Université : des étudiants de droite menacés physiquement sur les campus 

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« Mort à Yvenn. Mort à Samuel. » Depuis ce vendredi 12 mai et la découverte des tags de menaces de mort sur les murs de l’université de Grenoble contre deux militants de l’UNI, le choc a laissé place à l’indignation. Cette violence contre les étudiants de droite se répand désormais aux quatre coins du pays. De Grenoble à Strasbourg, en passant par Rennes, il n’est plus un campus où il ne devient pas dangereux d'afficher des convictions de droite.

Grenoble, siège de l’ultra-gauche

« Les militants d’extrême gauche ont passé un nouveau cap », réagit, auprès de BV, Yvenn Le Coz, responsable de l’UNI Grenoble, visé par les menaces de mort. Bien qu’habitué aux intimidations « hebdomadaires » des antifas et groupuscules d’ultra-gauche, cet étudiant de Sciences Po Grenoble prend, cette fois-ci, très au sérieux les menaces proférées contre lui. « Dans un contexte de tension maximale, ces menaces peuvent être mises à exécution, craint-il. Ils ont une vraie volonté de nous voir disparaître. » Trois jours après la découverte des tags, le militant de l’UNI continue de craindre pour sa sécurité. « Mes partiels devaient commencer aujourd’hui et je ne peux pas les passer. Je ne peux pas mettre un pied sur le campus, c’est trop dangereux », nous explique-t-il. Et d’ajouter : « L’université m’a proposé de passer en deuxième session, ce que j’ai accepté. » Un sentiment d’insécurité partagé par Hanane Mansouri, trésorière des Jeunes Républicains et membre de la section grenobloise de l’UNI. « Les antifas ont réalisé une cartographie de la droite à Grenoble. Ils diffusent nos visages sur les réseaux sociaux », détaillent les deux étudiants qui, même en centre-ville, craignent pour leur sécurité. S’il refuse de céder à la panique, Yvenn, ainsi que Samuel, également militant à l’UNI, ont décidé de porter plainte.

Ils espèrent ainsi mettre fin à l’impunité dont jouissent les groupuscules d’extrême gauche. En avril 2022, alors qu’Yvenn, Hanane et un troisième membre de l’UNI passaient la soirée dans un bar, ils ont été pris à partie par six antifas. Après avoir été traités de « fachos », ils reçoivent de nombreux coups. L’un d’eux a le visage en sang. Mais, alors que les agresseurs encouraient jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende, ils s’en sortent avec seulement 70 heures de travaux d’intérêt général et une faible contravention. Au laxisme judiciaire évident s’ajoute le « silence complaisant » des autorités universitaires et du ministère de l’Enseignement supérieur. Si, pour une fois, la direction de l’université Grenoble-Alpes a condamné « avec la plus grande fermeté les menaces de mort proférées à l’encontre de deux étudiants », force est de constater que, très souvent, elle laisse faire. « Le président de l’université a parfois refusé certaines mesures qui auraient pu faire cesser l’impunité », dénonce ainsi Yvenn. En mars dernier, alors que l’UNI envisageait d’accueillir un élu divers droite pour une conférence sur « les fonctions d’un élu local », les différents groupes d’extrême gauche ont organisé un contre-rassemblement, relayé par l’UNEF. Résultat : la réunion a été annulée, les étudiants ont été traqués par les antifas jusque dans les tramways. La direction est demeurée silencieuse. Pour contrer ces attaques, Hanane espère que, désormais, des « sanctions exemplaires seront prises envers ceux qui insultent, menacent et agressent les étudiants pour leurs idées ».

Insultes et agressions

La situation grenobloise est loin d’être un fait isolé. En octobre dernier, une étudiante membre de la section poitevine de l’UNI a été violemment insultée et menacée par un militant d’extrême gauche. Un an plus tôt à Strasbourg, François B. et deux autres membres de l’UNI ont été rattrapés par des antifas cagoulés et violemment agressés. Choqués, ils s’en sortent avec plusieurs hématomes et deux jours d’ITT. À Toulouse, même scénario. Alors qu’ils collaient des affiches, les militants de l’UNI ont été pris à partie par un membre de l’ultra-gauche et violentés physiquement. L’UNI qui, rappelons-le, est un syndicat historiquement rattaché aux Républicains, n’est pas le seul visé par ces attaques. La Cocarde est régulièrement la cible des exactions de l’extrême gauche, comme ce jour d’élections universitaires en octobre 2019 où les militants ont été agressés par une cinquantaine d’antifas. Certains étaient cagoulés et armés de ceintures. À Rennes, ce sont des membres de l’Action française qui ont été violemment exclus d’une assemblée générale.

