Visite de Zelensky : où l’on apprend que la France est riche
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Avec une certaine mansuétude, Volodymyr Zelensky, combattant de la liberté, a bien voulu faire une visite surprise à Emmanuel Macron, vassal des États-Unis comme lui, quoique moins en pointe dans la lutte contre le Mal absolu. La veille, il était à Rome, en survêtement, comme d'habitude : Pie XII l'aurait fait mettre à la porte, François l'embrasse comme du bon pain. Le lendemain, il était déjà à Londres. Ce n'est pas un homme, c'est un courant d'air. Que se sont dit les deux chefs d'État ? On ne sait pas exactement. On n'a eu, évidemment, que quelques bribes officielles sorties d'une déclaration finale.
Enfin... quand on parle de bribes, ce n'est pas le terme exact. Au terme de cet entretien, évidemment, la France réaffirme son soutien à l'Ukraine. C'est bien le moins. En revanche, parce qu'il n'est pas d'amour sans preuves d'amour, la France a fait un geste - un geste de plus, s'entend. La frontière de la cobelligérance ne cesse d'être repoussée. Paris avait déjà annoncé la fourniture de chars AMX-10 RC, des blindés légers employés pour des missions de reconnaissance. Mais ce n'est pas tout ! Pour le même prix, la France va évidemment former les équipages. Jusque-là, c'est du service après-vente bien compris. On conviendra que former des équipages à utiliser des matériels que l'on donne, ce n'est pas uniquement de la guerre par proxy interposé : c'est tout de même du sérieux.
Dans les autres domaines annoncés, on note la défense antiaérienne : la France a déjà donné, nous apprend La Croix, des systèmes Mistral (courte portée), Crotale (moyenne portée), et l'Élysée annonce que notre gouvernement réfléchirait, en compagnie de l'Italie, à une proposition conjointe pour la livraison de systèmes plus perfectionnés. Des avions de chasse pour un euro de plus ? « La question est un peu prématurée », répond le Château. Entre les lignes, on comprend que, dans les bases aériennes de France, on doit être en train de passer un coup de chamois sur le cockpit des Mirage 2000 avant livraison. Ça ne saurait tarder.
On passe sur les éléments de langage tout faits concernant le cheminement européen de l'Ukraine et sa place toute trouvée « dans la famille euro-atlantique ». Ces déclarations-là ne coûtent pas cher... à la notable différence de tous les moyens que vient d'engager le gouvernement français pour aider l'Ukraine. Quel que soit l'avis du quidam de base sur la réforme des retraites, il ne pourra s'empêcher de faire un bien désagréable lien entre l'argent qui, parce qu'il manque dans les caisses, justifierait le report de l'âge légal de départ à la retraite et l'argent qui, parce qu'on en a plein, nous permet de distribuer, avec flamboyance et bénignité, des blindés, des heures de formation ad hoc pour les mettre en œuvre, des systèmes de détection et, peut-être, demain, des avions de chasse. On croyait la France aux abois, sa démographie en berne, ses caisses vides (malgré l'enrichissement continuel de l'immigration extra-européenne surqualifiée et prête à s'intégrer), la hausse de ses impôts nécessaire, le travail de ses anciens également. On découvre un pays de cocagne où l'unité de compte est le char de bataille, où on distribue des systèmes antiaériens comme la caravane du Tour de France sème des bonbons, où l'idée de fourguer des avions à plusieurs millions d'euros est « un peu prématurée » mais pas complètement absurde.
Au fond, la visite de Zelensky est peut-être comparable à ce personnage du Dîner de cons, joué par Daniel Prévost, qui croit débarquer dans un appartement pauvre et, se trompant de porte, découvre des tableaux de maître. Sauf que le con, ce n'est pas lui : c'est nous.
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV
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53 commentaires
La stratégie de Poutine pour gagner cette guerre… contre l’Europe. Laisser les pays membres de l’Europe fournir des armes à l’Ukraine. Ainsi fait, les pays le jour où la guerre gagnera le reste des pays membres, nous n’aurons aucune arme pour nous défendre de l’oppresseur. Un peu comme les masques pour le Covid, la gabégie habituelle de la France et les autres moutons qui suivent bêlement.
Et il nous faudra peut-être des masques à…gaz, que nous commanderons à …la Chine…Ou des filtres à virus car la prochaine guerre sera chimique ou bactériologique. Pauvres de nous, pauvres enfants!
