[Tribune] Vœux présidentiels : un pensum !
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D’aucuns pourraient considérer que la tradition des vœux de début d’année a quelque chose de suranné. Certes, mais la vie de la société est aussi faite de rites. Parmi lesquels les vœux présidentiels. Cette année, Emmanuel Macron nous a gratifiés de 19 minutes de discours sous forme d’un catalogue de mesures, en bon petit technocrate qui a bien assimilé ses fiches.
Il eût été vain de rechercher un souffle épique dans cette liste à la Prévert. Certains journalistes ont relevé qu’il avait mis l’accent sur la « valeur travail ». Le problème est que ses amis socialistes, y compris dans les gouvernements auxquels il a participé, n’ont cessé de la dégrader. Non seulement en s’acharnant à ce que les Français, dans un monde extrêmement compétitif, travaillent moins que leurs concurrents, mais encore en laissant planer comme une suspicion de principe sur le travail privé et le profit. Pour que le travail puisse être considéré comme une valeur, il faut d’une part que les « travailleurs » puissent jouir du fruit de leur travail sans être spolié par un État prédateur, et d’autre part que la rémunération du travail permette de vivre dignement. Or, le nombre de travailleurs pauvres n’a cessé d’augmenter au gré de la mondialisation.
Les mots ne suffisent pas à réhabiliter le travail. C’est une question de « culture » et de politique. La spoliation fiscale et l’assistanat, les deux mamelles des politiques de gauche, contribuent à dévaloriser le travail. Il est vrai que les héritiers de Mai 1968 avaient été bercés de slogans tels que « sous les pavés, la plage » ou « métro, boulot, dodo » qui révélaient bien une mentalité de petits-bourgeois urbains gâtés. La vérité est qu’il existe des Français qui se lèvent tôt le matin pour aller travailler et faire vivre leur famille, et que ces Français-là sont las de payer trop cher un État qui peine à assurer ses missions élémentaires et qui dispense trop aisément ses largesses sociales. Bref, ils considèrent qu’ils « n’en ont pas pour leur argent » et que cet argent est mal dépensé par une machinerie qui trouve ses délices dans l’empilement bureaucratique des niveaux de compétences.
Mais les vœux présidentiels, si l’on s’astreint à les réécouter, année après année, ont quelque chose de désespérant. De Sarkozy à Macron en passant par Hollande, l’années écoulée a été « difficile » (2009), « rude » (2010), « a connu bien des bouleversements » (2011), « celle de tous les risques » (2012), « intense et difficile » (2013 ), « rude » (2014), « année de souffrance » (2015), « n’a pas épargné les Français d’émotions » (2018), « année d’épreuves » (2019), « difficile » (2020), « année marquée par l’épidémie et les contraintes renforcées qui pèsent sur le quotidien » (2021), « un monde si rude, dans des temps si durs » (2022). Certes, il est permis de penser, comme Jacques Bainville, que « tout a toujours très mal marché » mais également que cette litanie propre à donner la sinistrose est due aussi au fait que la France, mal gouvernée, souffre de maux profonds que personne ne tente vraiment de traiter : impotence de l’État, bureaucratie, fiscalité excessive, Éducation nationale à la dérive, système de santé en crise, empilement des collectivités publiques, abandon de souveraineté, désindustrialisation, immigration non maîtrisée, déclassement social, déshérence des petites villes et des campagnes, errements idéologiques, clientélisme électoral, absence de vision politique de long terme, recul de la liberté d’expression… Et, logiquement, cette France affaiblie réagit moins bien aux crises qu’elle doit affronter.
Enfin, pour que des vœux puissent signifier quelque chose pour les Français, il faut qu’ils sentent et ressentent que le Président qui s’adresse à eux aime la France et les Français. Or, pour ce qui concerne Emmanuel Macron, la question se pose, et force est de constater que la réponse est incertaine. Ce doute est une faiblesse et un risque pour la paix civile. Une alternance franche au pouvoir pour s’atteler à un formidable chantier de réveil national n’est pas une option, c’est une nécessité. Pour qu’enfin les discours politiques puissent se conclure par un « Vive la France » qui ne soit pas qu’une formule de style.
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18 commentaires
Personnellement ces vœux il peut se les garder ,ce type me dégoutte a un point ou plus rien ne m’intéresse de sa personne ,j’attendrai encore 4 ans qu’il fasse sa valise de l’ELYSEE ,nous n’avons rien de connu de pareil jusqu’à la découverte de cet avorton ,plus vite il partira plus vite nous serons serins Il faut que les français soient des veaux comme le disait De Gaulle pour avoir mis un fumier pareil a la tête de l’Etat . Comment ce type peut il se cacher derrière son gouvernement pour piller la France après avoir vendu nos fleurons industriels, notre autonomie énergétique ,voler les caisses de retraite complémentaires et doubler les taxes comme c’est le cas pour cette année 2023 la taxe pour une voiture a 330 euros passe a 6oo euros ,tout ce qui touche l’environnement est de plus exponentiel .Ce type est complice du grand remplacement ,il tue les classes moyennes décourageant les plus valeureux en les ramenant a des fétus.
Je ne l’écoute plus, tout au moins en entier de ses discours, depuis qu’il est arrivé au Pouvoir. Depuis qu’il a dit au 1er trimestre « au dessus des Partis, quelque soit le Grade », et « le crime contre l’humanité de la colonisation de la France » en oubliant tous les autres Pays qui ont fait pire..et le fait que le mensonge politique et changement de cap est à chacune de ses paroles, mais aussi qu’il voulait « emmerder » 5 millions de français, dont sans doute certains avaient votés pour Lui, mais pas moi.. Qui écoute une personne qui vous ment, ou change d’avis constamment, rabaisse votre vie quotidienne sans raison rationnelle obligée ? Le boycott pour ma santé est le mieux. Il n’y a que Bercy qui fonctionne assez bien dans l’Etat de la Macronie, et pas qu’à cause du col roulé, mais des progrès technologiques…