Un champion de MMA torpille Macron, l’Etat et les mondialistes !

discours virulent de Renato Moicano après sa victoire contre Benoît Saint Denis en MMA
Renato Moicano Octagon Interview | UFC Paris (capture d'écran)

Ce samedi soir, l’UFC Paris Night rassemblait 16.000 personnes à l’Accor Arena Bercy dans une ambiance survoltée, avec Léon Marchand au bord de l’Octogone. C’est là que s’affrontaient les meilleurs combattants de MMA (sport de combat violent) de la planète. C’est là que le Français Benoît Saint Denis, tête d’affiche et l’auriverde Renato Moicano se sont affrontés pour l’ultime combat de la soirée. Un combat très politique. Victorieux, Renato Moicano ne s’est pas contenté de torpiller Benoît Saint Denis : Macron, les mondialistes, la Révolution ont aussi été cognés très sévèrement, après le match !

Le médecin avait dû arrêter le combat, car le favori, Benoît Saint-Denis dit BSD avait le visage ensanglanté, tuméfié et ne voyait plus que d’un œil. Ce revers n’a pas manqué de faire réagir une gauche vindicative et goguenarde. BSD a ainsi été taclé pour son passé dans l’armée et so passage en opération extérieure (OPEX) en Afrique : « Benoit Saint Denis, quand il n'a pas d'AK-47 devant les enfants africains innocents » a posté un internaute faisant 818 000 vues. Ou encore, « Benoît Saint Denis quand c’est pas des enfants maliens désarmés », vu par 836 000 personnes.

C’est le même scénario qu’en mars où BSD avait été vaincu par l’Américain Dustin Poirier et cloué au pilori par une gauche en furie qui se félicitait de la victoire de son adversaire. La rançon de la célébrité : les détracteurs du champion ignoraient manifestement que son adversaire était un patriote royaliste fier de ses origines françaises, comme le montraient ses tatouages.

Moicano, le verbe haut

Dans la même veine, Renato Moicano, le tombeur du "God of War" est un réactionnaire et un identitaire accompli. S’il a remercié infiniment le public français et s’est extasié devant la beauté de Paris, il a torpillé le gouvernement, nourri par les applaudissements du public : « Tout d’abord, les Français, je suis venu ici en pensant dire des conneries sur la France. Mais je suis allé au Louvre, à l’Arc de Triomphe, j’ai vu tous les beaux endroits de Paris et je n’ai qu’une chose à dire : les Français sont bien, mais le gouvernement de la France est une putain d’horreur. » Faisant sans doute référence au tableau de Marie-Antoinette lors de la cérémonie d’ouverture des JO, il ajoute vigoureusement en arborant fièrement sa croix : « La Révolution française de 1789 a essayé d’effacer Dieu de la carte, mais devinez quoi, Jésus est vivant maintenant plus que jamais ». Il est applaudi par les uns et sifflé par d’autres.

Puis il demande le micro et va plus loin en s’exclamant dans le langage fleuri qui le caractérise : « Fuck Macron, Fuck les globalistes, Fuck tous ces putains de globalistes qui essayent de pousser un agenda politique corrompu ». Cette animosité à l’égard de Macron et de l’État français peut s’expliquer dans un tweet publié juste après le combat et vu 1.9 million de fois, : « Fuck  la France…. ils m'ont taxé très fortement » 

Des références politiques partagées publiquement

Il donne même un conseil de lecture, sous les rires du journaliste ! Democracy, the God that failed ! d'Hans Hermann Hope. « J’espère que vous comprendrez que la démocratie est une mascarade, […] pas un vrai gouvernement. » Il implore le public de lire ce livre pour comprendre pourquoi le monde devient fou comme aujourd’hui. Finalement, cette victoire intervient le jour de l’anniversaire de Ludwig von Mises, son modèle politique, pionnier du mouvement libéral libertaire, dont se revendique Javier Milei, le président argentin.

La victoire de Moicano ne pouvait lui échapper, selon l’Institut Mises : « Ce que Vegas n'a pas compris, c'est qu'il n'y avait pas moyen pour que Moicano perde le jour de l'anniversaire de Ludwig von Mises.»  Le discours tonitruant tenu par le combattant n’est sans doute pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Et Macron, qui s’intéresse à ce sport, largement pour le politiser à son profit, n'aura pu l'ignorer.

Gabriel Decroix
Gabriel Decroix
Étudiant journaliste

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