USA : une escrimeuse refuse un duel avec une trans, elle est exclue du tournoi !

« Voilà à quoi ressemble une héroïne » : par ces mots, l’auteur de la saga Harry Potter, J.K. Rowling, a salué une escrimeuse américaine qui a refusé un duel contre une femme transgenre. L’affaire — il y a en eu d'autres — a été révélée par l’ONG Icons, qui se bat pour les droits des athlètes féminines.
Historic Protest: Female Fencer Takes a Knee in Bout Against Male Opponent, Faces Immediate Disqualification
After receiving a black card for refusing to compete against a man, Redmond Sullivan's female opponent was expelled from the @USAFencing event at the Univ. of… pic.twitter.com/IloSnrb2Iu
— ICONS (@icons_women) April 2, 2025
Notre héroïne a un nom : Stephanie Turner. Le 30 mars à l’université de Maryland, lors du tournoi « Cerisiers en fleur », elle s’est retrouvée face à Redmond Sullivan. Comme le montre sa page sportive, Redmond Sullivan était un escrimeur jusqu’en juin 2023. Depuis septembre 2024, il est une escrimeuse. Reprenant le geste popularisé lors des Black Lives Matter, Stephanie Turner a mis un genou en terre et expliqué à l’arbitre : « Je refuse de me battre. Cette personne est un homme, moi, je suis une femme, et c’est un tournoi féminin. » L’arbitre l’a immédiatement exclue de la compétition.
« En tant que femme participant à un tournoi féminin, a expliqué ensuite aux médias notre courageuse escrimeuse, je ne pense pas que les hommes devraient se battre dans ma catégorie. Je n'ai su que la veille du tournoi que M. Sullivan y était inscrit. J'ai prié à ce sujet et j'ai décidé que si M. Sullivan et moi devions nous battre face à face, je protesterais pacifiquement en m’agenouillant. » Son adversaire, quant à lui, n’a eu que cet argument à donner à Stephanie Turner : « Il y a un règlement qui dit que je suis une femme. » Quel aveu !
L’USA Fencing à la pointe… du progressisme
Face à la controverse, la fédération USA Fencing a répondu à côté de la plaque : elle refuse tout « discours de haine ». Sa position est sans ambiguïté. Sur son site Web, la fédération constate que la compétition est binaire (tournoi hommes, tournoi femmes) mais pas les identités de genre (selon elle). Par conséquent, « un choix binaire de genre par défaut pour la participation à une compétition pourrait potentiellement causer du tort, laissant certains individus se sentir exclus et en danger ». Donc, un homme qui se dit femme doit pouvoir se battre contre des femmes. Pour dire l’étendue du progressisme de l’USA Fencing : elle prend en compte cette fluidité du genre dès l’âge de 10 ans.
L’USA Fencing s’oppose frontalement au décret signé par Trump, le 5 février dernier, « Keeping Men Out of Women’s Sports» (« Tenir les hommes à l’écart des sports féminins »). Le décret enjoint les associations sportives et les établissements scolaires à réserver aux femmes biologiques les compétitions féminines et les vestiaires des filles. Souvent présenté comme « transphobe », le décret est profondément féministe. L’USA Fencing finira-t-elle par s’y plier ? Elle vient d’attirer l’attention de l’administration Trump sur elle.

Sur son site, la fédération USA Fencing envisage le changement de genre dès l'âge de 10 ans.
Stephanie Turner a aussi bénéficié du soutien de Martina Navrátilová, grande tenniswoman des années 80, deuxième joueuse la plus titrée de l’histoire du tennis féminin : « Honte à @USAFencing, honte à vous de faire ça. » Elle reproche à la fédération d’exposer les femmes « aux conneries du genre ». Voilà qui est tout à son honneur. Mais une personne ayant commenté que le transgenrisme dans le sport est caractéristique « du fascisme imposé à l'Occident par les gauchistes radicaux », Navrátilová s’est emportée : « Le fascisme venant de Trump est pire que tout. » Les internautes se sont fait un plaisir de lui montrer que sa position est paradoxale, puisque Trump lutte contre la même chose qu’elle.
Stephanie Turner n’est pas spécialement trumpiste. Elle dit avoir été démocrate jusqu’il y a peu. Son geste de protestation s’explique par le bon sens et la foi : « Je tiens à remercier Dieu de m'avoir confié cette mission de lutte pour un sport exclusivement féminin et de m'avoir permis de protester efficacement. » Quant à Redmond Sullivan, lors du tournoi du 30 mars, il a terminé 24e sur 38. Plutôt que de changer de sexe, il devrait changer de sport.

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78 commentaires
J’espère une réaction forte de Trump vis à vis de ce scandale. Il n’y a que deux genres composant l’espèce humaine tout le reste n’est que mauvaise littérature
Ces organisations qui défendent les communautés transgenre manquent totalement d’objectivité.
On le sait tous, les hommes sont morphologiquement différents des femmes, dès lors, en sport il est débile de vouloir les opposer.
D’ailleurs, y a t il des femmes transgenrees en hommes qui combattent contre de vrais hommes ?
il faut que TOUTES refusent de se mesurer a lui et il sera exclu d’office !
La Foi sûrement guide sa décision et le bon sens le veut ainsi, bravo Madame.
Il n’y a jamais eu autant de trans que dans notre époque. Autrefois c’était une rareté parce que due à un phénomène physiologique maintenant on opère on donne des hormones on « fabrique » des changements de genre à la convenance sans souci des séquelles . Le siècle des apprentis sorciers est en marche .
Belle phrase de fin.
Félicitation à cette escrimeuse
Le docteur, en consultation avec un patient:
« Bon, Monsieur, j’ai le résultat de vos examens »
« Non, moi, c’est Madame »
« Ah ! Bon alors, Madame, je vous annonce que vous avez un cancer de la prostate ».
merveilleux
Et si un homme avait un cancer des ovaires , on ne s’interdit plus rien, détecté chez un urologue .
Excellent…
Super…franchement
je ris toujours autant chaque fois que je lis cette blague
Chapeau bas Madame. Bravo pour votre courage.
Stéphanie Turner DOIT recevoir une décoration nationale de la part de Mr TRUMP ! …
Et avoir un dédommagement de la part de la « Fédé d’escrime » ! …
Ce serait merveilleux pour nous les vraies femmes, XX genrées XX.
Il y a quelque chose de drôle avec la théorie du genre, il commun de voir un homme devenu »femme » se mesurer à des compétitions féminines mais la situation inverse existe t elle ?
Toutefois, Martina dopée aux hormones russes et dont l’un des entraineurs était un trans Renee Richards n’est pas la mieux placée pour faire des commentaires. Il est vrai que je suis partial j’ai toujours eu un faible pour Chris Evert et Surtout Gabriella Sabatini des femmes sans AUCUN doute !
Simplement obliger les trans a avoir un adversaire aussi trans
ca devient fatigant ce melange des genres
Et si on refuse de faire crac-crac avec un trans, va-t-on se retrouver au tribunal, devant les mêmes juges que Marine Le Pen ou leurs cousines ?
Très bonne question.
Une honte
Il n’y a qu’à faire 3 catégories
Femmes
Hommes
Autres avec obligation de se changer à la maison voilà tout