Vendée : vent de fronde sur les éoliennes en mer
Qu’on se le dise, les élus vendéens n’ont pas l’intention de voir s’installer sur leur côte de nouvelles forêts d’éoliennes en mer culminant à 300 mètres de haut et visibles du rivage. C’était le thème et le message du congrès réuni, jeudi dernier, par Yannick Moreau, maire des Sables-d’Olonne et président des élus du littoral.
Débat sur les éoliennes en mer : premier espoir pour la sauvegarde de nos paysages.
La mobilisation continue.
Le grand débat que nous avons organisé ce jeudi 18 avril a porté ses fruits.
Au nom du ministre de l'énergie, Madame Hermine Durand a tenté de rassurer les élus… pic.twitter.com/jTd7OQ31SA
— Yannick MOREAU (@YannickMOREAU) April 18, 2024
Dans leurs petits souliers, le préfet en ouverture et la fonctionnaire représentant le ministère de la Transition écologique en clôture auront eu un aperçu de l’énergie produite par le caractère vendéen quand il sonne la révolte. En cause, un débat public truqué et tronqué ces dernières semaines, au cours duquel les élus auront été conviés le matin pour le midi à une réunion de concertation sur les zones propices à l’implantation de nouveaux champs d’éoliennes au large. Un débat public dont la Macronie a fait sa spécialité, mais conclu trois jours plus tard, au mépris de tout débat donc, par l’imposition d’une carte dévoilant une implantation possible… à 15 km de la côte vendéenne, barrant le paysage, poignardant la pêche et s’ajoutant au parc déjà en construction entre les îles d’Yeu et de Noirmoutier…
Pavé dans la mare
C’en était trop pour les Vendéens, décrits en ces termes par José Jouneau, le patron de la pêche locale : « On vous prévient, ici, on est en Vendée : on ne gesticule pas. Quand on dit que ça ne va pas, c’est que ça ne va pas. Pour le moment, on n’a pas bougé, mais on bougera. Et on ne fait pas de promesses qu’on ne sait pas tenir. » Un avertissement repris en chœur par les élus mobilisés. Tel Bruno Retailleau annonçant déposer, pour le mois de juin, une proposition de loi pour exiger de l’État un débat sur la programmation énergétique.
Une obligation sur laquelle s’assied notre Président jupitérien, décidé à déployer 45 GW supplémentaires d’éolien sur les côtes françaises ! Un non-sens pour l’enseignant chercheur bruxellois Samuel Furfari, qui décrit par le menu les impostures de la COP28, actant le développement exponentiel des énergies fossiles dans le monde, qui jette ce pavé dans la mare : « Les éoliennes, plus on en pose, plus l’électricité coûte cher ! » et qui présente l’erreur stratégique de l’abandon du nucléaire français, la dépendance énergétique d’une Europe vertueuse pour la planète, au prix d’un dumping économique mortel de la Chine ou de l’Inde.
À 100 km des côtes ?
Des propos appuyés par Cyrille Poirier Coutansais, directeur du Centre d'études stratégiques de la Marine, attestant que la Chine est engagée dans une OPA hostile de l’ensemble du marché éolien, cassant les prix et faisant fermer les usines européennes, comme elle l’a fait précédemment sur les panneaux solaires.
On en ressort éclairé et décidé à faire entendre une conclusion lucide, résumée par le maire des Sables-d’Olonne : il est urgent d’attendre qu’arrive à maturité une filière française et européenne proposant notamment des éoliennes flottantes éloignées à 100 km des côtes, inoffensives pour les paysages et les pêcheurs, renforçant le mix énergétique français, plutôt que de mettre à genoux notre indépendance stratégique, notre puissance énergétique et une action écologique véritablement efficace…
Revenir sur Terre plutôt que sur Jupiter : un enjeu des prochaines européennes ?
Iris Bridier
Journaliste à BV
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66 commentaires
Et je ris …
Éoliennes =escroquerie du siecle
L’implantation d’éoliennes est plus un problème de lobby industriel qu’un problème de produire une énergie renouvelable en cause des contrats mirobolants. Une éolienne à un rendement aléatoire qui ne dépasse pas 25% de ce qu’elle serait capable de produire ne continue alors que les hydroliennes sont beaucoup plus performantes vue les essaie en baie de St Brieuc.
Pourtant Naval Group de Cherbourg a fermé son usine qui produisait des hydroliennes de 16 mètres de haut pesant 300 tonnes posées sur le fond marin donc totalement invisible qui peuvent produire de manière prévisible à long terme tel le barrage de la Rance très rentable vue le calcul des courants marins prévisible. Cette fermeture est motivé pour la raison d’avoir besoin d’une maintenance importante comme si les éoliennes en mer elles en auraient moins besoins, problème. Il est facile de se rendre compte que les avantages des hydroliennes sont bien plus importantes que les éoliennes sauf qu’il existe des intérêts indépendants des rendements.
