« Une solution finale ! » : la nouvelle allusion nazie de LFI passe crème

Serait-ce une nouvelle provocation antisémite ? Jeudi 20 mars, Bruno Retailleau défendait, à l’Assemblée nationale, une disposition visant à faciliter la lutte contre le narcotrafic quand la socialiste Dieynaba Diop a suggéré au ministre de l’Intérieur de « trouver une solution différente ». « Une solution finale ! », a alors lancé l’insoumis Ugo Bernalicis, soulevant des cris d’indignation sur les bancs des députés.
Lors d'une discussion sur la loi contre le narcotrafic à l'Assemblée nationale, le député LFI Ugo Bernalicis a suscité la polémique en plaisantant sur la Shoah en évoquant "la solution finale" dans l'hémicycle. Une déclaration choquante qui a provoqué des réactions vives. pic.twitter.com/UEZzfkguv5
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« Il n’a pas dit ça ! », s’est ensuite défendue Elsa Faucillon, elle aussi élue sous la bannière du NFP. Malheureusement pour elle et son collègue, les propos retranscrits dans le compte rendu de la séance sont sans équivoque : Ugo Bernalicis a bel et bien évoqué la « solution finale », expression utilisée pour évoquer l’extermination du peuple juif. « C’est complètement hors de propos », a fustigé le député centriste Mathieu Lefèvre, qui a exigé un rappel au règlement.
Les médias de gauche aux abonnés absents
Cette nouvelle provocation survient alors que La France insoumise sort tout juste d’une autre polémique dans laquelle elle a été accusée de recycler l’imagerie antisémite des années 1930. Samedi dernier, les Insoumis ont encore fait parler d’eux en défilant à Paris aux côtés d’islamistes et de manifestants aux slogans violemment hostiles à Israël.
Dans ce contexte de surenchère haineuse, il semblait logique qu’une allusion aussi choquante à la « solution finale » finisse de mettre le feu aux poudres. Mais en fait, non. La référence nauséabonde du député Bernalicis n’a pas fait le moindre remou, dans la presse. Seuls nos confrères du JDD et de Valeurs actuelles s’en sont émus. Pas un mot sur le sujet, dans Le Monde, Libération ou sur France Info, qui sont pourtant les premiers à dénoncer un « salut nazi » dès lors qu’une personnalité de droite a le malheur de lever la main un peu trop haut.
Aussi, comment ne pas faire de parallèle avec le psychodrame qui avait suivi les propos prononcés à l’Assemblée par le député Grégoire de Fournas, le 3 novembre 2022 ? Alors que son collègue d’extrême gauche Carlos Martens Bilongo plaidait en faveur des clandestins à bord de l'Ocean Viking, l’élu du RN s’était écrié : « Qu'il retourne en Afrique ! ». La gauche s’était alors levée comme un seul homme, criant au dérapage raciste.
https://twitter.com/BFMTV/status/1588204394213941258
La retranscription officielle des services de l'Assemblée établit rapidement que Grégoire de Fournas parlait bien du bateau et non pas du député LFI, mais la machine était lancée et rien ne devait l’arrêter. Innocent de tout propos raciste, Grégoire de Fournas écopa pourtant de la sanction maximale : l’exclusion immédiate et pour quinze jours, alourdie d’une ponction de la moitié de son indemnité parlementaire pendant deux mois. « La question de sa démission se pose », ajouta encore, sur BFM TV, le ministre de l’Intérieur d’alors, Gérald Darmanin.
Le double standard permanent
S’asseyant sur l’exigence de déontologie dont ils se prévalent en permanence, les médias de gauche firent feu de tout bois envers le malheureux député RN. Les mêmes qui n’ont pas jugé nécessaire d’écrire, cette semaine, la moindre ligne sur la « solution finale » d’Ugo Bernalicis enchaînèrent les articles et éditos à charge contre Grégoire de Fournas. Au mépris des faits avérés par la retranscription officielle, Libération, France Info, BFM TV, Le Nouvel Obs ou encore Mediapart dénoncèrent en chœur des propos « racistes ».
Un an plus tard, Libération revint sur cette affligeante faillite médiatique. Mais au lieu de retirer les « fake news » publiées et présenter ses excuses, le quotidien s’attaqua une nouvelle fois à Grégoire de Fournas, l’accusant d’avoir un « passé identitaire ». « L’élu lepéniste, qui s’est fait connaître par une invective xénophobe en séance, était un cadre local de ce mouvement raciste et islamophobe », s’émut le journal, reprenant une information de La Horde, blog d'extrême gauche se présentant comme « méchamment antifasciste ». En termes de sources de qualité, on peut mieux faire.
Le député RN Grégoire de Fournas était membre du Bloc identitaire
L’élu lepéniste, qui s’est fait connaître par une invective xénophobe en séance, était un cadre local de ce mouvement raciste et islamophobe.
Lire ⤵https://t.co/NipNExEh71
— Libération (@libe) October 26, 2023
Ces deux séquences politico-médiatiques illustrent à merveille le deux poids deux mesures qui sévit en France. Pendant qu’un élu de droite innocent peut être allègrement traîné dans la boue, un député de gauche pris la main dans le sac peut s’en tirer sans la moindre égratignure, en toute impunité. Voilà ce que certains nomment le « privilège rouge ».

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18 commentaires
Encore une omission volontaire de la part des médias de gauche, leurs principes c’est ne pas faire de commentaires si un député de gauche dit une stupidité ou des propos racistes comme cet imbécile de député LFI
Tout ce qui est excessif est insignifiant.