Viols collectifs au Royaume-Uni : Musk et un lord anglais relancent le scandale
Ce jeudi 2 janvier, à la Chambre des lords, cité de Westminster à Londres. Le sénateur Lord Pearson réveille en quelques mots une assemblée encore endormie après les festivités du Nouvel An en abordant la longue affaire des viols de jeunes filles anglaises : « Si nous extrapolons à l’échelle nationale les rapports pénitentiaires sur Rotherham et Telford, ainsi que celui d’Oxford […], il semblerait que plus de 250.000 jeunes filles blanches aient été violées au cours de ce siècle, principalement par des hommes musulmans, ces victimes subissant souvent des abus quotidiens pendant des années. » Il n’en fallait pas plus pour faire resurgir une polémique qui secoue régulièrement l’Angleterre, les premiers viols présumés de jeunes filles remontant au début des années 1980.
« 250 000 jeunes filles britanniques blanches ont été violées au cours des 25 dernières années, en grande partie par des hommes musulmans. »
Lord Pearson à la Chambre des Lords. pic.twitter.com/R6VzBIvevu
— Damien Rieu (@DamienRieu) January 2, 2025
Sordide comme une série Netflix
Le baron Pearson de Rannoch, membre de la Chambre des lords depuis plus de 34 ans et âgé de 82 ans, est un homme d'affaires et homme politique britannique connu pour avoir repris les rênes du parti nationaliste anglais UKIP derrière Nigel Farage, entre 2009 et 2010. Cette affaire, ou plutôt cet enchevêtrement d’affaires, a tout pour constituer la base d’une série d'épouvante comme en produit Netflix : de sordides viols en série, à répétition et à grande échelle, faisant voyager le spectateur dans plusieurs villes anglaises. La vérité est en partie connue, en partie sujette à démentis et sous bonne garde.
Sauf qu'il y a des faits incontestables, mentionnés dans Le Monde et que résume un article du Figaro. Dans le Yorkshire, le tribunal de Bradford a effectivement condamné vingt hommes pour une série de viols collectifs, commis contre quatre jeunes filles de 12 à 16 ans, entre 2001 et 2010, à l’issue de six procès couvrant trois affaires différentes, mais toutes liées au même scandale. Verdict : 219 années de prison, soit 11 ans (en moyenne) par agresseur. Or, on constate que sur les vingt condamnés, dix-neuf portent des noms à consonance indo-pakistanaise. Détail troublant : ces condamnations ont été gardées secrètes par la Justice britannique. Combien de temps ? La police du Yorkshire de l’Ouest, qui a été autorisée à révéler ces condamnations le mercredi 6 novembre 2024, ne le précise pas.
Dans ce dossier extrêmement sensible au Royaume-Uni, Elon Musk vient d'entrer comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Par un message sur X, il dénonce le pouvoir travailliste anglais : « Au Royaume-Uni, des crimes graves comme le viol nécessitent l’approbation du service du procureur (CPS) pour que la police puisse inculper les suspects. Qui était à la tête du CPS, lorsque des gangs de violeurs ont pu exploiter de jeunes filles sans avoir à faire face à la Justice ? Keir Starmer », écrit Elon Musk. « Une nouvelle élection devrait être organisée au Royaume-Uni », ajoute-t-il.
Beaucoup de questions, peu de réponses
La droite et l'extrême droite anglaises accusent depuis longtemps, non sans éléments, des autorités au rôle obscur, une police qui n’aurait pas mené au bout ses enquêtes (sur ordres, disent certains, ce qui est pour l'instant impossible à prouver), une Justice qui a condamné suffisamment pour que l’existence de ces affaires soit avérée mais pas assez au regard du nombre de viols, de violeurs et de victimes. Une presse, enfin, en partie empêchée de rendre compte des faits.
Comment autant de viols ont-ils pu être commis sur quarante ans sans qu’il y soit mis fin ? À écouter de nombreux anciens enquêteurs aujourd'hui démissionnaires, comme Maggie Oliver, la peur de faire scandale en stigmatisant une communauté étrangère (et musulmane) serait la principale, voire la seule, raison de l’immobilisme politique, policier et judiciaire.
Pourquoi la presse a-t-elle peu parlé de ces affaires ? Bien souvent, comme le relate Marianne, par peur d'être accusé de racisme et de faire le jeu de l'extrême droite, mais aussi parce qu’une loi anglaise de 1981 permet aux juges de « reporter la publication de tout article relatant une procédure judiciaire […] aussi longtemps que la cour estime nécessaire d'éviter un risque important de porter préjudice à l'administration de la justice », affirme le texte de loi. C'est ce même texte qui a été utilisé par le tribunal de Bradford dans l'affaire des vingt condamnés. Les politiques ont-ils influé sur l’utilisation de cette loi par la Justice, dans ces affaires de viols ? Rien ne permet (pour l’instant) de l’affirmer. Dans la presse française, depuis 2018, quelques informations sont parues sur cette affaire, y compris dans des médias conformistes, comme Le Monde, Radio France, Le Figaro et quelques (rares) autres. Mais bien peu, finalement.
