[Tribune] Une journée contre l’islamophobie : l’ONU s’agenouille devant la propagande islamiste

19/07/2022: Séance de Questions au Gouvernement
M. Julien Odoul
19/07/2022: Séance de Questions au Gouvernement M. Julien Odoul

En ce 15 mars, les pays membres de l’ONU, dont la France, inaugurent une journée dédiée à la lutte contre « l’islamophobie ». Elle fait suite à un vote de l’Assemblée générale des Nations unies en 2022, sous l’impulsion de la République islamique du Pakistan.

Ainsi, l’ONU a cédé au lobbying du Pakistan, qui est pourtant totalement disqualifié pour incarner la tolérance, la paix, le respect des droits de l’homme et la diversité religieuse. En effet, le Pakistan, c’est cinq millions de chrétiens discriminés et condamnés à la pauvreté dans un État dominé par les factions islamistes. Le Pakistan, c’est la condamnation à mort de la jeune chrétienne Asia Bibi pour blasphème, en 2010. Le Pakistan, c’est aussi cet État qui a commandité des manifestations violentes, faisant 500 blessés et 24 morts, à la suite de l’attentat contre le professeur Samuel Paty et en protestation à la diffusion des caricatures de Mahomet en France.

La France ne doit pas se laisser hypnotiser par ce concept d’islamophobie qui est une escroquerie intellectuelle et politique dépourvue de légitimité juridique. L’islamophobie a été théorisée et imposée dans le débat public par les Frères musulmans et leurs officines, comme le CCIF interdit par le gouvernement français en 2021, pour museler toute critique des manifestations de l’islam politique. Ainsi, le refus du port du voile est taxé d’islamophobe, une opposition à la charia est jugée islamophobe, une revendication de la liberté d’expression et de notre droit français de critiquer les religions s’accompagne immédiatement d’un procès en islamophobie. Cette accusation facile permet non seulement de faire taire les opposants, mais surtout d’entretenir une forme de victimisation virtuelle qui profite aux ennemis de nos libertés et de nos valeurs.

En ce 15 mars, loin des mythes et des fantasmes, il convient de rappeler les faits. En 2022, 360 millions de chrétiens ont été persécutés dans le monde, 5.600 ont été tués et 2.100 églises ont été attaquées ou fermées. Pourtant, aucune journée mondiale n’est dédiée à la lutte contre la « christianophobie ».

En 2021, en France, la religion chrétienne a été la plus ciblée, avec 857 actes antichrétiens, contre 589 faits antisémites et 213 faits anti-musulmans.

En ce 15 mars, rien ne sert de lutter contre « l’islamophobie » :  intensifier le combat contre l’idéologie islamiste qui, elle, continue d’avancer, de pervertir et de tuer apparaît au contraire plus qu'urgent : nécessaire.

Julien Odoul
Julien Odoul
Député de l’Yonne, porte-parole du Rassemblement national, président du groupe RN au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté

Vos commentaires

25 commentaires

  1. Bien sûr ils ont déjà abattu la Chrétienté en France et d’abord en U.E. en renonçant à rappeler dans la Constitution que l’Histoire de l’U.E. s’est faite dans la Chrétienté….maintenant ils soutiennent l’Islam mais, en même temps, ils promeuvent le Wokisme, qui va petit à petit sans en avoir l’air remplacer les 3 monothéistes….A la place des musulmans bien intégrés, en emploi, je me méfierais…

  2. L’ONU est devenue une arme des pays tiers contre l’Occident. Dans cette perspective elle active la question religieuse comme n’importe que autre vecteurs, juste pour nuire.

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