La Chine pourrait aussi nous fournir des masques et autres filtres contaminés par des substances indétectables.
pendant que nos armées rament pour être opérationnelles, on distribue le epu d’armement exploitable aux ikrainiens qu’il faut former à leur utilisation. Il y a quelque smois on nous a expliquer que le service militaire n’était pas possible parce que nous manquions de personnel formateur, mais bizarrement la visite « surprise » de zélensky nous a rappelé que nous avions des hommes des femmes de l’armement, des avions des blindés, tout çà c’est cadeau pour l’Ukraine, mais jamis dans leur bouche il n’y a le mot PAIX et ARRET des COMBATS, non, notre fanfaron réclame un énième paquet de sanctions contre la Russie, et qui trinque c’est le peuple français.
Puisque nos dirigeants n’ont que l’état de droit à la bouche, n’existe-t-il pas une disposition prévoyant de soumettre ce genre de décision au débat à l’Assemblée nation et au Sénat ? Faire entrer la France dans une guerre qui peut dégénérer en conflit nucléaire ou en 3ème guerre mondiale, c’est peut-être une bonne idée pour M. Macron, mais le sujet est tout de même susceptible d’intéresser les Français. Mais on me répondra probablement que consulter le peuple est démagogique et populiste et qu’il ne faut pas faire le jeu de l’extrême droite …
Eh Oui ! Comme le F.M.I. a mis fin à la planche à billets, Que pour la France , vu sa dette abyssale, la plus importante en euros de toute L’U.E., Bruxelles a empruntée à des taux fluctuants chers, et sans doute que La France de leur Young Global Leader, qu’ils souhaiteraient promouvoir après 2027, ne sera pas oublié pour la plus forte somme afin que la fin de son 2ème quinquennat ne soit pas une nouvelle Bérézina, financière celle là, augmentant les tensions…
On va sans doute fournir des équipages de légionnaires de pays de l’Est. Jusqu’où peut-on aller pour ne pas être co-belligérants. Il est normal que si on en dispose, on fournisse outils de vision nocturne et des simulateurs de tir sur chars T 70 soviétiques, pour accélérer la formation des pilotes, mais c’est tout de même un peu risqué. Lorsqu’on invite le Président Zelensky à dîner, c’est la France qui paye l’addition.
L’information française ? Nous avons des projectiles qui n’atteignent que les troupes et la population ukrainiennes . A notre humble avis, les projectiles ukrainiens sont faits de confettis. L’humanisme des dirigeants européens ? Ils flattent Zelenski qui en est tout heureux alors qu’il n’est que l’outil utile qui permet aux occidentaux d’exploiter la chair à canon ukrainienne au profit des Etats Unis. L’Europe se saigne financièrement, l’Ukraine se saigne par sa population, Biden compte ses dollars, heureux que Poutine soit mis en difficultés.
Allez les amis, donnez-moi les canons, moi je fournis la chair ! Moi, j’aime mes compatriotes et quand on aime, on ne compte pas.
Macron « crame la caisse », comme l’a dit Valérie Pécresse. Cela fait 6 ans que ça dure, et cela continue. La réforme des retraites n’est pas encore entrée dans les faits, pas un seul centime n’a été économisé mais Macron prévoit déjà 6 milliards de dépenses dans un « Plan vélo » aussi indispensable qu’un « Plan bilboquet ». Dépensier un jour, dépensier toujours ! N’est-ce pas Macron qui aurait flambé l’équivalent d’un SMIC par jour pour faire disparaître ses 2 millions gagnés chez Rothschild ? Coupe du monde rugby, JO de 2024, Ukraine, immigration massive et centres d’accueil de Brévin ou autres lieux : au diable l’avarice ! Les Français n’ont qu’à se geler en hiver et crever de chaleur l’été pour compenser.
Dans cette guerre russo-ukrainienne rien n’est simple et rien ne se réglera à coups de canons. L’hostilité réciproque de ces deux peuples est historique. L’occident semble y jouer quelques unes de ses dernières cartes de porte drapeau de l’universalisme. La Russie reste obsédée sur sa grandeur passée et l’Ukraine est entre le marteau et l’enclume. Et la France me direz-vous? Elle est fauchée et continue à rêver de grandeur. Il y a des moments je rêve d’être danois.
« Dans cette guerre russo-ukrainienne rien n’est simple ». Oh mais si. c’est le triomphe de la com, donc de la propagande, donc de l’idéologie. Comme telle, cette dernière finira par exploser sur le mur des réalités, mais en tant que telle, au prix de monceaux de cadavres.
