[TRIBUNE] Surveillants pénitentiaires : la catastrophe en vue ?
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Ce mardi matin, Mohammed Amra, délinquant multirécidiviste et suspecté de crimes, s’est échappé lors de son transfèrement judiciaire. Deux agents pénitentiaires ont été tués lors de l’opération, et trois autres blessés. Cet événement dramatique met enfin la lumière sur un métier en très graves difficultés.
Entre maintien de l’ordre et « acteur » de la réinsertion
Lors de la création de l’administration des prisons en 1795, ses agents étaient rattachés au ministère de l’Intérieur. Cette « police pénitentiaire » avait une mission claire : exécuter les sentences judiciaires et maintenir l’ordre dans les prisons.
Mais rapidement, le ministère de la Justice a souhaité récupérer la tutelle de cette force de sécurité. Pour les magistrats, l’exécution de la peine (assurée par les agents pénitentiaires) devait faire partie de la phase du jugement. Pour la Chancellerie, ce sont des juges qui devaient décider de l’octroi - ou non - de réductions de peines. En 1911, ils ont gain de cause et l’administration pénitentiaire est rattachée au ministère de la Justice. Un profond changement de philosophie s’opère alors. Soumis aux juges d’application des peines, les surveillants pénitentiaires deviennent petit à petit des « acteurs » de la réinsertion des détenus.
Le désordre épuise les vocations
Cette vision nouvelle, qui part comme souvent de bonnes intentions, aurait-elle un lien avec l’irruption du laxisme dans les prisons ?
L’organisation de karting, d’activités en plein air, de sorties au zoo occasionnant d’ailleurs très régulièrement des évasions n’a rien d’un hasard. C’est la conséquence d’une philosophie « laxiste » où la réinsertion des condamnés est vue comme l’objectif premier de la peine. C’est à cause de cette philosophie que, par exemple, les surveillants sont condamnés à voir des milliers de projections de paquets (drogue, téléphones portables) entrer à l’intérieur des prisons sans pouvoir interpeller eux-mêmes les auteurs. C’est à cause de cette philosophie que les surveillants voient sous leurs yeux un détenu sur quatre, en moyenne, fumer du cannabis quotidiennement, sans pouvoir intervenir.
Cette ambiance laxiste dans laquelle baigne les prisons aurait-elle un lien avec les 5.000 agressions de surveillants, chaque année ? Ou avec le fait que l’administration pénitentiaire est peut-être l’administration publique qui a le plus de difficultés à recruter de nouveaux agents ?
Rien d’étonnant, en lisant une enquête INSEE de 2018 selon laquelle 91 % des Français déclarent qu’ils n’auraient pas aimé être surveillant, un métier perçu comme dangereux et manquant de reconnaissance.
Seule une police pénitentiaire rétablira l’ordre
L’indubitable laxisme qui a cours dans les tribunaux a pénétré jusque dans les prisons. La conséquence est une chute dramatique du nombre de vocations et un absentéisme chronique. Le métier est difficile, mal reconnu, peu considéré. Alors que les agents pénitentiaires devraient symboliser toute la force de la collectivité, ils passent leur temps à négocier avec les détenus, à subir insultes, brimades et à voir le désordre sous leurs yeux sans pouvoir intervenir.
Si un vrai pas en avant a été effectué en 2023 avec le passage des agents pénitentiaires de catégorie C à catégorie B, l’ordre ne sera rétabli dans les prisons que le jour où les surveillants pénitentiaires seront considérés comme une véritable police pénitentiaire, capable de constater des infractions, d’interpeller avec force si besoin.
Pour cela, c’est l’ensemble du logiciel de la justice pénale qu’il faut mettre à jour.
Pierre-Marie Sève
Directeur de l'Institut pour la Justice
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31 commentaires
Vous croyez vraiment qu’un individu comme ce Mohamed Amra dont la première mention au casier judiciaire remonte à l’âge de 11 ans, qui, depuis, à multiplié les comparutions et les séjours en prison où il a normalement été soumis aux différents programmes de « reinsertion » (pour quels résultat maintenant qu’il a 30 ans..?) , soit sensibles aux courses de karts, aux sorties en piscine, aux ballades en forêt ou aux voyages à la mer ?
Pour attaquer les bandits il est nécessaire non pas de réformer la justice, mais de la revoir entièrement à tous les échelons . Les magistrats rende justice au nom du peuple, ils doivent donc rendre des comptes au même peuple qui lui et lui seul est.souverain dans notre France.
Cachots à l’ancienne, avec eau et pain sec, dans le noir, voire rétablissement de la peine de mort !
Et basta !
Il y en aurait peut être quelques uns à réfléchir deux fois avant de continuer leurs co..eries
Il y en a des montagnes de logiciels à revoir dans notre pays.
