[VOTRE AVIS] François Bayrou aurait-il dû se rendre à Mayotte ?

Il est vrai que François Bayrou se débat pour constituer un nouveau gouvernement.
Capture d'écran Ville de Pau
Capture d'écran Ville de Pau

La première semaine de François Bayrou à Matignon, marquée par le cyclone Chido qui a ravagé le département de Mayotte, et la polémique suscitée par la présence du tout nouveau Premier ministre au conseil municipal de Pau, lundi 16 soir, a été compliquée. Une réunion interministérielle au sujet de la catastrophe de Mayotte, présidée par Emmanuel Macron, venait de se tenir à Paris, réunion à laquelle François Bayrou a participé depuis Pau par visioconférence. Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur démissionnaire, a participé, lui aussi, à cette réunion de crise par visioconférence, mais depuis l'océan Indien : dès lundi matin, il débarquait à Mayotte. Jeudi et vendredi, c'est le président de la République qui s'est rendu à Mayotte. Selon la Constitution, le Premier ministre « dirige l’action du gouvernement » qui, lui-même, « détermine et conduit la politique de la nation ». À ce titre, n'était-ce pas davantage la place du Premier ministre que celle du chef de l'État ? Il est vrai que François Bayrou se débat pour constituer un nouveau gouvernement. Alors...

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Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 28/12/2024 à 11:41.

Vos commentaires

67 commentaires

  1. Entre un président qui devait y aller pour faire du théâtre et un Retailleau qui domine son sujet et n’a pas besoin de chaperon, Bayrou n’aurait eu AUCUNE plus-value. Il est préférable de montrer clairement que le non-cumul des mandats a été une bêtise de la gauche et que, lui, souhaite revenir dessus.

  2. Une pensée émue pour le lamentable Jacques Chirac, qui a décidé par pure démagogie de faire de Mayotte un département français. Un dé-par-te-ment ! Est-ce que cela n’aurait pas valu un referendum ? Son statut de département interdit à Paris de légiférer différemment : il n’y aura donc pas de remise en cause du droit du sol. Et pendant ce temps-là, 60 % des occupants de l’île ne parlent pas français, ne sont pas scolarisés, et vivent sous la coupe des cadis, vrais patrons de l’île (« cadi : juge musulman remplissant des fonctions civiles, judiciaires et religieuses. Le cadi est un juge de paix et un notaire, réglant les problèmes de vie quotidienne : mariages, divorces, répudiations, successions, héritages, etc.” cf. Mayotte Hebdo) avec qui le préfet doit composer… Elle est pas bonne fille la République française ?

  3. Vu ce que Macron a fait avec ses petits bras et son micro, il n’y a aucun intérêt à ce qui y soit aller ! Triste sire !

  4. Qu’aurait fait de plus que ce qui malheureusement existe réellement, des phrases inutiles comme celle de MANU, qu’il réfléchisse sagement à Paris, et qu’il prenne les décisions justes pour la formation de son gouvernement, mais surtout qu’il n’oublie pas de vérifier le résultat des dernières élections, et agir en fonction, en n’omettant pas qu’une certaine formation baroque formé à la va-vite pour pouvoir encore exister quelle honte à ces individus !

  5. Comme celle de Macron, la visite de Bayrou n’aurait rien changé puisque l’Etat ne peut rien faire, faute de moyens, la France est fauchée jusqu’à l’os pour l’éternité……Qu’aurait-il fait de mieux que Macron qui a palabré et enfumé avec son arrogance habituelle quand il est face au peuple. Ce que le peuple de Mayotte attend, ce sont des moyens pour se relever très vite de cette catastrophe gigantesque qui n’a pas fini d’effondrer le pays, les épidémies et la famine vont suivre et décimer tous les survivants.

  6. Bayrou, sachant très bien que Macron s’apprêtait à se rendre à Mayotte, a jugé plus utile de rester dans l’hexagone…Trop simple comme explication ? Mettons nous à sa place, tellement absorbé par l’élaboration d’un gouvernement si singulier et la gestion d’une grande ville !

  7. Dimanche 22 Décembre 16h30….on apprend que Monsieur Bayrou effectue les derniers « règlages » de son gouvernement ! On ne savait pas que la formation d’un gouvernement se « règlait » comme le calage d’un moteur ! Ce langage est tellement révélateur du capharnaüm que nous sommes en train de vivre ! Désintéressons-nous de ce gouvernement introuvable. Le vrai drame se déroule actuellement à Mayotte.. Pourvu que les rares responsables que nous ayons fassent dans l’urgence l’impossible pour ramener à la vie et à l’espérance ces Français de cette partie du territoire. Pas de discours. Pas de bras de chemise. Pas de com. Des actes !

  8. On ne voit pas ce que la visite de Bayrou, sans gouvernement constitué, aurait effectivement changé à la situation à Mayotte, et Macron qui a peu à faire était parfait pour ce travail de Communication.

  9. Bonjour,

    Il y avait un  »tout petit Monsieur » qui disait il ya quelques années que la place d’un ministre n’est pas de faire semblant de s’émouvoir, masi bien de gérer pour faire ne sorte que cela n’existe pas.
    Il va avoir 95 ans , n’en parlons plus
    Et là encore, la défaillance de notre systeme est totale.
    Si tout a été ravagé, c’est que les constructiosn n’étaient pas adaptées au risque climatique pourtant connu dans ces régions.
    La place d’un ministre et donc d’un prmeir ministre n’est pas d ese promener pour faire d ela COM, mais bien de gérer le pays.
    Il y a un certain nombres de fonctionnaires sur place qui sont à même de lui rapporter la situation.
    Je ne vois pas en quoi le fait de se déplacer sur place, tenant compte de ce que cela coute, va changer quelque chose.
    Stop à la com, place à l’action.

  10. Aux USA …. les secours ont la priorité, le lendemain les autorités peuvent s’y rendre, ainsi ils ne gênent pas les secours … CQFD !

  11. Le plus urgent n’était pas les déplacements de ces Messieurs…même en bras de chemise pour faire très « peuple »…c’était, c’est et ce sera l’acheminement des secours de tous ordres…eau, nourriture, personnels de santé, médicaments, matériaux de reconstruction…tout ce qui permettra à Mayotte de revivre, y compris l’aide financière, le plus rapidement possible. On veut croire que nos responsables auront fait et font tout ce qui est nécessaire. On en doute, mais accordons leur le bénéfice du doute ….pour l’instant.

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