Vous êtes contre l’immigration de peuplement ? Faites des gosses, bord*l !

Si nous voulons arrêter le remplacement de notre peuple, il est peut-être temps d’en fabriquer un nouveau.
famille

Un sondage CSA pour le JDD l’affirme formellement : les Français sont majoritairement opposés au recours à l’immigration pour pallier l’effondrement démographique du pays. Les bourgeois libéraux qui, malgré leurs idées larges, ont besoin d’esclaves pour leur livrer des sushis et les raccompagner en Uber en seront peut-être surpris. C’est en soi un excellent signe : à l’exception des 18-24 ans, lobotomisés par la pensée dominante (mais le conformisme passe, comme l’acné), nos compatriotes sont unanimes. Personne ne veut davantage d’immigrés. Il est évidemment très probable qu’on ne leur demande pas leur avis et que des centaines de milliers de clandestins continuent à entrer en France comme dans un moulin. Les filières sont bien rodées (voir le récent reportage de Livre noir aux Canaries). C’est une invasion programmée, décidée, avec des appuis logistiques solides.

Emmanuel Macron, lors de sa conférence de presse, a essayé de traiter (« d’adresser », disent-ils en globish) tous les sujets du moment. Peut-être essayait-il de retrouver la majesté et l’aisance de cette célébrissime conférence de presse du général de Gaulle, en 1961, sans notes et avec un humour bénin très Ancien Régime. Perdu : cassant et grandiloquent, en Kim Jong-un de supermarché, derrière sa table en plastique, il a encore tout raté. Il a cependant évoqué, lui aussi, le problème de la natalité catastrophique des Français. Il l’attribue pour sa part à l’infertilité (donc, on a compris, c’est la faute des perturbateurs endocriniens et tutti quanti : un problème d’écologie, en somme).

Il est intéressant de noter que le président de la République, comme son Premier ministre et comme une bonne partie de son gouvernement, n’a pas d’enfants. Il dit « nos enfants » aux journalistes, parce qu’il pose au petit père du peuple, mais il n’a jamais changé une couche, jamais arraché une dent de lait, jamais déposé personne à l’école ni essayé de comprendre un devoir de maths. Il n’a jamais consolé de chagrins futiles, jamais préparé de gâteaux en en mettant partout, ni chanté de comptines. Il n’y connaît rien : qu’il la ferme !

Mais, à bien y réfléchir, tous ces Français qui refusent l’immigration mais refusent également d’avoir des enfants ne sont-ils pas aussi incohérents que notre bon maître ? La France va décliner si elle ne se repeuple pas. Nous ne sommes pas le Japon : nous ne fabriquerons pas de robots pour nous bercer dans notre vieillesse. Alors, amis Français qui aimez votre pays, il est peut-être temps – et pardon d’être un peu trivial - de joindre le geste à la parole. Le monde des « droitards », le premier, est rempli de gens inconséquents : ils postent des photos de modernes familles Ingalls, de petites filles aux cheveux tressés, de pères et d’enfants qui jouent dans les champs de blé, de chromos américains où des tribus bien peignées vont à la messe en cravate, de mères qui rayonnent dans la si fragile, si particulière et si émouvante force de la grossesse et, malgré leur fascination pour les familles (de préférence nombreuses), ils n’ont pas d’enfants. C’est absurde. La gauche est le camp de l’idée contre le réel, pas la droite. Nous marquons contre notre camp, avec ces armées de célibataires fanatiques qui vivent dans des rêves dont ils ne posent pas le premier acte.

Si nous voulons arrêter le remplacement de notre peuple, il est peut-être temps d’en fabriquer un nouveau. Frédéric Mistral, cité par Julien Langella en exergue de son livre Refaire un peuple : Pour un populisme radical, disait : « Il ne s’agit pas seulement de faire une majorité électorale, il s’agit de refaire un peuple. » Nous en sommes là. Moins de postures, plus d’enfants. Pour paraphraser Clint Eastwood dans Le Bon, la Brute et le Truand, le monde se divise en deux catégories. Il y a ceux qui le refont et ceux qui le repeuplent. On n’en sortira pas autrement et, pour l’écrasante majorité d’entre nous, nous ne laisserons rien d’autre sur Terre que le prolongement de nos lignées. Un peu d’amour et de don de soi, que diable ! Ce n’est pas la plus désagréable des façons de militer.

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Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

74 commentaires

  1. Faire des enfants c’est bien ,mais quel avenir on va leurs donner ?? Vivre avec la violence ,le chômage , mélangés avec des personnes venues d’ailleurs et nous détestant ,dans un pays qui s’enfonce gentiment !! C’est certain cela fait réfléchir

  2. Les impôts ne cessent d’augmenter en dépit de ce qu’on nous assure du contraire; les loyers explosent et la crise du logement s’aggravera sous la pression écologiste bien décidée à nous faire « mourir guéris » en rémission de nos péchés contre Dame Nature; pour les crèches c’est la bagarre au couteau avant même la conception; le prix de l’énergie flambe, les économies sont ric rac quand on peut en faire; la médecine est en dégringolade, trouver un gynéco n’est pas facile partout; la politique depuis quarante ans a été de détruire la famille. Et quand il sera né on lui fera faire du théâtre à l’école au lieu de lui apprendre à lire et à compter. Alors, Toto Macron, tes injonctions, on y croit.

