Vosges : un prêtre et une femme tués à coups de pierre

Un suspect a été interpellé. Sa garde à vue a dû être interrompue afin de le placer en hôpital psychiatrique.
Brève 1

Ce lundi 31 mars, aux alentours de 14h30, un prêtre septuagénaire à la retraite du diocèse de Nancy et une femme, elle aussi septuagénaire, ont été tués dans la commune de Xertigny (Vosges). Ils auraient a priori été attaqués à coups de pierre, en pleine rue, à quelques centaines de mètres du centre-ville. C'est un témoin qui a donné l'alerte en découvrant les corps ensanglantés gisant au sol. Malgré une prise en charge rapide par les secours, les deux victimes n'ont pu être réanimées.

Peu après le drame, un homme d'une trentaine d'années, connu pour des affaires de stupéfiants notamment, a été interpellé. Sa garde à vue a dû être interrompue afin de le placer en hôpital psychiatrique, rapporte 20 Minutes.

Des pierres ensanglantées, découvertes à proximité des corps, pourraient constituer l'arme du crime et laissent donc penser à « un geste non prémédité et impulsif ». Une enquête a été ouverte par le parquet d'Épinal pour meurtre.

Dans un communiqué publié sur Facebook, le diocèse du prêtre écrit : « Nous avons appris avec sidération et une profonde tristesse l’assassinat, hier à Xertigny (Vosges), du père Pierre Panon, un prêtre incardiné dans le diocèse de Nancy et Toul, qui était à la retraite. Nous nous associons à la peine immense de tous ses proches en les assurant de notre prière. Nous portons également dans la prière la personne qui a été assassinée à ses côtés et adressons nos sincères condoléances à sa famille. »

Vos commentaires

60 commentaires

  1. L’horreur au quotidien, pas un jour, pas une nuit ne se passent sans problèmes de toutes sortes et curieusement, ce sont toujours des individus bons pour l’asile, ça commence sérieusement à nous interpeller…. Le gouvernement envisageait il y a quelques temps de construire de nouvelles prisons mais du coup, il va falloir construire en priorité de nouveaux asiles psychiatriques pour les prédateurs considérés comme « fous » et des Hôpitaux pour les gens normaux qui sont agressés quotidiennement par centaines. Mais nous n’aurons pas suffisamment de personnels qualifiés pour encadrer autant de monde en même temps ? La France manque déjà de Médecins généralistes et spécialistes dans toutes les villes et surtout dans les campagnes donc, comme dit maintes fois, le gouvernement doit rétablir la peine capitale de toute urgence et le problème de fond sera résolu. L’ordre et la paix reviendront et les dépenses se réduiront copieusement.

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