[VOTRE AVIS] François Bayrou aurait-il dû se rendre à Mayotte ?

Capture d'écran Ville de Pau
Capture d'écran Ville de Pau

La première semaine de François Bayrou à Matignon, marquée par le cyclone Chido qui a ravagé le département de Mayotte, et la polémique suscitée par la présence du tout nouveau Premier ministre au conseil municipal de Pau, lundi 16 soir, a été compliquée. Une réunion interministérielle au sujet de la catastrophe de Mayotte, présidée par Emmanuel Macron, venait de se tenir à Paris, réunion à laquelle François Bayrou a participé depuis Pau par visioconférence. Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur démissionnaire, a participé, lui aussi, à cette réunion de crise par visioconférence, mais depuis l'océan Indien : dès lundi matin, il débarquait à Mayotte. Jeudi et vendredi, c'est le président de la République qui s'est rendu à Mayotte. Selon la Constitution, le Premier ministre « dirige l’action du gouvernement » qui, lui-même, « détermine et conduit la politique de la nation ». À ce titre, n'était-ce pas davantage la place du Premier ministre que celle du chef de l'État ? Il est vrai que François Bayrou se débat pour constituer un nouveau gouvernement. Alors...

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Vos commentaires

60 commentaires

  1. Il n’est pas nécessaire de se déplacer alors que l’ex ministre Retailleau y était et on sait comment les personnalités gènent alors la mise en place de secours ! et si il y en a un qui n’aurait pas dû se déplacer c’est Macron car comme à l’accoutumé il apporte des difficultés aux difficultés !

  2. A partir du moment où le Président y allait, il n’y avait aucune raison à ce que le Premier ministre s’y rende. Par ailleurs, est ce vraiment justifié, alors que la priorité est dans l’acheminement de secours, de vivres et de mise en sécurité face aux pillages d’ajouter un déploiement sécuritaire pour assurer la venue du président.

  3. BAYROU PAU MAYOTTE MACRON

    Il faut cesser cette bienpensance consistant à se déplacer à bride abattue sur les lieux du crime ou de la catastrophe. Là on prononce sans aucune intonation de tristesse ou de compassion toutes sortes de mots tirés du dictionnaire pour faire pleurer dans les chaumières. Il ne manque, cette fois-ci que les bougies et la marche blanc, sans compter les « je suis … », – mahorais en l’occurrence ».
    Tous sont des faux culs qui, n’y étant pour rien et, comme d’habitude, impuissants s’en retourneront à leurs occupations politiciennes.

    En cette époque écologique et insécuritaire il conviendrait de ne pas utiliser trop d’avions et de ne pas mobiliser des forces,- qui seraient mieux utilisées pour la vraie sécurité (celle du quotidien des Français) -, dans le but, au cas où, de « sauver la peau, de personnages, tristes sires, qui ne le méritent pas.
    Retailleau étant à Mayotte, pas besoin en plus de Bayrou : un seul représentant de l’Etat suffit, – celui que peut être efficace.
    Evidement, Macron, en retard à l’allumage n’a pu s’empêcher de venir : « Eh, Ho ! Je suis là. Ne m’oubliez pas ! ». Et il n’a pu s’empêcher de récupérer l’événement

  4. Aller à Mayotte comme se rendre dans sa ville de Pau NON, par contre sa place était à Beauvau à la cellule de crise c’est indéniable (une énorme faute), je pense que le roi Macron ne va pas se gêner pour lui « savonner la planche »!

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