[VUE DE L’EST] La radicalisation de Bruxelles
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Depuis le retour aux affaires tonitruant de Donald Trump, les mythes progressistes n’en finissent plus de tomber. Théorie du genre, soutien sans fin à l’Ukraine, nébuleuse USAID, lobby LGBT, tout y passe. Le nouveau pouvoir washingtonien avance au pas de charge, provoquant un profond malaise dans les cercles bruxellois. Plus qu’une remise en question, cet électrochoc ne risque-t-il pas plutôt de provoquer une fuite en avant des dirigeants européens ?
L’UE sur le banc de touche
La Commission européenne et ses alliés les plus fidèles au sein de l’UE se sont toujours refusés d’ouvrir la porte à des négociations avec Moscou sur la question ukrainienne. Le ministre français des Affaires étrangères l’a rappelé le 16 février à LCI, expliquant qu’il ne prendrait pas son homologue russe Sergueï Lavrov au téléphone si ce dernier venait à l’appeler. Dans ces conditions, il n'est d'ailleurs pas inintéressant de se demander pourquoi Moscou voudrait-elle appeler Paris, la Russie ayant, sans se plaindre de l'absence des Européens ou des Français, débuté des pourparlers avec Washington sur la possibilité de trouver une solution au conflit en Ukraine.
Du côté des États-Unis, on ne se plaint pas plus de l'absence des Européens à la table des négociations, ce qui est encore plus un revers diplomatique pour l'UE puisque cette dernière est censée être l'alliée de premier choix de Washington. Cette situation déplaît fortement aux dirigeants de l'UE, déplorant être exclus des discussions, alors que, rappelons-le, depuis près de trois ans, ils sont contre toute forme de négociation, incluant la Russie.
Humiliée, l’Europe ne parvient d’ailleurs même plus à s’afficher en nombre, la réunion convoquée à l’Élysée le 17 février par le président Macron n’ayant réuni que sept États membres sur vingt-sept, Paris ayant même réussi à provoquer la colère de pays pourtant acquis à la cause jusqu’au-boutiste bruxelloise tels que la Slovénie, la Tchéquie, mais surtout la Roumanie, en omettant de les inviter. En Roumanie, pays francophile et fidèle allié de l’OTAN, la presse titre depuis en boucle sur l’ingratitude d’Emmanuel Macron. Pendant ce temps, en Hongrie voisine, l’on se targue de ne désormais plus être en minorité sur le dossier ukrainien.
À ce sujet — Trump raye d’un trait de plume le géant USAID
Isolée, l’UE montre ainsi un état de division totale, ce qui permet au passage de rappeler son inexistence diplomatique et la cacophonie systématique sur laquelle son fonctionnement débouche. Une non-puissance dont les autres acteurs ne veulent pas s’encombrer à la table des négociations.
Un USAID 2.0 à Bruxelles ?
Tout au plus l’UE est-elle une sorte de caisse de résonance, de plus en plus assourdissante, de l’idéologie progressiste. En effet, les coups portés par la nouvelle administration à l’USAID ne veulent pas pour autant dire la fin du mastodonte d’ONG pratiquant l’ingérence sous couvert de défense des droits de l’homme et autres arguments de la panoplie du camp du Bien.
La Commission internationale des juristes (CIJ), ainsi que plus de 60 organisations de la société civile, se sont jointes le 13 février à un « appel urgent demandant aux dirigeants de l'UE de prendre des mesures immédiates pour faire face à la crise mondiale de l'aide au développement déclenchée par les récentes décisions de l'administration américaine ». Il ne s’agit en l’occurrence ni plus ni moins d’un appel à ouvrir les vannes de l’UE pour maintenir à flot la nébuleuse des organisations que l’USAID parrainait jusqu’à la défaite des Démocrates américains.
Écartées du pouvoir à Washington, la ligne et l’idéologie de ces derniers est encore bien aux affaires à Bruxelles, capitale de ce qui fut autrefois le mainstream et devient chaque jour un peu plus le lieu des convulsions de dirigeants en perte de légitimité, dont la seule carte à jouer consiste à persévérer dans leurs propres échecs.
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32 commentaires
L’UE est un non être, dont Trump comme Poutine n’ont que mépris pour ses prétentions à jouer un rôle quelconque dans la résolution des problèmes qui mettent en présence des géants (USA, Chine, Russie) à côté d’un nain.
« appel urgent demandant aux dirigeants de l’UE de prendre des mesures immédiates ». Ils jouent sur du velours : message reçu, vannes ouvertes, sans rien dire au peuple.
Bruxelles, Paris et d’autres capitales progressistes écolo islamo gauchiste sont sur les mêmes longueurs d’onde ils envoient les contres mesures traitent de sujets débiles et lénifient, des politiques d’évitements totalement en dehors du sujet afin de ne pas devoir résoudre les causes profondes de nos déclassements. Ces idéologues sont soit des incompétents, soit des lâches, soit des traîtres, voir les trois en même temps.