La fin des fouilles au corps après parloir (abolition Taubira) a permis que les complices de l’évasion de l’Eure soient parfaitement informés du déplacement du fourgon pénitentiaire. Le business est géré depuis les cellules. Alors que les portables et la drogue – selon un article récent de BV – servent soi-disant à « acheter la paix sociale » en prison, ils ne font in fine qu’augmenter l’insécurité, et la mise en danger des agents de la Pénitentiaire. Les syndicats de la profession doivent exiger le retour des fouilles complètes après parloir. Fin des portables (qui sont supposés être brouillés, mais ça c’est de la blague). Agent pénitentiaire est un métier pour lequel il faut faire une publicité d’enfer pour espérer recruter, cependant que maints agents qui considèrent en avoir « soupé » demandent leur transfert vers d’autres métiers (Douane, Police, etc.)
Depuis des années , immigration de masse à dominante musulmane , la délinquance explose , les prisons sont surpeuplées , sous l’autorité des musulmans et des trafiquants de drogue , les prisonniers surveillent les surveillants de prison et les terrorisent . là aussi comme dans le reste de la société la peur a changé de camp , l’Etat a peur et regarde ailleurs , pas de vague !
Et le champion toutes-catégories de ce laxisme pénitentiaire est devenu Garde-des-sceaux . Une récidive de Taubira . Dans l’Histoire on ne connaît guère que V.Hugo pour avoir inventé un Bagnard devenu bienfaiteur universel. Au nom de la Littérature, Hugo pouvait s’arroger un droit d’invention ; pas un droit de juger.
Malheureusement c’est pas l’embauche dans la pénitentiaire comme dans la police de personnes venues des minorités pour que ces personnes ressemblent le plus à la population actuelle, qu’on va s’en sortir. Dans un conflit de quels côté seront toutes ces personnes ? Attention ç’est inquiétant cette recrudescence de Français musulmans. De plus on parle de corruption, mais il y a plusieurs types de corruption, bien sûr la corruption par l’argent on vous propose « un pavillon, une voiture, une enveloppe bien remplie, etc… » et le plus souvent la corruption par la menace, « on va brûler ta maison, on va tuer ta famille, on va te tuer etc… » et c’est celle la plus utilisée et qui marche le mieux, la peur ça marche. Là il faut pas hésiter, si je dis bien si on retrouve ses assassin, il faut les éradiquer pas d’hésitation on tire à vue . Pas de prison pour des gens comme ça, la plupart des prisons sont mieux que des maisons de retraites, nourris, blanchis, instruits, avec sports, télé et… ça leur fait pas peur.
Avec une tragédie comme celle qui vient de frapper la profession, il est certain que le recrutement va devenir de plus en plus difficile. Surveillant pénitentiaire risque de devenir un métier en tension. On en profitera pour nous expliquer qu’il faut régulariser quelques dizaines de milliers de clandestins pour régler le problème. On imagine ce qui en découlera … Bizarrement on ne parle pas de délocaliser l’exécution des peines. Pourquoi ne pas faire comme les Britanniques qui envoient leurs clandestins au Rwanda ? L’expulsion des prisonniers étrangers vers des prisons étrangères pourrait soulager notre système carcéral et en ferait peut-être réfléchir plus d’un. Le Danemark le fait déjà avec le Kosovo, pourquoi pas la France ?
Aux Kerguelen, mais il paraît qu’il y a des réglements qui ne le permettent pas !
Si la justice était ferme avec les délinquants au lieu de les traiter comme des pachas nous n’en serions pas là . Les prisons sont d’un luxe incroyable , tout y est : sport , loisir , excellent repas , douche à volonté , internet etc …. Le tout aux frais des contribuables et aucune comparaison avec les ehpads ou l’on paie . Ceux qui sont en prison sont là pour payer leurs dettes envers la société et non pas pour jouir de vacances dignes d’un hôtel 5 étoiles . Il existe des iles , des bagnes ou mettre ces délinquants , les obliger à cultiver , faire leur cuisine et leur ménage , laver leur linge . Et donner plus de pouvoir d’intervention au personnel pénitenciaire , la peur doit changer de camp .
Puisque c’est le sujet du moment, s’il est toléré que les prisonniers puissent avoir des portables et de la drogue, cela signifie que ce qui s’est déroulé à Incarville, le principal responsable c’est le Gouvernement. C’est la conséquence de cette tolérance car c’est très certainement grâce à ces portables que les prisonniers ont pu communiquer avec l’extérieur un maximum d’informations pour réussir un tel coup ! Comment se fait-il que le gouvernement aie pu autoriser les portables sans penser une seule seconde que ça leur permettrait de communiquer de précieuses informations, de trafiquer, de passer leurs commandes de drogues ou autres produits, ou de commettre d’autres basses besognes par ce biais là ??? Faire plus débile que ça n’est pas imaginable, il n’y a qu’en France que l’on voit ça ! Pourquoi les mettre en prison s’ils ont autant de liberté que les autres ???? De plus, les prisons n’ont rien à voir avec les prisons d’autrefois, c’est devenu des HOTELS de LUXE pour les racailles importées par Macron et que les Français entretiennent de leurs deniers. Ca ne peut plus durer !
Et pourquoi ne pas brouiller les réseaux de portables ? Ah oui les droits de l’homme…
40 ans de socialisme , remuez bien et ajoutez une couche de macron. Servez frais.
