[Vive la France] La Nuit du bien commun : agissons pour ceux qui agissent
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Ce lundi, à l’Olympia, c’est une groupe un peu à part qui écrira son nom en lettres rouges lumineuses : la Nuit du bien commun ! À son actif depuis 2017, déjà de beaux succès et une capacité à mobiliser les foules et à toucher les cœurs : 28.483 participants, 324 projets soutenus et 16 millions d'euros de dons levés. Son objectif : mettre sous les feux de la rampe la multitude d’initiatives anonymes qui, partout en France, émergent, germent, grandissent et réussissent à agir concrètement pour le bien commun.
Sur scène : des acteurs associatifs, porteurs de projets, bénévoles au grand cœur, qui auront quelques minutes pour convaincre la salle de l’intérêt de soutenir financièrement leur projet. Dans la salle : un public chauffé à blanc de soutiens, d’entreprises, de particuliers désireux de découvrir des initiatives qui font du bien. Ils seront prêts à devenir les mécènes d’un soir de ceux qui agissent, s’investissent et entreprennent dans des causes généreuses. Au milieu : un commissaire-priseur, armé de son marteau, qu’il fera résonner après avoir pris les enchères qui s’expriment à chaque fois qu’un participant convaincu lèvera la main et accordera son don de 10.000, 5.000, 1.000, 500 ou 100 euros. À la fin de cette soirée de levée de fonds, originale, stimulante et rythmée, riche de témoignages concrets, d’idées neuves et d’actions authentiques, on fera les comptes : plusieurs millions d’euros levés et affectés à des œuvres utiles.
La France qui marche vraiment
BV, présent lors de la soirée dédiée à la Vendée - une vingtaine de déclinaisons existent déjà en France -, aura ainsi pu découvrir « Bouge ton coq », qui ouvrira bientôt deux épiceries solidaires dans des villages reculés de Vendée, « Un petit plus », qui propose une colocation entre personnes handicapées et étudiants, et tout un florilège d’œuvres en faveur de l’enfance placée, de personnes isolées ou de spectacles culturels restaurant la fierté.
On ressort de là touchés et regonflés, heureux d’avoir contribué, même petitement, à une œuvre plus grande ; ragaillardis d’avoir rejoint une communauté authentique, positive et active, dont l’intelligence n’est pas artificielle, dont le réseau est vraiment social et l’économie bien réelle. Opportunément placées en décembre, à la veille de Noël et... à quelques jours de la fin d'année fiscale, on alliera utilement le plaisir d’offrir et l’acte responsable de choisir où iront nos impôts. Car en donnant 100 euros, le donateur payant l'impôt sur le revenu n’en donnera finalement que 34, bénéficiant de la réduction d’imposition offerte aux donateurs et obligeant les services fiscaux de la France en marche à contribuer, malgré eux, aux actions de la France qui marche vraiment.
En sortant, au milieu du club des partenaires économiques, bancaires, associatifs qui contribuent à identifier les initiatives, mobiliser les donateurs, accueillir le public toujours plus nombreux, on se fraye un chemin jusqu’à Thibaud Farrenq, l’un des concepteurs du projet, qui conclut, tout sourire : « C’est comme ça chaque soirée. Et moi, c’est mon quotidien. Quand j’écoute les infos, j’ai un peu l’impression de vivre dans un monde parallèle… » Mais il est là, le réel : cette France authentique, entreprenante, solidaire et généreuse qui n’attend rien, si ce n’est de l’encourager, tant elle a encore à donner !
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3 commentaires
Cette France authentique, entreprenante, solidaire et généreuse, a un mérite immense de l’être encore, quand on sait qu’elle est le pays le plus taxé au monde (rien que ça…) et pourtant, qu’il n’y a plus d’argent public nulle part ! Dans quelles poches détournées part tout cet argent ?!
Très bien …Merci d’en parler .
Excellente initiative , donner à ceux qui sont vraiment dans le besoin , les oubliés du système , les silencieux qui n’osent pas , par fierté , aller quémander .