Virage à 180°, Disney retire un personnage trans et met en scène une chrétienne

Déwokisation : Disney revient en arrière et revoit ses contenus.
Capture écran Disney +
Capture écran Disney +

Gagné ou perdu est la première série originale des studios d'animation Pixar. Elle est produite par les studios Disney et diffusée depuis le 19 février sur la chaîne Disney+. Il s’agit, surtout, de la première série de la firme américaine à mettre en scène un personnage chrétien en 18 ans.

Voici son pitch : « Des enfants mal dans leur peau, des parents un peu trop impliqués, et même un arbitre éperdument amoureux : chacun se prépare à sa manière pour LE grand match. Chaque épisode met en avant le point de vue d’un protagoniste et ce qu’il ressent vraiment à l’approche de cette rencontre… » Le premier des huit, intitulé « Coach's Kid », est consacré au personnage de Laurie, une joueuse de l’équipe de softball des Pickles, catholique pratiquante.

Allusions répétées

À l'approche de la finale, elle angoisse. Elle cherche du réconfort dans la prière : « Notre Père qui es aux cieux, donne-moi s’il te plaît de la force. » Les mains jointes, elle poursuit : « J’ai la foi mais parfois je doute. Je vous promets qu’à l’avenir, je ferai des efforts et que je ne me laisserai plus aller. Comptez sur moi. » Laurie est la fille de l’entraîneur de l’équipe. Pour elle, la pression est grande. Pour la faire retomber avant d’entrer sur le terrain, elle s’adresse une dernière fois à Dieu : « Pitié, faites-moi bien jouer. » Notons également qu’un objet en forme d’ange est installé dans la chambre de la collégienne.

La dernière fois que Disney avait mis en scène des personnages ouvertement chrétiens remonte à 2007. Il s’agissait de Jesse et Leslie dans le film Le Secret de Terabithia. Les deux enfants allaient à la messe ensemble et discutaient religion. Depuis, plus rien.

Selon WDW News Today, spécialiste des productions de l’entreprise américaine qui relaie des déclarations d'anciens employés de Pixar, la mise en avant du personnage de Laurie pourrait être politique. Le site rappelle également que Gagné ou perdu « a déjà fait parler de lui à plusieurs reprises avant sa sortie sur Disney+ », notamment à cause d’un « arc narratif impliquant un personnage transgenre », finalement supprimé.

Souhaits présidentiels exaucés ?

Donald Trump serait-il derrière cette conversion ? Pas vraiment, mais certaines personnes interrogées par le site américain pensent que le studio d’animation et The Walt Disney Company essayent de plaire, ou tout au moins de ne pas déplaire, au président américain qui lutte ouvertement contre la promotion de l’idéologie du genre dans les contenus produits aux États-Unis, et en particulier lorsqu’ils sont destinés à un jeune public. Ils n’ont peut-être pas tort.

S’ils dénoncent cette situation, d’autres s’en réjouiront. Comme l’a dit la porte-parole de Disney, « de nombreux parents préfèrent discuter de certains sujets avec leurs enfants selon leurs propres conditions et selon leur propre calendrier ». Disney a aussi tiré les enseignements de ses échecs. Parmi les plus gros ratés commerciaux de l'entreprise : Buzz l'éclair et son baiser homosexuel, Avalonia : l'étrange voyage, premier film Disney avec un personnage gay, le cinquième Indiana Jones, anticapitaliste et anticolonialiste, ou encore La Petite sirène et ses références à MeToo. Au début des années 2020, la firme américaine s'est, sans succès, particulièrement illustrée en matière de wokisme.

Sous l’impulsion de Donald Trump ou en raison de ces fiascos, le fait est que Disney prend un nouveau virage. La firme revient aux fondamentaux : le divertissement avant la diversité. Ce n’est pas trop tôt !

Vos commentaires

26 commentaires

  1. « Quand les types de100kg disent certaines choses ,ceux de 60 les écoutent » c’est aussi simple que çà et si en plus il y a du pognon en jeu…

  2. Pourquoi pensez vous qu’une firme comme Disney fait un tel virage ? Parce qu’elle ça cru en souscrivant au wokistes ambiant elle allait dans l’air du temps. Son chiffre d’affaire lui a vite fait comprendre que si ces gens font beaucoup de bruit, ils ne représentent rien, que la grosse majorité des gens se moquent de leurs diktats, qu’ils ne vont pas au cinéma pour se faire leaver le cerveau mais juste pour passer un bon moment avec des histoires qui leur correspondent…

  3. Pour faire un bon anglicisme vis-à-vis de ces studios de cinéma anglo-saxons, c’est du christwashing manifeste !

  4. Au delà du « pittoresque » des nouveaux dirigeants US, l’esprit qu’ils incarnent est un espoir pour que – chez nous- la même réaction se produise. Contre les islamowokegôchô qui tyrannisent la classe politique par médias ( subventionnés) omnipotents ! Et contre la gabegie (exponentielle) dispendieuse de NOS deniers publics. Mais QUI va y aller ( Sarah Knafo, Z, peut-être D.Aignan, je ne vois pas grand-monde de plus…)

  5. Depuis que Walt Disnez dérapait vers le wokisme, j’ai boycotté tous les produits Walt Disney, évitant même d’acheter des vêtements avec motifs Walt Disney à mes petits enfants. Mais on dirait que le pognon est plus attirant pour les responsables du groupe Walt Disney que le sont leur convictions wokises.

  6. Bref, tout cela demeure…du commerce de circonstance et d’idéologie, même si l’on peut se réjouir du changement de cap. A quand le prochain, tout de même ? Vive les contes du petit poucet et du chaperon rouge de notre enfance ! (qui n’étaient pas « neutres » peut-être, mais avaient au moins le mérite du merveilleux).

  7. Avec une pensée émue pour J. Yanne, « Moi j’me marre ». C’est t’y pas beau le fric. En tous cas ce « revirement » après ceux des vendeurs d’accès aux réseaux sociaux vaut tout les sondages d’opinion. Le monde change et c’est probablement mieux.

  8. Les studios Disney sorte en mars 2025 une Blanche neige, conforme à l’esprit du premier de 1937, avec cette fois ci des personnages réels et d’autre d’animation mélangés. La bande annonce est disponible et le résultat semble plutôt réussi. Tant pis pour les wokes.

    • Je crois aussi que c’est la vrai raison. J’attendrai quelques années avant de me réjouir car une hirondelle ne fait pas le printemps…

    • L’homme n’a pas crée le mouvement d’opinion. Il l’a compris et était là au bon moment.

  9. bravo et tout ceci grâce au Président Trump et nous aurons- nous un jour un Président qui pense d’abord à son peuple et à la France plutôt que de nous diriger droit vers le cahot ?

    • J’ai fait le compte des candidats valables à notre présidence sur plusieurs décennies. Aucun n’était parfait ni ne satisfaisait aux aspirations de tout le monde mais il y a une constante, c’est que plus ils voulaient s’attaquer à ce qui nous handicapait, plus vite ils se sont fait renvoyer à la maison. Il y a un malaise chez nous non ? judiciarement

  10. Merci Donald Trump un retour à la normale, les américains ne se sont pas trompés ils ont élu un véritable président.

  11. Disney faisait rêver ( en principe ) mais j’ai du al à encaisser leur opportunisme. L’argent ne peut tout justifier. Ce qu’ils font maintenant ( qu’il y a renversement de tendance) est plutôt bien, mais…

Commentaires fermés.

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