Vous avez dit « ambiance de fête » ?
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« Chéri, si tu sors au marché de Noël, n'oublie pas ton écharpe et le pistolet calibre .45 ACP que je t'ai offert pour la Saint-Valentin. J’ai rempli le chargeur, il est près de la télé. » « Merci de me le rappeler, mais je vais plutôt prendre le 9 mm aujourd’hui, avec toutes les courses prévues, c’est plus léger à porter. Bisou, je prends les enfants avec moi. » On n'en est pas encore là. Certes.
« La saison des fêtes » est là. Insistons, en préambule, sur le terme « fêtes », religieusement non genré, car, vivre ensemble oblige, il est prié de ne pas abuser du terme Noël afin de ne pas être inconvenants à l’égard de certaines communautés chatouilleuses qu’un chouia offense, fort tatillonnes sur le strict respect de la laïcité en cette période d’amour, de tolérance et de paix. Noël, ses illuminations, l’odeur du sapin, des marrons chauds et des voitures flambées au super 98, mais également ses odeurs de soufre, ses couleurs hémoglobine, ses attentats au couteau, à la voiture-bélier ou au camion, c’est selon.
Vous l’aurez remarqué, partout où c’est nos « fêtes », c’est toujours l’occasion de nous faire la fête. Strasbourg, Londres, Berlin, La Haye, Nice, sans compter les traditionnelles profanations d’églises et de crèches. Un folklore saisonnier semble subrepticement s’installer.
En réaction au dernier attentat de Londres, Nigel Farage, chef du parti eurolucide Brexit, a récemment appelé à l'assouplissement des lois sur les armes à feu, qualifiant de ridicule l'interdiction actuelle des armes de poing. « Je pense que l'octroi de licences adéquates pour les armes à feu est quelque chose que nous avons fait dans ce pays de manière responsable et efficace depuis longtemps. » « Si vous criminalisez les armes de poing, alors seuls les criminels portent les armes à feu. Il est vraiment intéressant de noter que depuis que Tony Blair a introduit cette loi, la criminalité a doublé. »
De toute évidence, l’interdiction des armes à feu n’explique pas exclusivement l’augmentation de la criminalité ou ce fumeux sentiment d’insécurité que les victimes, à tout hasard, des viols de Cologne ont collectivement apprécié. Bien plus dangereux, le laxisme judiciaire malade d’un aveuglément idéologique gavé de multiculturalisme relativiste, dont la déraison nihiliste, la déconnexion du réel et l’inculture historique mériteraient une muraille plutôt qu’un simple mur des cons.
Dans ce contexte, l’ancien juge anti-terroriste Marc Trévidic commentait ainsi l’attentat du London Bridge : « On peut avoir exactement la même chose. On est dans un domaine où le risque de récidive est très élevé. Il ne faut pas se leurrer. Je comparerais cela à des criminels en série. C’est encore plus vrai quand il y a une idéologie qui existe toujours. »
Avec « une première sortie assez massive » prévue, à partir de 2020, d’islamistes condamnés pour avoir rejoint l’État islamique, sans compter les auto-radicalisés en déséquilibre latent qu’un chant de Noël peut subitement désaxer, l’ambiance sera, nul doute, à la fête. À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles ; la guerre civile - bientôt une lapalissade -, la déradicalisation, de la poudre aux yeux, des forces de l’ordre débordées, physiquement et psychologiquement, ne serait-il pas légitime de pouvoir défendre sa famille, ses enfants, soi-même ?
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