Une nouvelle épidémie en Chine…

masque

Vous avez bien gardé quelque part une boîte de masques, un flacon de gel hydroalcoolique, peut-être même un reliquat d’attestations de sortie dérogatoires en blanc ? Vous avez peut-être bien fait - « principe de précaution » aidant ! - parce que la Chine connaît actuellement un scénario qui rappelle clairement les débuts du Covid.

L’alerte a été lancée par la Société internationale des maladies infectieuses, et l’OMS n’a pas tardé à s’inquiéter : dans des villes chinoises distantes de centaines de kilomètres éclosent des foyers de pneumonies, touchant surtout les enfants, et dans toute la population, on constate une augmentation générale des maladies respiratoires.

Afflux aux portes des hôpitaux pédiatriques, longues attentes aux urgences, fermetures de classes ici et là : le tableau classique se met en place. Mais pour l’instant, aucun décès n’a été déclaré par les autorités. On peut leur faire confiance, la Chine est une maison de verre, et la transparence sa religion...

Pour l’heure, ces atteintes pulmonaires sont attribuées a Mycoplasma pneumoniae, petite bactérie connue depuis quatre-vingts ans et répandue partout dans le monde, et plus densément en Chine. Mais on ne parle pas de virus, ce qui devrait nous épargner la saison 2 des ébats du pangolin et de la chauve-souris en club échangiste.

Des immunités assoupies ?

Outre la recrudescence saisonnière classique des infections respiratoires, cette flambée pourrait être la conséquence paradoxale de la drastique politique « zéro Covid » mise en place en Chine à l’époque. Avec un confinement prolongé - proche d’une détention carcérale à l’isolement - joint à la désinfection des rues, des appartements, des personnes, des animaux et même des aliments, les systèmes de défense se seraient en quelque sorte assoupis et devenus inaptes à réagir rapidement à une attaque microbienne après la levée d’écrou.

Un phénomène proche de celui qui expliquerait, selon certains, l’augmentation du nombre des allergiques : l’hygiène moderne (voire son excès). En effet, les enfants exposés à des microbes dès leur plus jeune âge semblent moins susceptibles de développer des allergies.

Il est trop tôt pour prédire un avenir mondial à ce nouvel épisode sanitaire chinois, et si nous aurons encore à subir la litanie de croquemort du 20 Heure d’un nouveau Jérôme Salomon ou les talents hors pair du bonimenteur et ci-devant ministre de la Santé Olivier Véran ou, pire encore - horresco referens -, ceux d’une Sibeth Ndiaye nouvelle version ?

Karl Marx l’a dit, l’Histoire se répète toujours deux fois, « la première fois comme une tragédie, la seconde fois comme une farce »...

Richard Hanlet
Richard Hanlet
Médecin en retraite, expert honoraire près la Cour d'appel de Versailles

Vos commentaires

31 commentaires

  1. La chine est l’usine du monde. Quand elle arrête de travailler, les simples profiteurs « faiseurs de marge » du reste du monde crèvent de faim.
    Car ce qui est rare est cher et en réduisant sa production, la chine augmente ses prix.
    En 2020, la réaction du monde a donc été d’arrêter elle aussi sa production pour limiter l’envolée des prix chinois. La seconde réaction a été d’essayer de reindustrialiser nos pays bourgeois à la va-vite, mais dans nos pays surtaxés par un état obèse corrompu et avec des syndicats tout aussi obèses et corrompus, personne n’a envie d’investir.
    Alors la Chine reste toute puissante.

  2. Il y a 3ans, pendant la crise, j’avais été voir un dermato. Bien sûr, j’avais fait l’effort de mettre un masque mais sur la bouche seulement (je ne le mettais jamais sur le nez). Voilà-t-il pas que ce praticien me fait la remarque en me disant que si je ne le mets pas sur le nez, celà ne sert à rien. Du coup, je l’ai retiré en lui disant que je préfèrais avoir 1 chance sur 1000 de choper un virus que 80% de chance de m’asphixier avec mon propre gaz carbonique et d’avoir plus tard des problèmes respiratoires….. et j’ai fini la séance sans masque. Les problèmes respiratoires des chinois ne m’étonnent donc pas…. et même je les attendais !

  3. Et alors, Illustre M.Veran, on ferme la frontière cette fois-ci , ou on préfère le couvre feu, ou on met tout le monde au chômage ?!
    Un couvre-feu, sauf en banlieue, par peur de leur réaction, tant il est vrai que lors de votre très courageux voyage 8 jours après l’assassinat de Thomas par ces barbares dans la Drôme, ça serait une vraie attitude opportuniste !

  4. Quand on sait, que pendant des années, le cheptel des cochons chinois a été infecté par la grippe porcine, et que pour reconstituer leurs cheptels, les chinois importaient des cochons américains, il ne faut pas s’étonner que maintenant les chinois élèvent leurs cochons dans des fermes verticales de 12 étages avec toutes les ventilations d’air filtrées et contrôlées.
    Et, durant la crise du Covid, il semble que certains « étrangers » du haut de l’Ambassade US, diffusaient sur la ville des produits aérosols contenant des agents pathogènes infectieux. Alors, je ne m’étonne pas que ce soit « encore un coup » des amis américains pour énerver les chinois. Et leur faire acheter sous les conseils de l’OMS, des vaccins pour les bébés chinois, fabriqués par le grand Bill Gates. Je trouve les chinois bien trop gentils envers les Bidenmaniacs. Cela va mal finir pour tous les américains des ambassades américaines en Chine. Quant à nous, les journalistes de surveillance des réseaux sociaux, nous diront que c’est un coup des russes.

  5. En microbiologie nous savons que la protection n’intervient qu’à la suite d’une infection primaire. Il existe cependant des moyens simples pour passer cette phase sans dommage : par ex Vit D et Zn.

    • Exact. Il faut le dire et le répéter tous les jours. ZymaD 10 gouttes par jour et Zinc est déjà un bon début. Quant à la pandémie 2… On nous prend vraiment pour des imbéciles.

      • Ben oui, des exploitables sans limite qui disent amen à toutes les humiliations, les interdits. Syndrome de Stockholm?

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