Une boucherie halal de Brest abritait une cellule djihadiste autour d’un Syrien

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Parmi les nombreux signes qui montrent le succès des médias alternatifs, au-delà de leurs audiences en forte hausse, il faut remarquer la conversion discrète des grands médias mainstream. Sous la puissance du réel qu'ils ont sciemment nié ou évité durant des années, ils se voient contraints d'aborder enfin avec moins de filtres idéologiques ces sujets jadis tabous que sont l'immigration et l'islamisation. C'est le cas du Monde, qui multiplie, ces dernières semaines, les retours au réel sur l'insécurité qu'elles causent en France. Ce vendredi 3 janvier, le quotidien révèle qu'« à Brest, une boucherie halal "conspirative" servait de lieu de rencontre à une cellule djihadiste présumée ».

Un réfugié syrien membre de l'État islamique...

Les faits remontent à 2019-2020 et seront jugés au printemps prochain. Cette cellule djihadiste présumée gravitait autour d'un certain Mohamad D. Son CV est particulièrement éclairant : réfugié syrien arrivé en France en 2015, c'est un ancien combattant djihadiste ayant « servi dans l’une des plus violentes katibas (brigades) de l’EI, la "katibat al-Mouhajirine", la brigade des étrangers, dirigée par un émir tchétchène, Abou Omar Al-Chichani ». Un groupe, rappelle Le Monde, « par lequel a notamment transité Abdelhamid Abaaoud, le chef des commandos des attentats du 13 novembre 2015, et responsable de nombreuses atrocités en Syrie ». On comprend que les services de renseignement aient rapidement surveillé tout ce beau monde en mettant la boucherie sur écoute.

Des projets de passage à l'acte très variés et inquiétants

Selon Le monde, « les conversations captées sont un mélange de trivialité quotidienne, de commentaires orientés de l’actualité et de projets vagues, mais inquiétants : on vient chercher de la viande tout en se félicitant de la mort de soldats français au Mali ». Mais les idées d'attentats semblent parfois plus précises : attaque contre un match de foot brestois, contre le Nouvel An chinois à Paris, une tuerie dans un village des environs de Brest, mais aussi « un truc de parachutistes », en référence à l’assassinat de soldats français par Mohammed Merah, en 2012, à Montauban...

La question des armes

Très rapidement, la nécessité de se procurer des armes pour passer à l'acte apparaît. Là encore, les membres de la cellule brestoise rivalisent d'idées pour se procurer des kalach' : Marseille, la Bosnie, ou ce Tchétchène « chaud patate » que connaît Mehdi, le mineur du groupe, mais l'un des plus exaltés... Devant l'accumulation d'indices et le risque de passage à l'acte, le groupe est interpellé le 20 janvier 2020.

Une affaire tellement révélatrice...

Le journaliste souligne que, dans cette affaire, « c’est la première fois, dans l’histoire de l’antiterrorisme français, que le lieu principal de rassemblement d’une cellule djihadiste présumée est un commerce de viande halal ». Qui peut sérieusement en être surpris ? On savait que certains commerces communautaires étaient des vitrines pour le blanchiment de l'argent du narcotrafic. On apprend donc, aujourd'hui, qu'ils peuvent aussi abriter des cellules djihadistes. Le djihadisme naît bien d'un certain terreau et, dans cette affaire brestoise, tout y est : le commerce halal communautaire, le réfugié syrien généreusement accueilli par la France, les mineurs en perdition, bretons ou arabes, les convertis, les radicalisés pratiquant la taqîya, comme le montre l'enquête du Monde, la haine de la France et de ses soldats. Tout. Tout ce qui nous menace depuis des années. Tout ce que la grande presse et les beaux esprits ont nié, insultant et criminalisant ceux qui osaient crier au loup.

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Frédéric Sirgant
Chroniqueur à BV, professeur d'Histoire

Vos commentaires

54 commentaires

  1. Il y en a sans doute des dizaines voire des centaines comme ça, les gouvernements successifs ont laissé faire, les-uns par idéologie, les-autres pour ne pas contrarier la gauche. Dans certains quartiers on sent bien une animosité à notre égard et dans certains même je n’ai jamais osé m’y aventurer, pourtant on nous dit que tout va bien.

  2. Et où sont-ils ces gugus depuis 2020 ?
    Quant à ces bouchers halal, donnent-t-ils des cours pour le maniement du couteau, comment le choisir et comment réussir une décapitation (avec tous les moutons) il y a de quoi se faire la main !

  3. Il faut être supérieurement intelligent pour avoir fait un lien entre une boucherie « hallal » et le djihadisme. C’est un peu comme s’apercevoir qu’un breton mange du cochon.
    Les services de renseignements connaissent cela par coeur. Il n’y a que nos politiques qui sont aveugles et sourds à la réalité.

  4. Brest que je connais bien, hier c’était crêperie et p’tits bars , maintenant c’est » Halal votre les Bretons » !!!
    Enfin à force de voter à Babord Toute on se retrouve Dé Bordés !!!!
    Bientôt fini le Chouchen et le cidre bouché, on ira plus au Bar mais  » Halla aubar »
    Autre temps autre moeurs ….

  5. Aux émirats arabes unis ; aucun attentats . Les frères musulmans sont interdits, l’uoif également, tout comme 84 ong islamistes dont certaines sont subventionnées par l’ue .
    On attend quoi pour faire comme les autrichiens interdire milis gorus, même si cela déplaît a erdogan , interdire les frères musulmans quitte a déplaire aux frères Ramadan .
    Fermer les mosquées salafistes.

  6. Un rapport avec les récents appels aux meurtres et aux viols d’un « influenceur brestois » ? Un rapport avec les manifs récurrentes d’ultra-gauchistes devant la maison d’arrêt de brest ? Mais au fait, qu’en dit le maire de brest ?

  7. Il semble que certains de nos concitoyens aussi étrangers qu’indésirables aient un passé toxique. Peut-être une circulaire ministérielle pourrait préciser qu’ils sont « aräm » sur le territoire national et prévoir de leur offrir un séjour dans un camp dûment gardienné, installé par exemple au Larzac jusqu’à ce que leur pays d’origine accepte de les reprendre et également de déduire leurs frais de séjour (plus que significatifs) au montant de l’aide généreuse que nos gouvernants ont pris l’habitude d’octroyer à ces pays. Cela pourrait constituer une économie certaine dont notre pays a le plus grand besoin.

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