Soutien aux Vendéens….un « parc » ( ce génie sémantique des technocrates écolos !! ) est en place dans la baie de Saint-Brieuc…par temps clair , je peux l « admirer » depuis Saint-Malo !!
Je ne suis pas Vendéen , mais je m’oppose totalement aux éoliennes en Mer . Je m’engage à en détruire autant que ce qu’ils en implanteront .
La farce du siècle avec une production d’électricité nul. Une honte, mais nos incompétents signent et nous imposent . A qui profite le crime ??
Si l’espoir que suscite les éoliennes chez nos écolos bobos, éclaire leurs visages, ces éoliennes nous éclairent peu, produisent une énergie chère épaulée par différentes énergies fossiles et éclairent les chinois d’un sourire goguenard. Nous avions une énergie nucléaire pas chère pour nous éclairer, nous avons maintenant une énergie éolienne hors de prix, en perspective, pour éteindre nos foyers.
Une entreprise Girondine basée à MARTILLAC développe de petites unites flottantes de 2,5 m de haut qui utilisent la houle quelque soit sa hauteur y compris celle des lacs, intitulée HACE vous devriez aller voir de quoi il s’agit
Et personne ne parle de ce système qui pourtant s’exporte bien !
Le solaire sur les bâtiments intéresse moins , bizarre.
Comme la voiture électrique, ces éoliennes sont une grosse supercherie destinées à financer les copains. Et si l’on utilisait plutôt l’énergie brassée par nos politicards, girouettes grosses productrices de vent et recyclables ? Et si l’on installait des pédaliers dans les 2 assemblées, lors des reuniotes stériles, avec un système de réveil (et oui, quand ils ne beuglent pas comme des enragés certains s’endorment …) pour ne pas interrompre la production d’énergie ? Et si cela ne suffisait, il me semble qu’au Touquet il n’y a pas encore d’éolienne et cela malgré le vent très présent dans ce secteur : on se demande pourquoi cette absence d’éoliennes sur cette belle côte ?
Iris Bridier, toujours mesurée et sensée dans ses articles, met ici en exerbe le débat sans fin qui s’instaure entre des développeurs d’énergie éolienne peu convaincants, et des associations plus ou moins représentatives mais rassembleuses poussant à l’émeute…
Malheureusement, les propos « anti-éoliens » proférés ici n’ont aucune valeur scientifique ni réelle, s’appuyant sur des rumeurs infondées… il serait temps d’aligner des vrais arguments, scientifiquement prouvés, si ils veulent être entendus!
Les propos « anti éoliens » ne sont pas préférés mais posés pour alerter sur les inepties de nos zélites hors sol !
Bétonnage avec gaspillage des ressources, fonctionnement aléatoire et intermittent, bruit, mort des oiseaux, incapacité à recycler les déchets en fin de vie de ces moulins à vent et financement public de sociétés étrangères qui se gavent de notre argent… voilà des arguments que tout à chacun comprend aisément !
Vous voulez qu’on vous explique ? Pas de problème. Une éolienne, maritime ou terrestre, ce sont des tonnes de béton non recylable ; elles ne fonctionnent que lorsqu’il y a du vent mais également que lorsqu’il n’y en a pas trop ; elles nous obligent donc à recourir à des énergies polluantes pour palier à ce manque d’activité (comme le charbon) ; elles sont produites en chine majoritairement et le trajet pour les amener chez nous est générateur de CO2 ; et bien sûr elles sont d’une laideur sans nom pour nos si beaux paysages, qu’ils soient en mer ou sur terre. Rien que ces arguments devraient suffire à convaincre qui que de soit muni d’un Q.I au niveau minimum syndical.
Alors lisez Fabien Bouglé…
Enfin quelqu’un de sensé…! Merci Monsieur Berfranda45, malheureusement nous sommes trop peu nombreux à réclamer du « Bon Sens » et pas des Poncifs Éculés depuis plus de 12 ans…!
Quand va-t-on éradiquer ces écolos de nos écoles où ils polluent l’esprit et le bon sens de nos enfants ? Quand un élite ne fait que du vent, pas étonnant qu’elle essaie de nous imposer de s’en servir.
Les éoliennes ne servent à presque rien. Il faudrait les démonter.
Si le vendéens pouvaient ouvrir les yeux de tous ces moutons de français qui depuis 20 ans où plus ont laissé de défigurer leurs paysages, ce serait une bonne chose !!! Et n’oublions pas les élections en juin prochain, l’ u.e. doit être enterrée !!!!