« L’hostilité réciproque de ces deux peuples est historique ». Heureusement que vous dites que rien n’est simple. L’histoire du « peuple » ukrainien est tellement compliquée qu’on peut se demander ….. s’il n’y en a pas plusieurs, certains étant plus européens, polonais, hongrois, allemands, qu’ukrainiens, d’autres tatares et d’autres enfin étant russes ou russifiés. Et tous avec des histoires un peu différentes …. Cette guerre fera t elle l’unité ukrainienne ? Les canons le diront.
Staline avait infligé une famine atroce et meurtrière à l’Ukraine , les ukrainiens avaient donc très bien accueilli les armées nazies , l’histoire , toujours l’histoire , qu’il faut relire pour comprendre le présent.
Zélensky est un ancien comédien , il maitrise parfaitement la communication , il s’est inventé un look , et fait sa com avec habileté , il demande toujours plus , veut toujours plus impliquer les occidentaux dans le conflit , heureusement que les Américains dirigent encore le jeu et tempèrent l’action de Zélensky.
Staline avait infligé une famine atroce et meurtrière à tous les paysans de l’URSS dans le cadre de la collectivisation des terres (dékoulakisation). Cette politique a frappé très durement l’Ukraine. Mais pas parce que c’était l’Ukraine. Les gens ont été exterminés par la famine par ce qu’ils étaient propriétaires de leurs terres et qu’il fallait construire l’Eden socialiste. Pas parce qu’ils étaient ukrainiens. Ne pas oublier non plus que ce sont souvent des communistes ukrainiens qui se sont le plus souvent chargés de la besogne.
Dans ce cas, qu’ils déclarent rejeter l’idée de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, condition première d’une possibilité de retour à la paix! Mais l’accueil chaleureux fait à Zelensky par les différents pays européens qu’il visite laisse perplexe sur les louables intentions de leur patron d’Outre-Atlantique…
Bref, nous ne sommes pas sortis de la mouise et des restrictions en tous genres ! Vive la guerre disent-ils tous ces corniauds, avec des arrières pensées de marchés juteux de reconstruction…
Pendant ce temps là des centaines de personnes meurent inutilement chaque jour.
Des millions en matériels et en obus qui vont avec les chars. Si nous formons les équipages c’est que nous sommes en guerre contre l’Ukraine sans le consentement du peuple français, d’ailleurs on l’ignore totalement. Ancien combattant d’AFN je perçois pour avoir évité de me faire trouer la paillasse, 782 euro par an et payables en deux fois. Quelle honte ! Je connais les chars pour avoir été dans un régiment de blindés en tant que chef d’e char et la formation des équipages prend beaucoup de temps. Il faut aussi beaucoup de munitions pour le canon et les mitrailleuses. Les russes ont des blindés supérieurs aux nôtres. Nos blindés vont être rapidement exterminés. Pauvre France ! Ce qui est certain est que l’Ukraine est en train de perdre la guerre.
La folie de l’Europe. Il ne manque plus que faire rentré la Turquie dans l’UE, comme ça notre compte sera réglé.
La Turquie et d’autres pays musulmans qui frappent à la porte de l’UE , histoire d’accélérer la mise en place du califat en UE.
Il paraît que le CEMA actuel est une « pointure « ….effectivement, il laisse l’Élysée lui piquer le matériel dont a tant besoin l’armée française , pour équiper les nazis Azov si précieux à zelenskiki. Le Général De Villiers avait claqué la porte ,son successeur a démissionné de son poste ..il nous restait à découvrir le général Bukhlar
Mais le CEMA c’est Jupiter , dans le domaine militaire comme dans les autres il met des figurants en place.
Et le peuple français dans tout ça, jamais il n’est consulté au moins via son parlement ? Mais il vrai que nous ne sommes pas encore en guerre. Je trouve M.Poutine bien conciliant vis à vis de l’occident, redoutons qu’un jour le fauve ne se réveille subitement et fasse un coup « flamboyant »…
Les « young leaders » se retrouvent. Ils discutent de la réalisation des objectifs qui leur ont été fixés par Bruxelles ou les USA, ce qui revient au même puisque le second donne ses instructions à l’Europe. Bien entendu, on s’assoit confortablement sur cette fadaise de « peuple souverain » à qui on demande de financer les cadeaux à l’Ukraine et les blindés de maintien de l’ordre servant à mater toute manifestation de mécontentement.