à 12:59.
Olivier Damien
Conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté, Commissaire divisionnaire honoraire
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41 commentaires
L’état veut cacher la poussière migratoire de plus en plus loin sous le tapis tout en gardant les frontières ouvertes aux quatre vents.
Du coup la criminaliter fait tâche d’huile.
Le lien est indiscutable.
tout cela est le résultat de la « ventilation » de la délinquance en province, le meilleur des exemples étant ceux qu’on a fait partir de Toulouse pour les installer à Montauban, on en voit le résultat maintenant.
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Montrevel-en-Bresse, petite ville/gros village de 2500 habitants dans la campagne de l’Ain a, pour la première fois de son histoire, un « beau » bilan de fin d’année : 11 voitures brûlées !
Merci aux nouveaux arrivants lyonnais des récents logements sociaux …
Dans quelles extrémités devons-nous tomber pour que nos médias reconnaissent et combattent l’objectif fondamental de Macron, la déconstruction de la France afin de mieux la noyer dans l’U.E. . Dans tous les domaines, il ne fait que du « semblant », pour paraître. Mais il néglige toujours l’essentiel. Les hôpitaux ? N’en parlons pas. La gestion de l’énergie, un autre parfait exemple. Il refuse d’aller à l’essentiel, la renégociation de cet accord qui aligne le prix de l’électricité sur le gaz. Un autre exemple ? Cette entreprise stratégique d’électronique cédée aux américains. Croyez-vous que c’est à cause de 432 petits millions que le gouvernement a cédé ? Une somme dérisoire pour nos grands groupes industriels. En réalité , le fait du prince. Il nous rejoue l’affaire Alstom. Il déshabille la France, nous prive de son savoir faire. Pour en revenir à ces petites villes gangrénées. L’oisiveté , mère de tous les vices. Des migrants rejetés par les métropoles débordées, s’installent de force dans nos ruralités. Pas de travail ou rémunérations insuffisantes par rapport aux allocations attribuées. Et puis, pourquoi se fatiguer alors que de petits trafics alléchants, ajoutés aux larcins, s’offrent aux initiatives, sans trop se fatiguer ? France sapée dans son cœur, décadente sous le nez du gouvernant bras croisés.
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Depuis les émeutes de 1985 dans les banlieues des grandes villes , l’Etat a mis en place la ventilation, la dispersion , des banlieues des métropoles vers les villes moyennes et petites.
Et la délinquance est venue avec cette nouvelle population.
Le meme plan sert à l’Etat pour disperser et ventiler les migrants illégaux .
un avant gout de guerre civile !
Même pas, le panurgisme étant trop avancé.
La police n’ayant pas les moyens ou les ordres pour agir contre cet ensauvagement … La Justice est gangrenée, elle aussi par une idéologie qui ne « protège pas » son propre peuple ( énième exemple dernièrement concernant celui qui a poignardé 6 personnes dans la gare du Nord à Paris: il ne peut pas « être expulsable car il vient d’un pays « dangereux pour son intégrité » ! … )
« Oeil pour oeil » sur tout le territoire français va bientôt remplacer ces aberrations dues à nos politicards incapables de protéger ni la souveraineté de son peuple ni la Nation française ! …
Il faudra bientôt sortir armé pour se promener en ville, bienvenue à Mad Max.
Difficile puisque ces pourritures ont demandé aux français d’aller déposer leur armes au commissariat le plus proche.
J’espère que j’ai toujours le droit d’avoir un tisonnier pour mon insert et des couteaux pour découper les dindes et autres oies.
Toutes les armes n’ont pas été rendues. En cas de cambriolages menaçants, il vous reste le sabre japonais léger et facile à manier, le manche de pioche, l’arbalète, la bombe lacrymogène.
En attendant que les armes « ukrainiennes » envahissent le marché…
Bonjour Tara, Bien vu. Les « pourritures » ont anticipé la solidarité de certains habitants du nord de Marseille qui protègent leurs immeubles des dealers. Les « pourritures » ne sont pas qu’incompétents, ils sont malveillants et veulent nous empêcher de nous défendre.
Chuut! Voyons. N’allez pas leur souffler l’idée de venir nous spolier des derniers outils et ustensiles que nous détenons et pourraient être utilisés comme armes de défense si le besoin advenait.
Le pouvoir régalien fait défaut dans ses tâches intrinsèques et la nature a horreur du vide.
Certains caractères affirmés pourraient souhaiter se substituer à une police défaillante et plus volontiers affectée à la prédation routière.
Voyez en Corse, pas un qui moufte, il sait trop ce qu’il risque. Personne n’y trouve à redire, d’ailleurs
Donc…..
Monsieur Olivier Damien vous parlez des faiblesses et erreurs de nos politiques de sécurité et de l’angélisme de certains de nos élus, mais peut être volontairement pour ne froisser personne ou rester dans le politiquement correct oubliez-vous de parler de la dhimmitude (soumission en français) d’une large majorité de la classe politique et hautes sphères de l’Etat.
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Comment le far-west a été pacifié ?
Avec le colt et le Remington New Army 1858.
Oulah… ça va loin, ça…
Effectivement « ça » va aller loin ! … Les « ruraux » n’auront pas la même « soumission » que dans les villes … Il n’y a pas qu’en Corse que les gueux « protègent » leurs biens … Croyez-vous que les paysans et les « ruraux » de souche ont été « déposer les armes » ? …
Ca va mal finir et pas que dans la rue à cause des manifestations qui arrivent ! …
Ecoutez, regardez et comprenez vite que la FRANCE est en décrépitude … « Ca » pue de partout ! …
Qui va avoir « une bonne année 2023 » ? … Franchement ! ? …
« traversez la rue » qu’il a dit ! … Qu’il aille le dire aux boulangers qui sont en train de fermer le rideau … Et bien d’autres artisans vont suivre …
Bientôt les petites villes (2 à 4000 habitants) puis les campagnes…Macron en 2027 aura réussi son voeux de pourriture le plus cher.
Oui , oui ; insécurité dûe à ??? Quel type de faune ? quelle religion ? quelles moeurs ? quelle non-culture ? Il faut l’écrire noir sur blanc .
Et, ils revoteront toujourspour les mêmes !
20 % des inscrits qui pensent échapper au massacre. Cela reste tout de même un mystère cette absence d’instinct de survie, que même les sociologues et historiens du futur auront du mal à comprendre.
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Beaucoup de gens ont sans doute déjà oublié l’attaque au sabre sur un homme de 80 ans a Bourg les Valence ( Drome) il y a une quinzaine de jours . Il est des sujets dont on peut parler surtout lorsqu’on a été semi contraint de vendre son bien suite à une montée flagrante du désordre et surtout de l’islamisme dans cette commune LR . Une municipalité surveillant les locaux vides pour y implanter ses protégés, voilà la mission principale de cette Mairie. VALENCE et agglomération pour exemple prend nous le savons le même chemin que Grenoble. Nous le savions mais on ne voulait pas le croire.