Trump aura eu droit à tout, y compris à un livre de McCain !
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Le sénateur McCain a demandé un sursis à la Mort. Il se bat contre elle avec l’énergie du désespoir, focalisé sur la ruine de Trump, espérant ne pas mourir avant d’avoir vu le président limogé et les menottes aux mains. La mort lui accordera-t-elle cette faveur ?
McCain est de la race des Narcisse, version subtile, moralisante. Il a consacré sa carrière à signaler son indépendance aux républicains, abusant de la patience des Bush, adorant pathologiquement fuguer dans le camp des démocrates, histoire de se construire une image de rebelle (d’où son surnom de « Maverick »). Rebelle de pacotille, certes, car McCain, fils de l’amiral John Sidney McCain, promoteur de l’Aéronavale, servant pendant la Seconde Guerre mondiale dans le Pacifique, baigne dans le « deep state ».
McCain a, de facto, été le ministre des Affaires étrangères américaines, financé avec son gang de sénateurs néoconservateurs par le complexe militaro-industriel depuis des décennies, et maintenant par la Sorosphère. Objectif : implanter la davocratie mondiale et tordre le coup à tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à une nation, un empire, une religion ou une ethnie. À condition, bien sûr, que ces anachronismes souverainistes soient de souche européenne.
Car les gens du "deep state" ont passé trois décennies à enrichir leurs commanditaires, fermant les yeux sur les exactions de leurs alliés saoudiens et de leurs « partenaires » chinois. Les premiers ont implanté le salafisme au sein de l’islam américain, historiquement « asiatique » et intégré. Les seconds ont usé et abusé de l’Organisation mondiale du commerce et pillé magistralement la propriété intellectuelle américaine. Résultat ? La désindustrialisation des États-Unis s’est poursuivie et la Chine a inscrit noir sur blanc son ambition de devenir la première puissance économique et technologique au monde, vers 2030. Demain.
Mais non, c’était de la Russie qu’il fallait s’occuper ! Un pays qui présente une détestable habitude à ne pas vouloir mourir. Un pays d’un immense potentiel, complémentaire de celui de l’Europe de l’Ouest, mais qui n’est pas encore sorti de l’auberge ! Qu’importe, Poutine est le tyran. Car il y a de bons et de mauvais tyrans, comme il y a de bons et de mauvais terroristes, ça va de soi.
Ce qui nous mène à Donald Trump. La haine de McCain pour Trump est incontrôlable, comme celle de Brennan (ancien patron de la CIA) ou de Clapper (directeur de la sécurité nationale d’Obama) et, bien sûr, de Comey (ex-patron du FBI). L’Histoire révélera peut-être un jour qu’ils ont constitué cette « bande des quatre » qui a coordonné le coup d’État lancé contre Trump dès avant son intronisation, avec l’appui d’un appareil administratif toujours aux mains des séides de Barack Obama. Un coup d’État qui progresserait comme un virus lent, irrémédiable, grâce au procureur Mueller.
Alors McCain, en guise d’adieu à ses amis oligarques, va sortir un livre qui n’intéressera personne, crachant sur l’abjection de Trump, son amour des tyrans. À moins que The Restless Wawe ("La Vague agitée") ne fasse état de ses liens avec le MI6 britannique ? Et explique comment McCain a navigué, avec son adjoint Kramer, pour pondre sur le territoire américain une première version du « dossier Steele » (les inoubliables catins uromaniaques), avant que les artistes Comey, Brennan et Clapper ne sabotent le démarrage de la présidence Trump en « pénalisant » le dossier ? Ce serait passionnant.
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