Verdict du procès Depp-Heard : quelles conséquences pour le mouvement #MeToo ?
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Par ce verdict, le mouvement #MeToo et son avatar, « Believe All Women », ont certes perdu une grande bataille, mais pas encore la guerre. Le verdict en question, aboutissement du long procès en diffamation de l’acteur Johnny Depp à l’encontre de l’actrice et brève épouse Amber Heard, suite à la publication par celle-ci ,dans le Washington Post, en 2018, en pleine inquisition #MeToo, d’une tribune dans laquelle l’actrice se dépeint comme « une figure publique représentant les victimes de violence conjugale ». L’acteur, accusé en filigrane, dans cette diatribe mélodramatique, réclame à sa tendre ex un montant de 50 millions de dollars en guise de dédommagements pour « destruction de carrière », conséquence de l’annulation, entres autres, par la maison mère Disney de plusieurs contrats mirobolants, notamment sur la franchise Pirate des Caraïbes.
Depp a gagné son procès, haut la main, un jouissif revers envers la campagne #MeToo et aux lubies féministes que ce totalitarisme essaie d’imposer aux relations entre les sexes, qui va du milieu professionnel, social et bientôt le lit conjugal. Un maccarthysme progressiste qui a détruit, aux États-Unis et ailleurs dans le monde, des dizaines de vies et de carrières et a réussi à imposer dans l’opinion médiatique et publique l’idée que toute accusatrice doit être systématiquement crue, même en l’absence de preuve crédible.
Et, de fait, beaucoup de preuves ont été étalées au cours de ce procès par les deux parties, parfois rivalisant dans les détails les plus scabreux. De Depp qui affirme qu’une bouteille lancée par Heard lui a sectionné une partie d’un doigt aux excréments de sa conjointe déposés sur son oreiller, sa toxicomanie à lui, à d’autres où les jurés ont entendu un clip audio dans lequel Heard nargue le plaignant en lui affirmant qu’il ne sera jamais cru ou respecté s’il la présente publiquement comme l’agresseur. « Dis-leur, moi, Johnny Depp, je suis une victime de violence conjugale, et vois combien de personnes te croiront ou se rangeront de ton côté », dit-elle dans l’enregistrement, confiante que les médias et l’opinion publique prendraient naturellement son parti.
L’objectif apparent de la campagne #MeToo, était de « lutter contre le harcèlement et les agressions sexuelles », une croisade somme toute assez vertueuse en termes de progrès social. Hélas, de la présomption d’innocence à la présomption systémique de culpabilité masculine, le féminisme vindicatif est passé par là. Et les moult délations et dénonciations non fondées, souvent anonymes, les accusations de « micro-agressions », les curées et le cynisme médiatiques contrevenant à la présomption d’innocence et l’équité procédurale ont heureusement largement contribué à décrédibiliser ces revendications progressistes, à l’instar de la posture de Heard en tant que « survivante courageuse de violence conjugale ».
Le jury populaire, l’opinion publique et de nombreuses femmes qui ont jadis défendu le mouvement #MeToo se sont massivement rangés sans ambiguïté du côté de l’acteur, qui déclare : « C’était la seule fois où j’ai pu me défendre et utiliser ma propre voix, […] six ans plus tard, le jury m'a rendu ma vie. C’est avec humilité que j'espère que ma quête pour que la vérité soit dite aura aidé d'autres, hommes ou femmes, qui se sont retrouvés dans ma situation, et que ceux qui les soutiennent n'abandonneront jamais. »
Clôturons par la réaction de notre Sandrine Rousseau nationale, présente sur tous les fronts du combat genré : « Le procès #JohnnyDeppVsAmberHeard a été l’occasion d’une débauche de haine misogyne sur les RS. Je continuerai à soutenir #AmberHeard et, au-delà, la parole des femmes. Parce que non, ce procès ne sera pas l’occasion d’un #backlash que tant espèrent. » Décidément, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.
