Villeurbanne : scène de la vie ordinaire…
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Il faisait beau, cet après-midi, à Villeurbanne, dans la douceur de cet été finissant. Des « gens » attendaient leur bus. Probablement de braves et honnêtes gens, puisqu’ils prennent les transports en commun.
Un individu a soudain surgi, un couteau à la main, et il a saigné à mort un jeune homme qui se rendait à un festival de musique. Là, il a taillé une oreille, ici, déchiré un ventre, en tout huit personnes dont certaines entre la vie et la mort.
Une scène d’une sauvagerie atroce.
Une scène d’une affligeante banalité dans le pays d’origine du tueur : l’Afghanistan.
La question n’est pas de savoir s’il s’agit d’un « attentat terroriste » ou si c’est l’œuvre d’un individu isolé. La question est de savoir ce qu’un tel homme pouvait bien faire en France et y circuler en toute liberté.
J’entendais un « commentateur » sur un plateau de télé expliquer que, malheureusement, il « faudra désormais composer avec de tels risques ». Comment accepter de tels propos ?
Et ces mêmes « commentateurs » de se déchaîner sur le tweet de Jordan Bardella qui fait un lien entre ce massacre bestial et l’immigration clandestine…
Mais pas un mot sur ce jeune homme qui a perdu la vie si sauvagement, si bêtement, alors que sa seule faute aura été d’être là au mauvais moment.
Et au lieu de s’occuper des victimes et des témoins de cette atrocité, on ne parle que de l’assassin, de son statut, de ses droits, de l’exploitation « politique » de son geste.
On va, comme d’habitude, avoir droit à la marche blanche, aux fleurs, aux pleurs, à probablement quelques décorations et hommages nationaux pour celles et ceux qui, par leur héroïsme et au mépris du danger, ont permis l’arrestation rapide du forcené.
En attendant le prochain drame.
Enfin, drame, non : il s’agit d’un fait divers ordinaire en France au XXIe siècle.
Puisque ce sont « les experts » qui le disent et que cela n’a rien à voir avec l’envahissement migratoire…
C’est à pleurer.
J’ai pleuré la mort stupide de ce jeune homme qui aurait pu être mon fils.
J’ai pleuré sur ce qu’est devenu notre pauvre pays.
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