Cette affaire, qui rebondit depuis quarante ans maintenant, révèle plus que jamais la gêne du système face aux conséquences dramatiques de l'immigration.
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Un vert manteau de mosquées
62 commentaires
le multiculturalisme est visiblement incompatible avec les religions monothéistes.
chez nous on fait pas le ménage dans les « quartiers » de peur des représailles, tout est sous le tapis
Ça donne une idée sur la façon dont les choses se passent dans leurs pays d’origine.
Il est très clair que le Royaume-Uni, comme la Belgique, sont désormais « Dar al islam ». À quand notre tour ?
Pas de souci : ils ont même leurs propres tribunaux. Et cela ne semble pas gêner la population d’origine britannique.
Je crois même qu’un Anglais est actuellement en prison pour avoir relaté les faits !
Ça s’appelle la démocratie vue par les nouveaux marquis.
Espérons que l’intervention de Musk contribuera à faire libérer Tommy Robinson, journaliste qui se bat depuis des années pour révéler ces scandales.
Il a été emprisonné plusieurs fois au milieu de coreligionnaires de ces abuseurs qui ont failli avoir sa peau.
Il croupit à nouveau en prison pour avoir apporté son soutien à la manifestation de protestation suite à l’assassinat des fillettes à Southport en août dernier
Pendant ce temps la France regarde ailleurs.
Non, les français regardent ailleurs et si ils pouvaient vendre armes et munitions aux banlieues pour améliorer leur ordinaire, combien le feraient ?
« Cette affaire, qui rebondit depuis quarante ans maintenant, révèle plus que jamais la gêne du système face aux conséquences dramatiques de l’immigration. » Cette affaire révèle la gêne du système face à l’Islam conquérant.
Il est moins grave aujourd’hui de commettre un viol, surtout si l’on est en irrégularité de papier que de pénétrer dans une grande ville avec une vignette » crit air » avec le mauvais chiffre…
Triste actualité !
Assurément !…
Résultat d’une immigration débridée , d’une justice qui ne punit plus les violeurs et les pédophiles et résultat du » pas de vagues » et du vivre ensemble !!!
Si la justice est rendue et la loi appliquée (qui sont deux choses parfois différentes), l’argument du manque de places de prison risque d’apparaitre.
Je signale, et ça m’agace profondément, qu’une fille de 12 ans, la plupart du temps, n’est pas une jeune fille mais une fillette. La différence n’est pas mince même si un viol est un viol et donc une chose innommable. Et honte à ceux qui les ont perpétrés. Qu’ils soient punis sévèrement, c’est la moindre des choses. Quant à moi, je choisirais la castration pure et simple pour un tel crime.
Si « on veut éviter les conséquences drazmatiques de l’immigration » c’est simple, il faur arrêter l’immigratiion et remigrer ! Encore faut-il avoir des politiques qui en ont le courage, mais on n’en prend pas la direction.
@antisystème59
Lorsque l’eau jaillit du robinet de façon incontrôlée, que fait-on ? On court au compteur pour couper le débit.
C’est effectivement ce qu’il faut faire : empêcher de nouvelles arrivées.
À force d’évoluer dans les hautes sphères, nos dirigeants déconnectés sont incapables de voir les solutions simples qui s’offrent à eux.
Il est aberrant de déplorer les effets de l’immigration de masse tout en continuer à importer des migrants alléchés par notre générosité.
Vous semblez croire qu’ils ont le choix. Ce n’est pas le cas. Tous « nos dirigeants déconnectés » ont subi l’agrément d’un jury aussi anonyme que puissant avant même de pouvoir se présenter. Et s’ils ont été élus, ce n’est pas pour appliquer leur programme, mais celui du jury. Point barre.
Comme vous avez raison!
La traite des blanches existe toujours sauf que le principe a changé, fallait les emmener hors du pays d’où leur disparition mystérieuse, maintenant çà peux se faire sur place le pas de vague les couvrent, comme la justice selon qui vous êtes vous serez dans l’impunité. Seraient ils venus vraiment pour travailler ?
Tous ceux , femmes et hommes politiques, magistrats, policiers, journalistes, médias,qui ont volontairement occulté cette affaire pour préserver leur sacro-saint vivre-ensemble et autres idéologies gauchistes,sont vraiment à vomir et mériteraient d’être traînés comme les plus vils des criminels,ce qu’ils sont en réalité, et être condamnés à de très lourdes peines de prison, à mes yeux,ils sont pires que ceux qui ont commis ces crimes car ils avaient le pouvoir de stopper, dénoncer,juger incarcérer les auteurs de ces actes odieux, mais non, au nom de l’antiracisme ils ont préféré se taire,camoufler, mentir.Je suis persuadé que nombre de gens de couleur,donc non blancs, pensent la même chose que moi.