Voeux d’Emmanuel Macron : et de six !
3 minutes de lecture
Ce ne fut pas les vœux du siècle, ce papier ne le sera donc pas non plus ! Nos lecteurs voudront bien me le pardonner. Comme le révélait franceinfo, ce 31 décembre, l’entourage du Président avait promis des « vœux œcuméniques » parce que « le 31 décembre, ce n’est pas fait pour mettre les mains dans le moteur ». « Oecuméniques » ? C'est-à-dire ? En fait, pas question de parler des choses qui divisent, fâchent, clivent. Il fallait rassurer. RA-SSU-RER.
Rassurer parce que la guerre en Ukraine n’en finit pas et qu’on ne sait pas comment elle peut tourner. Parce que la crise énergétique, l’inflation, la menace de récession. Parce qu’il ne fait pas bon tomber malade en France en 2022 et sans doute en 2023, avec un hôpital à bout de souffle. Parce que notre école n’en peut mais. Parce que la défense de la planète risque de laisser sur le bord de la route des millions de Français qui ne peuvent pas faire autrement que de prendre leur voiture pour aller travailler, conduire les enfants à l’école, bref, pour vivre, voire survivre. Parce que la réforme des retraites. Parce que l’insécurité. Parce ce que l’immigration. Parce que, tout simplement, les Français ont le sentiment que leur destin leur échappe. Parce que tout, ou presque, se décide à Bruxelles. Du reste, la réforme des retraites…
Alors, Emmanuel Macron a-t-il rassuré ? Chacun en jugera par lui-même. Pour ceux chez qui tout va bien, sans doute oui. Pour les autres, faut voir... Mais, en tout cas, il s'est voulu rassurant. Et surtout pas clivant. Bienveillant, comme on disait aux débuts de la Macronie. D'ailleurs, il nous a souhaité des « voeux de bienveillance », des fois qu'on ait l'idée de formuler des voeux de malveillance.... Point positif : pas un mot sur les vilains extrémismes comme on avait pu l'entendre par le passé.
Tous les sujets cités plus haut, le Président les a évoqués, d'une façon, il faut bien l'avouer, un peu poussive er à sa façon. L'année 2023, sera celle des « questions inquiétantes », nous dit-il. Effectivement, comme 2022, d'ailleurs. Et les réponses, elles seront comment ? Par exemple, les coupures d'électricité ? C'est « dans nos mains », affirme Emmanuel Macron. « Nous », c'est qui ? C'est vous, c'est nous, c'est pas lui ! On est rassuré. Notre école ? Dans les prochains mois, nous verrons les premiers effets des réformes entreprises pour la refonder. Là aussi, on est rassuré. Petit rappel, tout de même : cela fait cinq ans et demi qu'il est au pouvoir et nous avons eu à la tête de l'Education nationale pendant cinq ans une pointure, paraît-il. L'immigration ? Sujet toujours délicat pour Emmanuel Macron. C'est la matière où il est le moins fort quand il passe son grand oral. Là, pareil, il s'est voulu rassurant : on va combattre l'immigration illégale, et puis, sans rire, « gardons le contrôle de nos frontières ! »
On ne va pas vous refaire tout le catalogue mais, pour résumer, disons qu'Emmanuel Macron est l'homme de la situation pour faire face à cette « rude époque » dans laquelle nous vivons. Cinq ans qu'il s'active à démolir la France mais il veut « refonder » et demande aux Français d'être « cette génération de bâtisseurs »... Combien de fois a-t-il employé ce verbe « refonder » ? Je ne sais pas et n'ai pas la force de réécouter. Il veut donc refonder les piliers de notre pays. Rien que ça. Certes, grâce à une « ambition collective intacte » et en ne succombant pas à « la tentation de l'esprit de défaite » (suivez mon regard). Alors, refonder une France plus juste, plus forte, l'Europe aussi, je cite de mémoire. Ça ne mange pas de pain comme dirait mon boulanger qui attend avec angoisse ses prochaines factures d'électricité. Et comment refonder ? « Par notre travail, notre engagement », a-t-il répété à multiples reprises. Des mots qui plaisent à droite. Et puis, il a parlé de notre indépendance. Il veut la « consolider ». En se soumettant toujours plus à Bruxelles et à Washington ?
