Un professionnel de santé agressé par le mari d’une femme voilée : è dunque?

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En Corse, un professionnel de santé vient de porter plainte après avoir été menacé par un homme armé, qui s'est présenté comme le mari d'une femme voilée à laquelle le soignant avait demandé de retirer sa burqa. Selon Le Figaro, "les enquêteurs [cherchent] à déterminer si la femme voilée souhaitait être examinée ou si elle accompagnait juste son enfant". Quoi qu'il en soit, à moins qu'une kalachnikov n'ait été utilisée pour ce faire, il s'agit là d'un fait si banal et si quotidien que la presse aurait pu se dispenser de nous en faire part…

On ne précise pas la profession de l'agressé, mais ce n'est probablement pas un médecin. Ces derniers, en effet, sont assez formés au diagnostic pour savoir que, lorsque la patiente est une femme voilée, il n'y a que deux conduites à tenir, et qu'elles sont toutes les deux mauvaises.

Soit vous examinez ce que vous pouvez de ce qui dépasse, et ça veut dire que vous acceptez la vision du monde de la "patiente", et donc qu'en bon dhimmi, vous avez intériorisé votre soumission. Pas la peine d'avoir sur son drapeau une tête de barbaresque décapité si c'est pour oublier que l'île de Beauté fut, pendant plus de deux siècles, le siège de camps de castration des captifs chrétiens, avant déportation des esclaves survivants vers les terres d'islam.

Soit vous refusez de prendre la femme en charge (ce qui est le plus souvent ce qu'elle espère) et vous vous retrouvez ipso facto membre du vaste club des étiquetés "islamophobes", et donc victime potentielle des associations délatrices subventionnées.

C'est "pile je gagne, face tu perds", vous êtes défait dans tous les cas.

Chaque jour, une faculté de médecine annonce qu'elle supprime son enseignement d'homéopathie. Serait-ce pour le remplacer par un autre, inspiré d'un ouvrage récemment paru, et qui place évidemment les trois grandes religions monothéistes sur le même plan : Traditions et cultures religieuses en médecine générale - Repères pratiques ? Je ne l'ai pas lu, mais dans la préface dont il a honoré l'ouvrage, le très politiquement correct président de l'Ordre national des médecins fait craindre qu'il existerait toujours des camps de castration mentale : "Apprendre de l’autre, utiliser cette connaissance dans son quotidien, respecter son patient, voilà les enseignements tirés de l'analyse neutre et passionnante qui nous est proposée. Pour comprendre, il faut connaître, ce livre est une contribution à la connaissance de l’autre et à sa compréhension."

Richard Hanlet
Richard Hanlet
Médecin en retraite, expert honoraire près la Cour d'appel de Versailles

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