« Tuez-les tous » : des policiers pris au piège d’un guet-apens à Poissy
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L’attaque violente a été révélée par le Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP) qui a mis en ligne, sur les réseaux sociaux, la vidéo d’un guet-apens tendu par des dizaines d’individus à des policiers, samedi soir, à Poissy (Yvelines).
Encerclés par une trentaine d’individus
Parmi les bruits de détonation d’engins explosifs visant les forces de l’ordre, un des délinquants hurle, à plusieurs reprises, « Tuez-les, tues-les tous ». Cette attaque n’a, heureusement, fait aucun blessé parmi les fonctionnaires, qui ont pu s’en sortir en recevant des renforts de leurs collègues. Les policiers ont dû faire usage d’un tir de LBD et de gaz lacrymogènes pour se désencercler, rapporte Mathieu Valet, secrétaire national adjoint du SICP, sur CNews. Les assaillants ont ensuite disparu et il n’y a eu aucune interpellation.
"Tuez-les, Tuez-les!"
Un guet-apens tendu à des #policiers.
Comme solution, la @Defenseurdroits promeut la création de zones sans contrôles d'identité, c'est à dire de "non droit".
Mme @clairehedon, ces habitants ne sont pas des sous-citoyens.
Ils ont le droit à la sécurité! pic.twitter.com/4H22LVYjIB— Commissaires de Police SICP (@SICPCommissaire) February 13, 2021
Dans son message, le syndicat SICP a directement interpellé la Défenseure des droits Claire Hédon, qui a récemment proposé d’expérimenter des zones sans contrôle d’identité en France, pour lutter contre « la discrimination dont seraient victimes certains habitants de quartiers ou certains jeunes ». Une idée qui favoriserait la création de zones de « non-droit » et nuirait à la sécurité de la population y vivant, affirme le syndicat.
« Dans les quartiers prioritaires, ça nous pète à la gueule »
La séquence a déclenché de nombreuses réactions ,à commencer par celle du maire de la ville, Karl Olive. Il a publié un communiqué sur Twitter, indiquant « qu’il ne peut y avoir aucune excuse pour de tels actes. “Tuez-les”, un jour, ça finira par arriver et on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas. » Il a également apporté son soutien aux forces de l’ordre et appelé au calme, affirmant que « la loi doit être la même pour tous » et qu’il allait, avec le préfet des Yvelines, « faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ramener cette minorité de mineurs à la raison, en interpellant notamment leur famille ». Puis, interrogé par Apolline de Malherbe, sur RMC, le 15 février, l'élu a fait part de sa « frustration et [sa] colère » face à ces événements : « Aujourd'hui, dans les quartiers prioritaires, ça nous pète à la gueule, et ça va nous péter à la gueule parce qu'on regarde, on voit ce qu'il se passe, mais on regarde ailleurs. »
Près de Bordeaux, des policiers attaqués au mortier, une femme blessée
Le même jour, à Lormont, près de Bordeaux (Gironde), des policiers ont été la cible de quatre tirs de mortiers d’artifice lors d'une patrouille pédestre dans le quartier de la Ramade, relate le site Actu17.
Les engins pyrotechniques ont été tirés par trois voyous qui ont aussitôt pris la fuite, sans pouvoir être interpellés. L’un des mortiers a explosé juste à côté des fonctionnaires, blessant une adjointe de sécurité (ADS), brûlée au niveau de la tête.
L’enquête a été confiée au commissariat de Bordeaux.
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