USA : la gloire de Trump au Madison Square, lors d’une soirée de combats de MMA

Capture d'écran X
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Le Madison Square Garden était en ébullition ce dimanche soir 17 novembre aux Etats-Unis, pour cet évènement de l’UFC, la plus prestigieuse des compétitions de MMA, un sport où tous les coups sont permis. Jon Jones, 37 ans, jouait son titre de champion des poids lourds face à Stipe Miocic, un vétéran de 42 ans, deux fois champion, et considéré comme une forme de Terminator ! 

Encore une fois, le nouveau président américain a pu sentir sa popularité lors de son arrivée dans l’arène : « Le bruit est toujours fort lorsqu’il vient, mais depuis qu’il a été élu président ! Oh mon Dieu », s’exclame le commentateur au micro. Trump serre les mains, fait des accolades. Un drapeau est arboré avec la photo du nouveau président levant le bras après sa tentative d’assassinat en juillet. Kamala Harris a largement remporté l’État de New-York avec presque un million de voix de plus que son adversaire, mais qu’importe. L'accueil de Trump lors de cette finale contraste avec son statut de paria pour la caste politico-médiatique d'outre-Atlantique ou de France.

Sport ultrapopulaire aux USA, le MMA laisse s’exprimer un patriotisme ardent. Ce combat n’a pas fait exception à la règle : le public est venu en masse pour soutenir la star étasunienne, Jon Jones, surnommée Bones. Parmi le public, les deux combattants américains en tête d'affiche pouvaient donc compter sur le soutien de Donald Trump, fan de MMA, comme de ses nouveaux ministres, Elon Musk et Robert Kennedy Junior.

Le Madison Square, le MMA et Trump ne font qu'un. C’est justement là, dans ce qui est considéré comme « l’arène la plus célèbre du monde » que Trump avait réalisé une démonstration de force neuf jours avant l’élection américaine, réunissant 20.000 personnes.

La déclaration d'amour de Jon Jones

Bones a triomphé de son adversaire d’un KO, TKO, au 3ᵉ tour en 4 min 29, acquis d’un coup de pied retourné dans les côtes suivi d’un enchaînement de coups de poings au visage. Une victoire sans équivoque.

« Il est comme ce p***** d’Elon Musk dans l’Octogone. », déclarait Dana White, le patron de l’UFC, soutien connu de Trump, en conférence de presse à l’issue du combat. Le micro à la main, Dana White a rappelé que Bones était le plus grand combattant de tous les temps. De son côté, le champion en titre, a profité de sa tribune pour remercier Jésus-Christ pour tout ce qu’il a fait pour lui, suscitant l’exultation de la foule. Même enthousiasme lorsqu’il a annoncé qu’il ne prendrait peut-être pas sa retraite.

« Je fais un gros, gros, gros remerciement au président Donald Trump d’être là », a-t-il enchainé, provoquant encore la liesse de la foule. Puis, Bones a demandé au public ce qu’il pensait de sa version de la danse Donald Trump, se dandinant alors pour la reproduire sous les rires de la foule et... du premier concerné, visiblement ému. « Je suis fier d’être un champion américain, je suis fier d’être un champion américain chrétien », a encore lancé le champion, faisant exploser le Madison Square.

Jon Jones a alors franchi la palissade de l’octogone et s’est présenté à Trump à qui il a remis sa ceinture de champion. Puis il a célébré sa victoire, devant le public. Elon Musk applaudissait à côté de Trump, et Robert Kennedy, un peu en retrait, semblait aux anges. Enfin, Jones s’est abaissé au niveau de Trump pour lui serrer la main vigoureusement et échanger avant que Donald Trump finisse par lui rendre la ceinture qu’il avait mise autour de sa taille. Une soirée que les Américains trumpistes ne sont pas prêts d'oublier. Les jours de triomphe se prolongent aux Etats-Unis pour Donald Trump.

Gabriel Decroix
Gabriel Decroix
Étudiant journaliste

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