« Uber by Women » : progrès ou aveu d’échec pour la sécurité des femmes ?
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C’est la dernière initiative en date de la plate-forme Uber, pour renforcer la sécurité des femmes dans l’espace public. Depuis le 28 novembre, les utilisatrices de l’application peuvent désormais opter pour le dispositif Uber by Women, qui leur permet de choisir une conductrice plutôt qu’un chauffeur masculin. L’entreprise a, en effet, été plusieurs fois pointée du doigt après des cas de violences sexuelles et de viols impliquant des chauffeurs VTC. L'initiative illustre une société dans laquelle les femmes semblent n’être en sécurité nulle part...
Uber « par les femmes pour les femmes »
« Des trajets par des femmes, exclusivement pour les femmes. » C’est ainsi qu’Uber présente son nouveau service sur son application. Concrètement, lorsque les clientes commandent une course, elles peuvent désormais sélectionner le genre de leur conducteur. Problème majeur : cette option pourrait s’accompagner d’un délai d’attente... supplémentaire, estimé entre 15 et 20 minutes par rapport à une commande classique. Car dans ce secteur très masculin, les femmes ne représentent que... 3 % des chauffeurs Uber, soit 1.500 conductrices à l’échelle nationale. Pour encourager ces dernières à accepter davantage de courses, même plus éloignées, Uber a décidé de réduire sa commission sur leurs courses : la commission Uber passe de 25 % à 15 %.
Ce programme a été développé en partenariat avec des associations féministes telles que Hally, Hands Away, la Fondation des femmes ou le Collectif féministe contre le viol. L’objectif affiché est d’« offrir plus de choix aux femmes et apporter à celles qui en ressentent le besoin plus de sérénité lors de leurs trajets », selon la directrice générale d’Uber France, Laureline Serieys. Mais la femme d’affaires insiste : il ne s’agit pas de présenter ce dispositif comme « la seule manière de voyager en toute sérénité », mais plutôt comme une initiative qui s’inscrit dans « un travail de très longue haleine sur les enjeux de sécurité et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles ».
Premières inquiétudes
Cette initiative inspire d’autres acteurs du secteur comme Bolt, qui prévoit de lancer sa propre version baptisée « Women for Women » d’ici la fin de l’année. Mais les réactions des utilisatrices restent partagées. Sur les réseaux sociaux, notamment sur X, certaines expriment leur inquiétude. Parmi les commentaires les plus marquants : « J’ai un mauvais pressentiment... », « Ils mettent en danger leurs conductrices sans vergogne » ou encore « C’est normal que je m’inquiète aussi pour les conductrices, maintenant ? » En effet, quid d'un client qui se ferait passer pour une femme afin d'obtenir… une conductrice ?
Contacté par Boulevard Voltaire, Uber insiste sur les dispositifs de sécurité mis en place pour prévenir et gérer les abus. Chaque compte conducteur est soumis à une vérification lors de sa création, vérification renouvelée annuellement. Des contrôles selfies aléatoires permettent de détecter et de suspendre les comptes utilisés frauduleusement. Les conductrices inscrites au programme Uber by Women ont également la possibilité de refuser une course si le client, contrairement à ce qu’il prétend, n’est pas une femme, garantissant ainsi que le service reste conforme à ses objectifs de sécurité.
Une réponse partielle à un problème plus global
Uber by Women en dit surtout long sur le climat ambiant, en France : 19 % des utilisatrices d’Uber déclarent ne pas se sentir en sécurité. La plate-forme avait déjà vu son image ternie, en 2019, par le hashtag #UbercestOver, après de nombreuses plaintes pour viols et agressions sexuelles impliquant des chauffeurs. Claire Geronimi, qui avait subi un viol dans le hall de son immeuble en novembre 2023 et n’avait pas craint de le médiatiser, dénonce la mise en lumière du « profond sentiment d’insécurité qui prévaut en France, ainsi que l’implication croissante du secteur privé dans les questions de sécurité… » D’autres voient dans ces solutions « l’incapacité de nos dirigeants à faire régner l’ordre et la sécurité dans notre pays ». Quel sera le prochain secteur où la séparation des sexes sera jugée nécessaire pour garantir la sécurité des femmes ?
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33 commentaires
Lamentable fuite en avant. C’est partout qu’on ressent cette insécurité.
« Quel sera le prochain secteur où la séparation des sexes sera jugée nécessaire pour garantir la sécurité des femmes ? » La République Islamiste française, de toute évidence.
Et qui conduit majoritairement les Ubers? Il y a toujours eu des taxis, et ça ne posait pas où très peu de problèmes. Les Ubers sont conduits pour une très grande majorité par des jeunes maghrébins entre 25 et 40ans…Quelle surprise ! Ce doit être pour cela que certaines associations soit disant féministes ne s’y intéressent pas….
Donc , si que je comprend bien , Uber reconnait que ses chauffeurs ne sont pas surs et exempts de tout reproche sachant qu’il n’y a guère de gaulois parmi eux .
Et après ce sera quoi ? Des taxis pour vieux ? Des taxis pour juifs ?
Sans faire de publicité bien sûr : Et si les femmes prenaient G7 au lieu d’UBER. C’est un peu plus cher, mais c’est certainement plus sélectif quant au recrutement des chauffeurs; et en plus G7 paie des impôts en France.
C’est bien triste d’en arriver là !
Dommage qu’à cause « du macronisme, du mondialisme, du wokisme, du féminisme, de l’immigration encouragée mais surtout incontrôlée », qu’on en arrive là, à de telles « précautions », mais…
Mais s’il s’agit de protéger les femmes, du viol, voire du meurtre, alors c’est positif.
Prions afin qu’un jour la femme française, ou étrangère de passage, retrouve sa place et sa sécurité !
Pour éviter ces situations apparemment nombreuses, je suggère à madame Serieys de ne plus embaucher de supporters anglais, ni d’homme blanc de plus de 50 ans, ni de Kevin ou de Mattéo. Et puis je m’étonne que l’on fasse tant de bruit autour de ce qui n’est qu’un sentiment d’insécurité
Quand est-ce qu’on crève l’abcès de l’immigration ?
Il n’est pas assez gros, il faut attendre qu’il arrive à maturité ou…Explose…