Le procès #JohnnyDeppVsAmberHeard a été l’occasion d’une débauche de haine misogyne sur les RS. Je continuerai à soutenir #AmberHeard et, au delà, la parole des femmes. Parce que non, ce procès ne sera pas l’occasion d’un #backlash que tant espèrent.
— Sandrine Rousseau (@sandrousseau) June 2, 2022
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29 commentaires
A l’instar de la Révolution Française ou les partisans de la terreur ont fini par se guillotiner eux mêmes, les « bien pensants » se font des procès entre eux. Je ne les soutient pas, ni ne les plains, toutes cette décadence fini par pourrir. Espérons que ce qui sortira de cette pourriture soit plus sain… Quant à ROUSSEAU et consorts, « iels » sont fanatisées par leur idéologies…
Quand mitou commencera à baisser un peu pavillon, à s’éroder dans la bonne conscience collective, il faudra alors passer la deuxième couche en réduisant au silence les Rousseau (S bien sûr, pas JJ !) et consort, tous ces bien-pensants de l’extrême-gauche islamisante, en les annihilant, en les faisant disparaître de la scène publique.
ECOEURANT, et ININTERESSANT , ce déballage devrait rester réservé aux magazines people dont a lecture est offerte aux clientes des salons de coiffure sous le casque du séchoir.
Les lecteurs de B.V. méritent des sujets d’interet national
votre message, nettement machiste, est dévalorisant pour les clientes des salons de coiffure que vous prenez pour des idiotes qui lisent des médias « caniveau » or aujourd’ui les salons de coiffure reçoivent autant d’hommes que de femmes car beaucoup d’hommes se font faire des couleurs (pour avoir l’air plus jeunes v? ).
Un chef d’oeuvre pour la manière dont on considère la justice outre Atlantique.
Par ce tweet, une fois de plus, Sandrine Rousseau montre sa haine et le parquet, s’il n’était pas de gauche, devrait porter plainte contre elle pour incitation à la haine contre les hommes.
Les « Me Too » oublient que les hommes battus, ça existe aussi. Amber Heard, actrice de pacotille, n’a trouvé que ça (me too) pour exister face à sa star de mari. En plus de Sandrine Rousseau, n’oublions pas Caroline de Haas, qui vivant en France et sans rien connaître de l’affaire, à décrété que Deep était forcément coupable. Championnes du monde les feministes !
Le linge sale se lave en famille …Toutes ces histoires ne nous regardent pas et concernent la justice .
Les nouvelles féministes sont tellement bêtes et méchantes qu’elles se jettent la dessus comme un chien sur son os ..AUCUN INTERET .
Il est un peu responsable. car il a choisi de se marier avec elle.
Elle est un peu responsable. car elle a choisi de se marier avec lui.
Surtout à une époque où cette « tradition » se perd.
A la lecture de l’article , on est effondré de l’attitude de cette fille. L’être humain régresse. Sandrine rousseau, la dèsconstructrice, nous renvoie vers l’état de bête.
Quand mettrons nous ces êtres hystériques à l’asile ?
« choisi » : le » choix » n’est pas forcément judicieux ni éclairé, il y a moult trompe-l’oeil, et la révélations des erreurs se distille dans le quotidien supporté et sur la durée. Après, soit on arrive à partir » en douce », soit ça pète violemment parcequ’il y a souffrance intolérable. Ici , l’erreur est le statut de » stars » …
prendre conscience du fait que nous sommes un éléments de la nature comme les « bêtes » serait une régression?
La guerre des sexes vise à faire disparaître leur fonction vitale . La jouissance porno a supplanté la reproduction en Occident . Suicide collectif.
Ce mouvement ME TOO m’a toujours dégoûtée.
Se ranger systématiquement, comme Sandrine Rousseau, du côté de la femme, ce n’est pas honnête.
Cela étant, Depp me déplaît fortement, notamment pour les propos haineux qu’il a tenus à l’encontre de Donald Trump.