Face à toutes ces attaques et malgré le risque pour sa sécurité, Yvenn refuse d’abandonner le combat : « Si nous cédons, c’est toute l’université qui s’effondre », dit-il.

Clémence de Longraye
Clémence de Longraye
Journaliste à BV

Vos commentaires

16 commentaires

  1. Je ne supporte plus ce commentaire « nous condamnons avec la plus grande fermeté « .
    « on » condamne et « on » laisse faire, voire « on » encourage !

  2. J encourage ces jeunes à prendre des leçons de self -défense; une riposte assénée aux bons endroit mettrait au tapis ces couards qui le plus souvent , comme des hyènes attaquent en meute ; Le mot courage, ne fait pas parti du vocabulaire de ces nouveaux bolchéviques

  3. On se demande bien pourquoi Grenoble , Lyon , Toulouse et Bordeaux ?? mais pourquoi donc ? et comme nous avons de sécurité nulle part , je me dis que ces jeunes sont extrèmement courageux, jusqu’à quand ? ce ne sont pas à des jeunes étudiants qu’il faut s’en prendre , c’est au ministère de l’intérieur , au ministre de la justice, au gouvernement tout entier d’agir et de protéger ! mais ça , c’est trop demander :

  4. Alors Darmanin et Ndiaye, on fait quoi maintenant pour protéger ces étudiants de droite, et leur doit essentiel l’instruction ?
    Hein, on fait quoi ?
    On attend que l’un d’eux soit passé à tabac, et éventuellement ne s’en sorte pas ?
    Si cela devait arriver, ce qu’évidemment je ne souhaite ni n’espère, vous Darmanin et vous Ndiaye ne seriez que les seuls responsables de ce drame… Malheureusement « à venir » n’en doutons pas.

  5. Il fallait du courage pour être au GUD. Il en faut aujourd’hui pour être à l’UNI. Ayant participé pendant cinq années au Conseil de l’Université de Nice, comme Directeur d’Unité de Recherches, j’ai pu connaitre l’ambiance des Conseils d’Université sous deux Présidents successifs (Dischamps et Touskoz) . A cette époque, les étudiants peu militants ne votaient même pas pour élire leurs représentants et les représentants élus étaient très marqués politiquement, ce qui n’est pas étonnant;

  6. Cela porte un nom. C’est une forme de terrorisme !… Lorsqu’il est toléré, il devient terrorisme d’Etat et prend, de fait, une direction dangereuse. Totalitarisme ?…

  7. Le gauchisme et le wokisme gangrènent l éducation nationale.le ministre et ses technocrates favorisent ceux ci.
    Depuis 1968,les professeurs de gauche,donneurs de leçons se sont multipliés.
    Le nivellement par le bas continue sa progression. Les professeurs ,eux aussi,sont concernés. Dans les cours d histoire,la France glorieuse a fait place à la France repentante.
    La seule culture en progression,chez nos jeunes,est la culture Tik Tok. Affligeant….

  8. J’admire la passivité des autorités, celle de l’université et celle de l’état .. Une complicité avérée donc comme pour les blacks blocs qui cassent tout en toute impunité. Pauvre France !

  9. Attaques « ad hominem »…pas un mot de protestation…L’on croyait pourtant que c’était des « méthodes de facho »…

  10. Si on compare les faits, la peste brune a viré au rouge et vert. L’Allemagne des années 30 était un modèle de tolérance dont s’inspirent ces gaucho-bobos. Courrez pas les gars on y va.

  11. J’ai exprimé dans un commentaire sur l’écriture inclusive, qu’au vu de la décadence intellectuelle des professeurs des universités que la France avait du souci à se faire sur la capacité de ses futures élites à relever le pays en ruines et bien là, avec « les étudiants » gauchistes, vous avez la future cartographie du pays.

  12. Nous n’allons plus nous laisser faire par tous ces rigolos qui ont un pois chiche dans le crâne . Le vrai face à face va arriver

  13. Au temps de ma jeunesse quand les gauchos venaient chatouiller les gars d’ordre nouveau, ils trouvaient à qui parler, il n’est pas interdit de s’entrainer au combat et de réponsre aux attaques autrement qu’en pleurnichant .

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