  3. C’est extraordinaire de constater que pas un média ne parle, au sujet de la dénatalité , du droit à l’avortement qui tue chaque année 230 000 enfants à naître. Il ne s’agit pas de supprimer ce droit ,c’est un droit, mais ce n’est pas , pas encore, une obligation et une saine politique familiale pourrait limiter cette hécatombe ( l’équivalent d’une ville comme Bordeaux) en accompagnant les parents et les enfants. Qui peut affirmer qu’aucune de ces 230 000 vies ne sera heureuse et positive?

  4. Ne laissons pas les Africaines prendre en main la destinée de la France. Il faut une politique familiale très incitative. Suppression de l’impôt durant 7 ans par exemple.

  5. Chez moi deux fils et deux petits fils et j’espère que cela ne s’arrêtera pas là car baisser les bras « façon de parler » devant le fléau de l’immigration serait la pire trahison du peuple français et son suicide assuré.

  6. Un exemple de la dénatalité, ma propre famille. Grand père paternel ainé de 6 enfants avec 5 sœurs père de mon père qui lui même avait 5 sœurs et qui (mon père) a fait 6 enfants (3 garçons et 3 filles) Mes 2 frères ont eu 1 seule fille, mes trois sœurs chacune un garçon et moi pas d’enfant (pour cause médicale) Résultat mon nom de famille Fournier a disparu en 3 générations.

  7. Les seuls qui font des entants en France , sont les immigrés , nos envahisseurs croissent et multiplient , au pays le plus accueillant de l’UE.

  8. « Les bourgeois libéraux qui, malgré leurs idées larges, ont besoin d’esclaves pour leur livrer des sushis et les raccompagner en Uber en seront peut-être surpris ». C’est l’un des problèmes. Les marchands d’esclaves et ceux qui en ont besoin, ne voient pas les choses de la même façon!
    Quant aux jeunes, oui, il y en a qui ne veulent pas d’enfants afin que ceux ci n’aient pas à vivre ce que eux vivent en ce moment , à savoir la dictature. Néanmoins, hélas, n’oublions pas les gros problèmes de stérilités tant féminines que masculines et les gros problèmes de fausses couches (je ne parle pas de l’avortement, bien sur, qui est un génocide), dont je ne donnerais pas les causes (il y en a plusieurs)

  9. macron: « si vous faites des gosses, vous aurez des congés supplémentaires »! Comme si on fait des gosses pour des congés ! On en fait pas pour des allocs comme certains, mais pour les élever et en faire des Hommes et des Femmes responsables

  10. Je pense à toutes ces femmes qui refusent de faire des enfants pour « sauver la planète ». Quelle foutaise, leur enfant potentiel sera juste remplacer par un Migrant. Par contre je comprends les réserves qu’on peut avoir à faire naître un enfant dans le monde apocalyptique que nous construit Macron et les siens.

  11. Excellent le passage sur le président qui côté enfants n’a jamais mis la main à la pâte.
    Bien sûr quand on s’aime on a envie d’avoir un enfant mais un enfant cela coûte très cher et rien n’est organisé pour aider les familles..il faut du courage à notre époque pour élever un enfant sainement…Néanmoins c’est une joie unique que je souhaite à tous..

  12. Et si l’on soutenait les familles qui font des enfants ? La nouvelle mesure évoquée par machiavel de prendre en charge un congé jusqu’à l’âge de 6 mois des enfants est ridicule. On fait quoi de l’enfant lorsqu’il atteint les 6 mois : Macron ne sait pas qu’il faut payer cher pour assurer la garde des enfants. Enfin, ce sont encore et toujours les parents qui travaillent (ceux qui sont « riches ») qui payent des sommes faramineuses pour couvrir les frais de garde de ceux qui ne bossent pas (les pauvres). Il y a d’ailleurs eu des scandales dans certaines mairies écolo gocho qui « surtaxaient » le périscolaire des familles qui travaillaient, vous savez celles qui sont déjà largement imposées puisque l’argent de l’assistanat ne l’est pas, imposable, lui … Et oui, comme d’habitude dans ce pays on spolie les honnêtes gens, les gens responsables qui estiment qu’il faut travailler pour assurer sa subsistance et participer à l’économie du pays. Comme d’habitude, ils sont récompensés par la spoliation. Mais notre président qui n’a pas d’enfant ne sait peut-être pas qu’un enfant a encore besoin d’être accompagné après l’âge de 6 mois ?

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