Ce déballage est infect.
le visage d’une des parties de l’humanité, rien de bien nouveau, sauf pour ceux n’en ayant pas pris conscience.
En tant que femme je peux dire que toutes ces déclarations outrancières de femmes me dégoûtent profondément, ces déballages mensongers sont écoeurants. Dans un couple il y a des hauts et des bas, s’il y a trop de bas on se sépare, si des coups sont portés il doit y avoir dépôt de plainte par la personne agressée qui doit être protégée par la justice. En soutenant le mensonge Sandrine rousseau est un mauvais exemple dont le mari, destructuré (selon ses propres paroles) doit être un vers de terre.
Vous croyez que c’est si facile , pour une femme réellement battue sans motif , de porter plainte et d’être crue ( ? par les flics , les toubibs , les assistantes sociales et les psys) ? On voit bien que vous n’avez jamais vécu ce » cas de figure » ! Et puis : que faites-vous des enfants ?
Je comprends qu’il soit difficile de porter plainte mais c’est le seul moyen légal pour se libérer d’un homme violent, il y a des associations qui oeuvrent dans ce sens et peuvent les prendre en charge avec leurs enfants.
précisément, lorsqu’un conjoint est violent, il s’agit de protéger les enfants, et donc PORTER PLAINTE parait en effet la seule attitude à tenir – Je ne prétends pas que c’est » facile », en revanche je sais que c’est nécessaire voir vital !
Ah ! porter plainte contre un officier d’active , détenteur d’autorité ?Allez raconter ça à un officier de gendarmerie et toute l’armada hierarchique ( pseudos service sociaux et pseudos services de santé militaire) au-dessus ? peine perdue ! L’omerta est de rigueur
Nous sommes en 2022, en Europe, et plus dans des tribus barbares d’il y a un millénaire ou du bout du monde. Les femmes ont acquis – objectivement, et c’est heureux – certains droits et pouvoirs, une écoute des autorités, une prise en compte de leurs souffrances, inédites jusqu’alors. Après, reste le courage personnel, celui d’affronter son destin, de se prendre en charge, de se respecter, de refuser la résignation et l’injustice, de vouloir se battre, pour soi et ceux qui comptent le plus.
Même V.Hugo a écrit des vers plus lisibles.
Je ne suis pas V.Hugo et si vous ne comprenez pas ma prose ce n’est pas grave, je vous conseille seulement de retourner à l’école.
Je suis tout à fait d’accord avec vous, en tant que femme, je ne supporte plus ces féministes tant elles me dégoûtent
En effet, en cas de violences , on dépose plainte avec certificat médical à l’appui et on n’attend pas la prescription pour en fait détruire , se venger d’un homme
La parole d’une femme n’est pas parole d’Evangile et ceci est valable aussi pour un homme
Parole de toubib, de juriste ou d’avocat(e) ? Attelez-vous à un » cas de figure » concret ( à vivre dans la chair..) , et vous verrez la » simplicité » du processus !
No comment ! ne pas prendre parti dans les querelles de couples , sachant toutefois que dans 90% des cas , c’est le mâle qui a largement abusé de la situation….
En disant ça, vous prenez déjà parti…
Exact .Autant pour moi !
» sachant toutefois que dans 90% des cas , c’est le mâle qui a largement abusé de la situation…. » et bien mais dites donc, vous êtes bien sûr de vous en disant celà, Dans un couple la part de responsabilité est forcément vacillante de l’un à l’autre en permanence, et le nier n’est pas très intelligent.
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Grâce aux gauchistes wokes comme les Coffin, de Haas, Rousseau et cie, d’une revendication légitime et nécessaire, ces personnes ont réussi à salir une bonne intention en la transformant en revendication nauséabonde où seul le « mâle blanc » est, d’avance, coupable. En revanche les « chances pour la France » qui brûlent vives leurs pauvres compagnes ne rentrent pas dans le champ de leur indignation, hautement sélective.