Sauf que là, ça devient très chaud…
En l’occurrence, le « laxisme » n’est qu’un facteur secondaire de notre lente agonie.
La trahison, même inconsciente, est plutôt l’outil le plus efficace au service des ennemis de la France, et ceci, à travers deux tendances électorales également égarées d’un corps électoral dévasté.
La première de ces deux tendances est représentée par les restes durs des tenants de la révolution bolchevique. Bien que littéralement laminés électoralement, il sont restés influents à travers des avatars tels que LFI ou « Les Verts », subtilement entretenus par les mondialistes en raison de leur puissant pouvoir diviseur sociétal. Cette tendance est, d’autre part, restée toujours aussi incapable de concevoir que ses recettes « Internationales Socialistes» ont toutes tragiquement échoué.
La seconde tendance pernicieuse de notre société est constituée par le ventre mou des restes de la France. Littéralement hypnotisé par la propaganda du capitalisme exclusivement financiarisé, lui-même dissimulé derrière de bons gros faux-nez rouges et clownesques de «gauche », ce ventre mou demeure dans l’incapacité de comprendre que l’ultra-libéralisme et le capitalisme exclusivement financier sont des leurres incompatible avec la démocratie !
Le résultat tangible c’est, entre autres, une actualité désormais composée d’événements dont l’évasion d’un certain Mohammed Amra, dans le contexte de la présidence de monsieur Macron, président réélu en dépit des performances affichées lors de son premier mandat
Beau résultat bien palpable, en vérité !
Les délinquants d aujourd’hui sont irrécupérables ils passent de petits voleurs à la tire, à meurtrier sans transition , ils n ont non aucune valeurs fondamentales hormis celle de l islam dans lesquelles ils se réfugient pour justifier et valider leurs actes au nom du djihâd,enfin quand ça les arrange, leur facilité à tuer sans pitiés ni remords se justifie à leurs yeux à leur haine de l’occident
Je vais le re écrire : En France il reste 42 Bagnes, 83 sites de Casernes abandonnées, des Châteaux, des blockhaus. Tous ces monuments ou immeubles comportent des geôles ou des cachots. Mettons le travail de nos ancêtres à notre avantage.
Il est sûrement difficile de transformer une caserne en lieu de détention, une prison doit répondre à des normes strictes. Il est sûrement plus simple de construire de nouvelles prisons, que d’adapter des bâtiments non destinés à la détention ou dont la conception est obsolète. Seulement voilà, la volonté n’y est pas, on préfère laisser ce beau monde en liberté. Le résultat, on le connaît. Par contre, la France possède de nombreux territoires éloignés et isolés qui pourraient être utilisés pour y construire des prisons destinées aux individus les plus dangereux, des endroits dont on ne s’évade pas, ou très difficilement, des endroits desquels on ne communique pas avec l’extérieur. Mais là encore, la volonté est absente.
Pas faux mais nos bons juges trouveront bien des articles de notre bon État de droit pour dire que c’est anticonstitutionnel et hop le tour est joué
Ne pas oublier que c’est Hollande qui a supprimé la ligne budgétaire de construction de prisons créée par Sarkozy
On mélange tout. La justice est là pour sanctionner les manquements à la loi. La « réinsertion » n’est pas son affaire mais celle du condamné lui même. Cette réinsertion dépend en effet surtout de lui.
Pourquoi voudriez-vous qu’un criminel se réinsère ? Pour aller travailler en usine ou sur le chantier ? Pour gagner durement en un mois ce que le crime lui procure en un jour et sans effort ? Ça ne marche pas et on le voit tous les jours. Le crime paye et paye même très bien, c’est là tout le problème.
Vous avez tout compris, la réinsertion ne se décrête pas. D’ailleurs c’est tout le problème et la schysophrénie de cette adiministration. La sécurité est incompatible avec la réinsertion, il faut tout réformer, mais je sens déjà mes « collègues » défaillir, notamment ceux qui ont capitulé de longue date et qui ne veulent pas « se blinder » !
M. SEVE, en 1911, cette administartion est revenue au ministère de la justice pour une simple histoire de basse politique politicienne pour sastisfaire un « ami » en créant un secrétariat d’état. Ceci étant dit, vous avez entièrement raison cette administration doit être entièrement réformée et scinder la sécurité de la « prétendue réinsertion ». Hier j’ai informé B.V du problème des transferts suite à mon expérience et ma contribution n’a pas été publiée, mais je pourrais également parler des p^lans d’évacuation des établissements en cas d’inondations type 1910, sujet sur lequel j’ai travaillé avec les ingénieurs de l’AP-HP de PARIS confrontés aux mêmes sujet pour les hopitaux. Le directeur de l’A.P de l’époque a classé dans le rapport que je lui avait remis sans lui donner aucune suite en prient le ciel qu’il ne soit pas concerné et en laissant le soin à ses successeurs de régler les problèmes ! Je rajouterais également que le fait d’avoir nommé des D.A.P issus du corps des directeurs des services pénitentiaires n’a rien changé au problème tant les critères de choix sont trés orientés.