« capitales progressistes écolo islamo gauchiste » excellente appellation, la plupart oublient les écolos allant jusqu’à prétendre qu’ils seraient dans le prétendu « arc républicain » alors qu’ils sont tout sauf républicains ces pastèques…
Et c’est la que l’on se rend compte que l’Europe n’a aucun pouvoir et n’est que du vent. L’UE n’est rien et ne vaut rien !!
Macron s’apprête à réunir les « forces politiques » françaises sur le sujet de l’Ukraine. Voilà une belle occasion pour le RN d’affirmer sa rigoureuse opposition et se refaire ainsi une santé auprès de nombre de ses électeurs déçus par la mollesse du parti qu’ils croyaient déterminé. MLP devrait refuser de participer à cette inutile sauterie en déclarant que Macron s’est délibérément rendu impuissant, qu’il est devenu un danger pour le pays, et qu’il ne peut retrouver quelque utilité qu’en démissionnant. Mme le Pen, ressaisissez-vous, vous êtes sur une mauvaise pente!
La sorosphère, après avoir perdu les US, s’accroche à l’UE comme un arapède à son rocher. Il faut que l’Europe vire la bande Soros et ses acolytes des centre de décision européens. A la CEDH, 11 membres sont des anciens de l’Open Society.
Suis pas particulièrement pro US mais quel pied dans la fourmilière qui nous dévore ! Bravo et merci.
Les Européens parlaient fort, se sachant protégés par l’Otan. Avec le désengagement des US la réalité saute aux yeux : nous ne pesons plus rien et nos fantoches piaillent sans que personne ne les écoute. On a que ce qu’on mérite.
C’est sûr que Macron veut une guerre, ce qui lui éviterait des élections présidentielles, comme l’a fait le clown de Zelenski, en Ukraine !
Peut-etre aussi un procès…
Arroseur arrosé ! Voilà le résultat d’avoir été les vassaux des Américains pensant naïvement que les démocrates seraient encore au pouvoir, mais patatras, c’est Trump ! Il remet les pendules à l’heure, n’en déplaise à nos têtes de noeud tétanisés par la réalité qui explose à leurs yeux ! Hélas, tant pis pour nous, nous récoltons ce que nous avons semé !
Pour l’Est, les choses sont simples: l’UE veut la continuation de la guerre. Elle compte s’accaparer l’Otan comme si les USA ne comptaient plus, sans voir, toute belliciste qu’elle soit, qu’elle n’est qu’une naine.
Et que l’OTAN est exclusivement américain.
Mais on attend quoi pour sortir de cette Union Européenne catastrophique ? Que la France ait définitivement disparu ?
Macron souhaite la disparition de la France, terrain d’expérimentation de l’avènement du gouvernement-monde si cher à l’aristo-kleptocratie de Davos.
Il me semble que l’AFD souhaite sortir de l’UE et de l’euro, ce serait douloureux mais peut-être nécessaire ? L’Europe finira bien par exploser
La droite autrichienne conservatrice n’a pas réussi à prendre le pouvoir.. tous les valets woke/SOROS sont de sortie et ça tire dur!
Qui est l’AFD?
Oui…
Oui ! Notre ennemi est « le monde de la Finance » mondialiste, élite richissime qui exploite les peuples, tous les peuples. Nota : une élite privilégiée qui exploite les peuples est la définition de l’extrême droite (la vraie). Ou alors, disons que Louis XIV et Charles X étaient de gauche…
L’union européenne est une des armes favorites de cette élite mondialiste, son autre arme étant l’endettement vertigineux des Etats qu’elle a provoqué, pour mieux les tenir dans sa main.
Combattons cette élite mondialiste qui fait notre malheur, sortons vite de l’u.e. (donc votons pour les partis qui prônent le Frexit), produisons en France;
» une élite privilégiée qui exploite les peuples est la définition de l’extrême droite ». L’URSS était-elle de droite?
On attend quoi? On ne sait pas, mais on attend…. »Que le ciel nous tombe sur la tête »…
UE subventionne des ong caritatives islamistes, dont certaines sont classées organismes terroristes islamistes aux émirats arabes unis
« Écartées du pouvoir à Washington, la ligne et l’idéologie de ces derniers est encore bien aux affaires à Bruxelles, capitale de ce qui fut autrefois le mainstream et devient chaque jour un peu plus le lieu des convulsions de dirigeants en perte de légitimité, dont la seule carte à jouer consiste à persévérer dans leurs propres échecs. » : sauf que l’UE entraine dans sa perte les peuples européens qui subissent leur incapacité , leur mépris et une vague migratoire .
« Le lieu de convulsions des dirigeants en perte de légitimité « … Merci pour cette parfaite description de ce qu’est l’UE actuellement !
L’UE inclusive s’est exclue toute seule !