Une remarque de détail : c'est sur un fond de bibliothèque qu'Emmanuel Macron a prononcé ses voeux. Mais, pas cette bibliothèque qui servit de décor en majesté pour les photos officiels de De Gaulle, Mitterrand et Sarkozy. Non, une bibliothèque quelconque, banale, pas très présidentielle pour tout dire : celle de son bureau personnel de l'Elysée. Etonnant. A l'image d'une France qui aurait vendu ses bijoux de familles ? Finalement, pas très rassurant.
Thématiques :
Emmanuel MacronPour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
89 commentaires
Son discours comme ses voeux ont sonné creux, il évoque les sujets mais les contourne sans rien construire.
Mais je n’en attendais rien alors pas de déception
je ne l’ai pas écouté et ce qu’il dit ,je m’en moque totalement.
Vivement que l’on passe à autre chose.
Que le peuple se réveille!
Mon colonel, vous avez grillé 20 minutes de votre vie. J’ai pour ma part zappé.
Comme d’habitude du bla-bla ! Aucun intérêt ! Je l’ai zappé !
J’ai fait pire , ou mieux , même pas commencé à regarder ce » guignolo ». Il détruit notre France pour faire plaisir aux technocrates de l’UE. Pourquoi devenons payer l’électricité aussi cher ? Simplement parce que Macron ne veut pas sortir du marché européen de l’énergie. Macron sacrifie nos artisans et nos PME sur l’autel Bruxellois. Allons supporter ce triste sire jusqu’en 2027 ?
Pourquoi regarder ce joueur de pipeau , j’ai préféré la « flute enchantée » de Mozart, quitte à entendre le son de la flute autant que ce soit un chef d’oeuvre. Ce Guignol m’exaspère. Il attend quoi pour sortir la France de ce marché de l’énergie dicté par l’UE ? La mort de nos PME et artisans ?. La politique du chèque , ras le bol.!
Mon Colonel je vous félicite d’avoir eu le courage d’écouter ce clown triste, je dois dire que je n’en ai pas eu la force, vue mon âge , il me faut ménager mes coronaires, la lecture de Sun Sze et de Machiavel me suffisent.
mensonges et parjures ses voeux on s en torche
les seuls voeux de la grande majorité c est qu il soit destituer ou qu il creve comme il a fait assassiner les residents dans les ephads ,matraquer gazer,éborgner detruire la vie des suspendus, de milliers de francais ,que sa souffrance soit a la hauteur de tous ces crimes ignobles
Et bien nous n’avons pas gâché la soirée du réveillon, ma femme et moi avons décidé de ne surtout pas regarder les vœux de ce président que je n’affligerai pas d’épithètes les plus affligeantes ou les plus infamantes car ce serait encore lui faire trop d’honneur.
2023 sera l’année d’une motion de censure (sur les retraites ?) et donc d’une dissolution (sinon ce serait une révolution) , d’une législative, avec un résultat pire encore pour EM que celle de 2022, puis de sa démission : il a d »ailleurs démissionné de fait. Que 2023 soit la fin ce ce cauchemar ? C’est vraisemblable….
Comme à l’accoutumée, rien de sincère dans cette vidéo remaniée certainement plusieurs fois avant la diffusion
Une seule chose me vient à l’esprit » il se fout de notre G….. »
Bravo ! Tout est dit et en fait nous ne sommes pas rassuré du tout, c’est même flippant de voir ce capitaine de bateau ivre débiter de tels fadaises en nous faisant croire que tout va bien car il est au commande. Pas rassurant du tout. Ce type est un danger immense pour la France et les Français.
Cest bien simple, je n’écoute jamais plus le persifflant chargé par Bruxelles-Washinton de nous démolir, ce dont il s’acquitte à merveille. Bonne Année à vous et à tous.
Je vous suis grée, mon colonel, d’avoir subit les inepties de notre Président. Personnellement, je ne peux plus le voir ni l’écouter.
En résumé, il a dit: « JE suis votre seul soutient ! … »
Pyromane pompier ayant la même infâmie que la corde qui dit à son pendu: « je suis ton seul soutient ! …
DESTITUTION de ce coucou politicard qui nous coûte un pognon de dingue … ET FREXIT ! … Voilà tout ce que je souhaite pour l’avenir de la FRANCE et des français ! …
J’ai boycotte , y en a marre de ces tordus de politicards, toujours à annoncer des fins de crises ,bla-bla-bla , ça fait 40 ans que sa dure , c est pas une crise , c est un système, et il est complètement pourri, révoltons nous